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EAN : 9782226329387
416 pages
Albin Michel (03/10/2016)
3.59/5   62 notes
Résumé :
Lucrèce déménage au Japon : sa mère a obtenu le poste de ses rêves là-bas, et il ne reste plus qu'à prendre l'avion, petit frère bizarre et chien paillasson sous le bras ! Lucrèce n'y voit pas d'inconvénient : après tout, quand on a 15 ans et qu'on est hyperconnecté, aller vivre à l'autre bout du monde n'a rien d'effrayant, pas vrai ? Mais entre le choc culturel et les difficultés d'adaptation, l'acclimatation n'est pas aussi facile que prévue.
Tandis que sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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C'est la critique de Orbe qui avait éveillé ma curiosité vis à vis de ce livre.

Le titre semble évoquer une histoire d'amourette mais il faut vraiment aller au delà de ce titre.
J'ai adoré cette lecture que j'ai trouvée très positive, fraiche et dépaysante.

C'est d'abord l'histoire d'une famille qui se reconstruit suite au décès du papa parti en expédition sur l'Himalaya. le deuil est évoqué avec beaucoup de sensibilité. Pour Maximilien, le petit de la maison, son père vit avec le Yéti pour l'aider à faire la cuisine et le ménage. La maman est un personnage qui m'a vraiment plu. Toujours positive, à 200%, enthousiaste, imaginative, curieuse, forte, compréhensive tout en étant protectrice et en même temps ouverte. Cette maman va emmener Lucrèce sa fille de 15 ans et le petit Maximilien 6 ans vivre au Japon. Passionnées par ce pays, mère et fille parlent d'ailleurs très bien le japonais, les filles se jettent dans l'aventure. Maximilien avec sa tête d'ange ses cheveux bouclés blonds et ses yeux bleus n'a pas besoin de parler japonais pour faire battre le coeur de toutes les petites filles et des adultes.

Lucrèce va devoir s'habituer aux coutumes du pays pour pouvoir se faire des amis. L'intégration n'est pas si facile que ça. Mais la jeune fille ressemble beaucoup à sa maman, plutôt têtue, elle ne baisse pas facilement les bras.

J'ai découvert plein de choses sur la Japon et j'ai adoré. C'est un pays qui m'attire beaucoup et j'ai encore plus envie de m'y rendre. J'ai trouvé passionnant de découvrir leur système éducatif. Les japonais sont fans de clubs en tout genre: sportifs, mais aussi d'arrangement floral ou d'amateurs de trains ou dans le cas de Lucrèce d'amateurs de sushis. Les lycéens font le ménage dans leur établissement après les cours et chacun posent ses chaussures au lycée pour enfiler ses chaussons.

J'ai été ravie de découvrir aussi les traditions et fêtes japonaises.

Une très jolie découverte.
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Je n'ai pas vu tout de suite que c'était un roman jeunesse que l'on peut leur conseiller. Lucrèce, sa mère et son petit frère déménagent au Japon. Son père a disparu dans L'Himalaya. La découverte des coutumes et de la culture du pays est intéressante, ainsi que le règlement des lycées. S'inscrire à un club est obligatoire. L'adolescente va devenir membre de celui des sushis. Elle va tenter de réconcilier ceux qui sont fâchés et comprendre pourquoi son voisin a arrêté le violon. L'intrigue n'est pas vraiment passionnante. Un style fluide agréable.
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Après les premières pages j'étais perplexe je me suis demandée pourquoi j'avais choisi ce livre. Puis très vite j'ai trouvé l'histoire intéressante et chaque personnage très attachant.
Un récit fait pour les adolescents mais qui peut être une belle lecture pour les parents d'ado (lecture partagée)
Le récit est composé comme un manga (anim' ou drama) il joue sur les stéréotypes de ce genre: la nouvelle du lycée, le triangle avec 2 garçons, le petit frère qui communique avec tous les fantômes du folklore japonais (fantôme du frigo, fantôme de la salle de bain, fantôme du meuble de la télé...). Et c'est aussi ce côté standard qui rend les personnages attachants. Lucrece vit le rêve de tout fan de culture japonaise une immersion totale au Japon. Ce qui permet de découvrir plein de choses sur le Japon. (à condition de ne pas être un habitué des mangas ou dramas).
Il y a aussi beaucoup d'humour. La mère est un personnage idéalisé mais vecteur de belles leçons de vie.
Je ne mets que 4 étoiles en comparaison à mon prisme de lecture mais dans sa catégorie ce livre mérite les 5 étoiles.
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Lucrèce, 15 ans, déménage au Japon avec son petit frère et sa mère. C'est un nouveau départ pour tous après la disparition de son père dans l'Himalaya.

Sa chance est de parler couramment cette langue que sa mère adore même si cela risque grandement de ne pas suffir pour s'intégrer dans cette culture si différente. Mais elle reste soutenue par la vision positive de la vie que lui insuffle sa mère.

Le lycée sera le lieu principal de ses découvertes et de ses tentatives de communiquer avec les japonais.

Poussée par l'institution, elle est contrainte d'intégrer un club après l'école et se retrouve embrigadée malgré elle dans celui des amateurs de Sushi à qui il manquait un membre pour conserver leur local.
Cependant les incompréhensions se succèdent…

Un livre léger en dépit de l'arrière plan du deuil nécessaire de la famille. L'accueil fait à l'héroïne par ses camarades est emprunt de curiosité et d'intérêt. Mais il faudra du temps pour que Lucrèce s'approprie les codes de son nouveau pays…

Comme la jeune fille est particulièrement tenace, elle arrivera, après plusieurs essais, à communiquer et à se lier aux autres jeunes.

Et si elle restait pour toujours au Japon ?

Un roman frais à tenter !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Par un après-midi qui va s'avérer différent, Lucrèce apprend que son universitaire de mère a eu un poste d'enseignante à Nagoya au Japon. Loin d'être récalcitrante au déménagement, la jeune fille de 15 ans l'accepte sans difficultés. Il faut que dire qu'elle baigne dans la culture nippone depuis l'enfance et parle plutôt bien le japonais...alors découvrir et vivre tout cela en vrai ne la dérange pas le moins du monde. Au contraire elle y voit la possibilité de vivre une chouette aventure. Six mois après cette annonce la voilà qui frôle le sol nippon pour découvrir que ce n'est pas tout à fait comme elle s'y attendait. L'adaptation n'est finalement pas si facile et dans sa volonté de s'intégrer, la jeune fille rejoint le Club des amateurs de sushi. Composé de très peu de membres et menacé de disparition ce club sera l'occasion pour Lucrèce de se faire des amis, se mêler de ce qui ne la regarde pas et .... ne dévoilons pas tout ;)

De N.M. Zimmermann je connaissais surtout les livres accès fantastique comme la trilogie d'Eden City ou Sous l'eau qui dort. Avec l'Amour, le Japon, les sushis et moi le registre est tout autre et j'étais surtout curieuse de voir ce que pouvait donner ce changement. Cela m'a-t-il autant plu que mes précédentes lectures? le résultat est un peu mitigé.
L'Amour, le Japon, les sushis et moi est une chouette lecture qui m'a appris des choses sur une culture que je ne connaissais pas. La relation mère-fille et les réparties de la mère sont particulièrement géniales dans leur côté drôle et peu attendu de la part d'une mère. Lucrèce est une jeune fille pleine de bonne volonté, animée de l'envie de tout améliorer, ce qui ne semble pas l'avantager face à la pudeur nippone. Au contraire. Mais elle persiste et doucement parvient à changer quelques petites choses.
Côté intrigue ne vous attendez pas à de grandes révélations, bouleversements et autre crises. L'amour, le Japon, les sushis et moi s'apparente à une tranche de vie. C'est le quotidien d'une adolescente qui découvre un autre mode de vie et tente tant bien que mal de s'adapter, parfois de façon maladroite mais qui reste touchante dans sa volonté de tout arranger. C'est mignon, ça fait sourire et ça se lit en clin d'oeil.
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critiques presse (1)
Ricochet
28 novembre 2016
A travers ce récit, on s'immerge avec plaisir dans la vie quotidienne du Japon avec ses rites, ses coutumes et sa culture. Si ce point de vue-là est intéressant, j'ai été nettement moins emballée par l'intrigue.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si on abandonnait tout ce qui est difficile à réaliser, l'humanité raclerait encore des peaux de bête avec des silex taillés.
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Il [Maximilien, le petit frère] s'inquiéta un peu de quitter ses copains, mais il suffit que maman lui rappelle que c'est au Japon que vivent les Pokémon pour qu'il oublie ses camarades de classe en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Pikachu".
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- Il n'y a aucun problème dans la vie pour lequel il n'y ait pas de solution sur Internet, dis-je.
Maman ricana et entra dans la chambre.
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- [...] pourquoi on n'emmènerait pas ton petit ami du quatrième ?
- Quoi ?
- Il faut bien que je le voie au moins une fois, ma chérie. Sinon, comment je ferai pour te réconforter en te disant qu'il est hideux quand tu sangloteras parce que vous avez rompu ?
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" - Alors, comment tu te sens ? demanda-t-elle.
- Française, dis-je sans réfléchir.
- Moi aussi, avoua-t-elle. Tragiquement française."
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