La première fois que j'ai entendu un des contes de ce recueil, il n'était pas encore paru. Preuve qu'il s'agit bien d'une parole vivante recueillie et non pas de la trace d'une pensée morte comme le sont souvent les livres.
Ce conte était assez caractéristique du recueil de Ben Zimet, on y trouvait la version juive du non-sens que l'on retrouve plus froid chez les anglais et assez proche dans les histoire du mullah nasruddin.
On rit beaucoup, pour des raisons multiples. Parfois de la folie (celle des habitant de Khelm) parfois des surprises du hasard, ou encore de l'étrangeté de la sagesse proposée par ses pages et qui fait, mais sur un ton plus enjoué, le même effet que certains koan du zen.
Ben Zimet est un conteur et dans ce livre les mots sont sa voix.
Il mérite un lecteur vivant ... comme tu l'es certainement
Tu verras, il te fera rire par toutes les couleurs de l'arc en ciel du rire.
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Ton fils, qui est pauvre, a été plus généreux que toi, lui déclarèrent les sages.
Comment osez-vous me comparer à mon fils ? Il a un père qui est riche lui ! Moi je n'ai plus de père !
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- Reb Boulanger, dit Schloyme, un peu sèchement, j’avais compris la première fois. Ma question est : comment obtiens-tu ces trous ronds ?
- Oh ça mes frères, c’est facile ! dit encore le boulanger. J’ai hérité un stock de trous ronds de mon regretté père…
mon père est devenu mon beau fils, ma fille ma belle mère, leur fils mon frère et ma femme la grand-mère de mon petit fils.
Aucun Ghetto n'a jamais enfermé l'esprit de l'homme
Pour le trou du milieu, c’est très simple : vous prenez un trou tout prêt, vous l’entourez de pâte, et vous obtenez un baygel prêt à la cuisson.