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Critique de Takalirsa
Un scénario de Zidrou, l'auteur de « Boule à zéro », ne pouvait qu'être émouvant ! Contre toute attente, l'histoire de cette péruvienne de 4 ans adoptée suite à la disparition de sa famille dans un tremblement de terre, est racontée du point de vue du grand-père qui voit d'un mauvais oeil cette initiative de son fils et de sa bru. Vieux ronchon bourru, Gabriel se désintéresse de la petite Qinaya... jusqu'à ce qu'il soit amené à la garder. Entre coup de jeune et nostalgie, il va peu à peu se laisser attendrir par cette fillette si adorable et attachante, « mignonne comme un coeur » et pleine de vie malgré quelques moments difficiles dus à ses souvenirs douloureux (« Ça pas vrai ! Mama du Pérou pas mourue ! »). Avec Qinaya, la maison retrouve « la musique du rire d'un enfant » et Gabriel, qui n'était pas un père présent à cause de son métier de boucher, se révèle un papy-poule au grand coeur pour sa « princesse ». L'album offre de beaux moments de complicité entre la petite et lui (pendant les vacances d'été, le tour de France), mis en valeur par le dessin d'Arno Monin dont j'ai apprécié la qualité et les couleurs. Et alors que l'on pense l'intrigue ficelée : coup de théâtre ! Une annonce inattendue relance l'action... à suivre dans le tome 2 !
