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Critique de Laurany
Zita ou Boule à Zéro, une jeune fille atteinte d'une leucémie à l'humour décapant.
Cet ouvrage met en image le quotidien de Zita, surnommée "Boule à zéro" par les résidents de l'hôpital La Gaufre, qui est en pleine organisation de son anniversaire qu'elle fête dans quelques jours. Elle distribue les invitations à toutes les personnes qu'elle côtoie et apprécie à l'hôpital qui est devenue son lieu de vie depuis près de 9 ans.
Les dessins sont bien faits et représentent bien les émotions des personnages (notamment la moue de Zita par exemple). Les couleurs sont à la fois vives et légères ce qui contribue à l'ambiance de l'intrigue.
En effet, Zita ne se laisse pas démonter par la maladie, elle lui fait un vraie pied de nez et s'adresse même à la mort comme à un compagnon de route. Autrement, elle sympathise avec tous, même les admis en gériatrie à qui elle attribue de nombreux surnoms et sobriquets en lien avec leur personnalité ( "90% coton" " Happy Papy" "Vieux Youssou"...). Dans ces planches, Zita est une jeune fille aux aspirations "normales", qui vit et joue avec ses copains et copines et qui tombe aussi amoureuse...
L'humour est donc particulièrement présent dans ces pages et coexiste avec les moments de doute et de fatigue liés à la maladie de façon limpide et juste. L'hôpital est présenté comme un réel lieu de vie pour des dizaines de personnes aux diverses personnalités.
Je recommande vivement cette bande dessinée qui m'a fait rire aux éclats mais qui m'a aussi fait vivre de jolis petits instants d'émotions. Elle permettra de traiter des thématiques de la mort, de la maladie et de la vie dans un hôpital dès la 6e.
Cet ouvrage met en image le quotidien de Zita, surnommée "Boule à zéro" par les résidents de l'hôpital La Gaufre, qui est en pleine organisation de son anniversaire qu'elle fête dans quelques jours. Elle distribue les invitations à toutes les personnes qu'elle côtoie et apprécie à l'hôpital qui est devenue son lieu de vie depuis près de 9 ans.
Les dessins sont bien faits et représentent bien les émotions des personnages (notamment la moue de Zita par exemple). Les couleurs sont à la fois vives et légères ce qui contribue à l'ambiance de l'intrigue.
En effet, Zita ne se laisse pas démonter par la maladie, elle lui fait un vraie pied de nez et s'adresse même à la mort comme à un compagnon de route. Autrement, elle sympathise avec tous, même les admis en gériatrie à qui elle attribue de nombreux surnoms et sobriquets en lien avec leur personnalité ( "90% coton" " Happy Papy" "Vieux Youssou"...). Dans ces planches, Zita est une jeune fille aux aspirations "normales", qui vit et joue avec ses copains et copines et qui tombe aussi amoureuse...
L'humour est donc particulièrement présent dans ces pages et coexiste avec les moments de doute et de fatigue liés à la maladie de façon limpide et juste. L'hôpital est présenté comme un réel lieu de vie pour des dizaines de personnes aux diverses personnalités.
Je recommande vivement cette bande dessinée qui m'a fait rire aux éclats mais qui m'a aussi fait vivre de jolis petits instants d'émotions. Elle permettra de traiter des thématiques de la mort, de la maladie et de la vie dans un hôpital dès la 6e.
