Amok ou Le fou de Malaisie

Cela commence à la manière de Zweig comme un délice de mystère qui va se délayer par un « il était une fois » asphyxiant d'un mélange de tension et d'inéluctable. D'une écriture rythmée, Zweig sonde les tréfonds des tourments humains et nous montre comment un grand chambardement peut tenir à une seule, une simple et unique conversation, par laquelle le narrateur va devoir lier son sort à une course en bord de falaise, pour préserver un être qui lui est étranger.
Finalement, à la fermeture du livre, on revient sur ce terme qui fait le titre : amok. Folie ? Coup de foudre ? Ou intuition irrationnelle…
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