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Critique de Melou13
Une fois n'est pas coutume, Zweig nous attire dans ses filets avec pour sujet … LA PASSION bien sûr ! J'aime et j'admire toujours autant sa façon bien à lui d'amener l'histoire. Ici, c'est un livre en hommage au narrateur qui nous conduit dans ses souvenirs de jeunesse. Dans cet hommage, il manque l'essentiel : le nom et l'histoire de l'homme qui a fait de lui ce qu'il est.
Au commencement de ses études, il est rebuté par l'éducation, la discipline et les livres. Il ne rêve que de liberté et d'indépendance défiant ainsi l'autorité de son père. Il est en quête de sensations nouvelles pour assouvir sa curiosité inépuisable. La honte ressentie lors d'une visite de son père agit comme un électrochoc. Il prend conscience de la puérilité de son attitude et de ses agissements. Il aspire désormais à une vie plus stable et respectable basée sur la rigueur et le travail.
La relation de maître à élève qui va se créer avec un de ses professeurs marquera son être à jamais. Ce professeur est rongé par la tristesse et la solitude mais la fascination qu'il fait naître chez ses étudiants le transcende lui-même. L'étudiant est littéralement suspendu à ses lèvres comme envoûté par son aisance et par la passion qui se dégage de ses paroles. Il va tout faire pour être la meilleure version de lui-même, pour ne pas décevoir son maître. Il a besoin de ressentir que son attachement est partagé, il est prêt à tout pour obtenir un geste ou un mot de sa part. Il s'enferme dans cette relation faisant du professeur la seule personne qui compte pour lui. La dualité de la personnalité de son maître le fait passer par toutes les émotions, de l'exaltation à la tristesse, de l'amour à la haine. C'est lui qui rythme sa vie, ses émotions et ses sentiments. le professeur sera toujours une part de lui, il n'existe qu'une rencontre comme celle-là dans toute une vie.
Zweig retranscrit somptueusement la confusion et le contraste qui font toute la complexité et la duplicité des sentiments humain. C'est pour moi un des maîtres dans ce domaine. On ressent la frénésie dans chaque mot, son écriture incarne la passion elle-même. J'applaudis aussi l'audace pour l'époque d'aborder la question de l'homosexualité. La confusion des sentiments est sans nul doute, le meilleur Zweig que j'ai lu jusqu'à présent.
Au commencement de ses études, il est rebuté par l'éducation, la discipline et les livres. Il ne rêve que de liberté et d'indépendance défiant ainsi l'autorité de son père. Il est en quête de sensations nouvelles pour assouvir sa curiosité inépuisable. La honte ressentie lors d'une visite de son père agit comme un électrochoc. Il prend conscience de la puérilité de son attitude et de ses agissements. Il aspire désormais à une vie plus stable et respectable basée sur la rigueur et le travail.
La relation de maître à élève qui va se créer avec un de ses professeurs marquera son être à jamais. Ce professeur est rongé par la tristesse et la solitude mais la fascination qu'il fait naître chez ses étudiants le transcende lui-même. L'étudiant est littéralement suspendu à ses lèvres comme envoûté par son aisance et par la passion qui se dégage de ses paroles. Il va tout faire pour être la meilleure version de lui-même, pour ne pas décevoir son maître. Il a besoin de ressentir que son attachement est partagé, il est prêt à tout pour obtenir un geste ou un mot de sa part. Il s'enferme dans cette relation faisant du professeur la seule personne qui compte pour lui. La dualité de la personnalité de son maître le fait passer par toutes les émotions, de l'exaltation à la tristesse, de l'amour à la haine. C'est lui qui rythme sa vie, ses émotions et ses sentiments. le professeur sera toujours une part de lui, il n'existe qu'une rencontre comme celle-là dans toute une vie.
Zweig retranscrit somptueusement la confusion et le contraste qui font toute la complexité et la duplicité des sentiments humain. C'est pour moi un des maîtres dans ce domaine. On ressent la frénésie dans chaque mot, son écriture incarne la passion elle-même. J'applaudis aussi l'audace pour l'époque d'aborder la question de l'homosexualité. La confusion des sentiments est sans nul doute, le meilleur Zweig que j'ai lu jusqu'à présent.
