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Alzir Hella (Traducteur)Hélène Denis-Jeanroy (Traducteur)
EAN : 9782253130598
318 pages
Le Livre de Poche (25/02/2004)
4.15/5   253 notes
Résumé :
De même que l'artiste ne crée pas de façon continue, mais lors de rares moments d'inspiration, l'Histoire, selon Zweig, procède par bonds : une succession de faits banals est interrompue de loin en loin par des événements clés.
Ce sont ces moments "d'une grande concentration dramatique, porteurs de destin, où une décision capitale se condense en un seul jour, une seule heure et souvent une seule minute," que Zweig a voulu illustrer à travers ces douze récits.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Une écriture agréable, quoiqu'au style un rien mélodramatique, caractérise ce recueil de fragments d'histoire narrés avec la passion d'un érudit épris de recherches et fasciné depuis toujours par l'Homme.

"Les Très Riches Heures de l'Humanité" permettent à Stefan Zweig de s'adonner à un registre qu'il aime et dans lequel il s'est illustré avec talent : la biographie.

Ici sont croqués les portraits et les destinées d'hommes dont la renommée n'a pas été assez grande ou reconnue pour motiver les historiens à écrire leur biographie complète mais, comme un hommage, Zweig leur rend ici les palmes de la gloire ou du génie qu'il estime devoir leur revenir. Ainsi agit-il pour le plus grand bénéfice de Rouget de l'Isle, obscur officier et cependant auteur de la Marseillaise, pour le capitaine Scott, explorateur anglais de l'Antarctique ou encore pour Nunez de Balboa, le premier conquistador a avoir vu l'océan Pacifique, pour n'en citer que quelques uns.

Le choix de l'auteur (ou de l'éditeur ?) s'est porté sur un ordre chronologique. de la moitié du XVème siècle au début du XXème siècle, c'est un voyage à travers le temps et quasiment à travers les cinq continents que propose le célèbre auteur autrichien.

Pour ma part, si la lecture de ce bref opus a été agréable, elle n'a pas été complètement exaltante. J'aurais pourtant aimé pouvoir hisser mon émotion au niveau de celle, palpable, de l'auteur chez lequel admiration et nostalgie cheminent de concert. J'apprécie l'éclectisme mais quand il garde une certaine cohérence, ici, on est plutôt plongé dans une sélection hétéroclite dont les thèmes varient non seulement dans leur époque et leur espace mais aussi dans leur forme : certains sont traités très brièvement, d'autres presque trop longuement ; certains sont des récits d'aventures palpitants, d'autres des extraits d'oeuvres littéraires.

Pas de fil rouge les chaînant, hormis le choix de l'auteur de classer tous ces exploits ou toutes ces entreprises intrépides dans la catégorie des "très riches heures de l'humanité". Je dirais que cela n'engage que lui, je ne me fais pas complètement sa complice lorsqu'il s'agit des massacres perpétrés par les conquistadors espagnols au Nouveau Monde, ou encore les horreurs de la guerre ayant opposé Mehmet II à l'empereur de Byzance en 1453, pour ne citer que deux exemples.

Par contre, par d'erreur, ça nourrit la culture générale et ça, ça ne fait jamais de mal !


Challenge AUTOUR DU MONDE
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Merveilleux Stefan Zweig, encore une fois !
Ce livre d'Histoire publié en 1927, analyse 13 "minutes-clefs", 13 décisions capitales prises par des hommes plus ou moins connus, qui bouleversèrent le monde.
Entre autres...
Le sultan turc Mahomet II décide de faire franchir le Bosphore par la terre à une escadre maritime pour surprendre Constantin de Byzance et prendre sa ville, malgré sa résistance acharnée ;
Balboa, sur des indices, décide d'aller à Panama pour découvrir la mer du sud ( le Pacifique ) ;
Le maréchal Grouchy, lui, par son indécision, fait sans doute perdre Waterloo à Napoléon ;
Goethe, 74, qui demande comme un fou la main d'Ulrike, 19, puis crée "L'élégie de Marienbad" ;
La fabuleuse entreprise de l'américain Field, tenace pour relier par télégraphe sous l'Atlantique l'Irlande à Terre-Neuve, raccourcissant le temps de communication ;
Lénine, expatrié depuis 14 ans, décide, malgré son statut de traître, de rentrer en Russie en passant par l'Allemagne, en 1917...
.
Mais les deux nouvelles ou mini-biographies qui m'ont le plus ému sont ceux du "maître" Dostoïevski, gracié par le tsar en 1849, qui produit ensuite un chef d'oeuvre ( que je n'ai pas encore lu, oh le vilain !) "Les frères Karamazov" ;
et Léon Tolstoï, qui se décide enfin, à 83 ans, à quitter sa femme perverse pour vivre ses idées avant de mourir.
La nouvelle sur Dostoevsky est toute en vers ;
celle de tolstoï est sous forme d'un dernier acte écrit par Zweig de la pièce inachevée du Russe : "La lumière luit dans les ténèbres", où Saryntzev représente tolstoï lui-même qui cherche à fuir sa femme, mais sous emprise, n'en est pas capable.
.
Toutes ces mini-histoires, réelles d'après l'auteur, sont superbement racontées, car outre son style extrêmement fluide (et je tire aussi mon chapeau aux traducteurs de Zweig en général ), chaque histoire est minutieusement contextualisée, et l'auteur reprend souvent deux ans en arrière chaque bio pour expliquer la minute capitale de la décision, ou de la non-décision dans le cas de Grouchy.
.
Je me suis régalé !
Régalez-vous !

PS : je m'aperçois, en lisant ce livre, que Léon Tolstoï, entre autres, est à la révolution russe ce que Jean-Jacques Rousseau et ses compères du siècle des lumières sont à la révolution française.



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S'il y a un traducteur dont il faut dire quelques mots c'est bien Alzir Hella ! Pour une fois je vais reprendre ce qui est écrit sur lui avant la préface :
« Correcteur d'imprimerie, syndicaliste et anarchiste, Alzir Hella (1881-1953) fut à la fois le traducteur, l'agent littéraire et un ami très proche de Stephan Zweig, qu'il contribua à faire connaître en France. Comme l'a écrit Dominique Bona, « Alzir Hella accomplira au service de l'oeuvre de Zweig un travail considérable pendant de longues années, et lui amènera un de ses publics les plus enthousiastes ». Alzir Hella traduisit également d'autres auteurs de langue allemande, notamment À l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque. »
Le titre allemand « Sternstunden der Menschheit » avait été traduit littéralement par « Les Heures étoilées de l'humanité » (dans l'idée des grands moments...). Zweig pensait mettre le sous-titre : « Miniatures Historiques », ce qui n'a pas été possible car Alzir Hella avait fait publier un peu rapidement le livre en France alors que l'auteur était parti aux Etats-Unis début 1939 (voir Anne-Elise Delatte, thèse d'études germaniques, 2006, page 139). C'est en 1989 qu'une nouvelle traduction des éditions Belfond a donné « Les très riches heures... ».
Zweig a écrit la préface où il dit entreprendre de faire revivre ces heures porteuses de destin : « ... un seul oui, un seul non, un geste avancé ou retardé rend cette heure irrévocable pour cent générations et détermine la vie d'un individu, d'un peuple ou même la destinée de l'humanité entière ». La première traduction de 1939, réalisée par Alzir Hella ne comprenait pas la Préface de Stefan Zweig, ni les trois textes indiqués par un astérisque *.
La prise de Byzance : Zweig fait le récit épique de la prise de Constantinople (nom romain de cette cité auparavant grecque) par les turcs de Mahomet le 29 mai 1453. Il explique comment, de capitale de l'Empire romain puis citadelle isolée de la puissante Venise, elle est devenue la fragile forteresse en proie aux dissensions entre Venise, Gênes et les autres pays d'Europe. Les turcs auraient pénétré par une petite porte laissée ouverte par négligence. C'est ainsi que la cathédrale Sainte-Sophie a été transformée en mosquée... et la puissance turque d'exercer son influence mondiale pour longtemps ! Un récit dont on voit toute l'actualité avec Erdogan et sa volonté d'expansion.
La fuite dans l'immortalité : récit de la conquête de l'Amérique par ces grands aventuriers et bandits, mis à l'honneur dans nos livres d'histoire. Vasco Nuñez de Balboa est ce conquistador qui, rebelle au roi, connaîtra la gloire en traversant l'isthme conduisant vers la mer du sud le 25 septembre 1513 (découverte de l'océan Pacifique), puis sera exécuté pour laisser toute la place à Francisco Pizarro dans cette course aux conquêtes et aux pillages.
La résurrection de Georges-Frédéric Haendel : le grand musicien est terrassé a 52 ans par une attaque d'apoplexie, le côté droit est paralysé. Il va vivre quatre mois dans l'incapacité de se mouvoir. A la sortie de son abîme, il écrit « le Messie » le 21 août 1741.
Le génie d'une nuit : histoire de la naissance de l'hymne national. Un homme modeste et sans génie, Rouget de Lisle, passe à la postérité en composant dans la nuit du 25 avril 1792 le chant de guerre pour l'armée du Rhin qu'on lui a commandé. En fait, ce sont les volontaires marseillais en route pour Paris qui l'adoptent, en juillet 1792, dans cette guerre contre la coalition des rois et des empereurs.
La minute mondiale de Waterloo : Stephan Zweig raconte la bataille de Waterloo le 18 juin 1815 à travers le destin du maréchal Grouchy. Celui-ci a reçu l'ordre de rechercher les Prussiens dans la direction indiquée par Napoléon. Instructions qu'il va suivre à la lettre alors que le bruit des combats est perceptible, les troupes anglaises ayant engagé une bataille décisive avec celles de Napoléon. Attaqués de flanc par les Prussiens qui ont totalement échappé à Grouchy, la défaite devient historique.
L'Elégie de Marienbad : le poète Goethe a 74 ans quand il envisage le mariage avec la jeune Ulrike von Levetzow qui a seulement 19 ans... Cela ne se fera pas. Il compose alors le 5 septembre 1823 ce grand poème d'amour, célèbre en son temps, comme un adieu adressé par la vieillesse aux espérances enfuies des jeunes années.
La découverte de l'Eldorado : c'est l'histoire de Johann August Suter en marche vers la Californie, faisant fortune puis découvrant de l'or sur ses propriétés en janvier 1848. Cette date marque le début de la fin pour lui. Il va vite être broyé, lui et toute sa famille, par la vague de cupidité déclenchée par sa découverte.
Instant historique : c'est un poème que présente ici Zweig afin de commémorer ce terrible 22 décembre 1849 à Saint-Pétersbourg. le célèbre écrivain Dostoïevski fut condamné à mort pour avoir participé à des réunions révolutionnaires puis gracié au dernier moment par le tsar Nicolas 1er. Celui-ci aurait organisé ce simulacre afin de lui donner une leçon !
Le Premier Mot qui traversa l'océan* : récit épique de la pose des premiers câbles télégraphiques de communication entre l'ancien et le nouveau monde, selon les termes utilisés à l'époque. Après bien des échecs, cette pose est réalisée le 28 juillet 1858.
La Fuite vers Dieu* : tolstoï a exprimé son enfer familial dans la pièce inachevée « La lumière luit dans les ténèbres » qu'il écrit fin octobre 1910. Zweig imagine et nous présente la fin de cette pièce.
La lutte pour le pôle Sud : le capitaine Scott et ses compagnons ont atteint le pôle sud le 16 janvier 1912, juste après le passage d'Amundsen. Scott et son groupe ne rentreront jamais de ce voyage, victimes de la fatigue et des intempéries.
Le Wagon plombé* : Lénine, exilé en Suisse, rentre dans son pays le 9 avril 1917 suite à la nouvelle de grèves et de révoltes en Russie.
On pourrait continuer cette liste des grands moments de l'humanité. Pour ma part j'ajouterais l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940, le discours de Martin Luther King « I have a dream » prononcé le 28 août 1963, la libération de Nelson Mandela le 11 février 1990 après plus de 27 ans de prison...
Mais j'ai en mémoire bien plus de moments sombres que « d'Heures étoilées » ou « de Riches Heures ». Alternance de jours et de nuits, de lumières et de crépuscules plus ou moins intenses, ceci depuis que les hommes et les femmes occupent cette belle planète. Et vous, quels évènements ajouteriez-vous ?
J'ai trouvé passionnant de découvrir ces « miniatures historiques », vues par Stephan Zweig avec la complicité de son traducteur et ami Alzir Hella, à la confluence de la littérature, de l'histoire et de la mémoire. de très riches heures de lectures surtout si on prolonge, comme moi, les recherches sur tous ces sujets !
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Dans ce livre stefan Zweig nous raconte certains événements qui ont changé la face du monde. Il nous raconte la petite histoire, celle que le monde n'a pas retenue et qui, pourtant, a eu une importance capitale sur le déroulement des opérations.Ce grain de sable qui enraye la machine, qui fait que l'histoire retiens le nom des hommes ou bien les oublis.
Ces voyages dans le temps et l'espace avec stefan Zweig, servi par une écriture de talent, nous font apparaître l'histoire de l'humanité sous un angle particulier.
A lire sans hésitations !
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Un petit livre, court et très attrayant. Ecrit vers 1920, Stefan Zweig montre ici tout son talent de conteur à travers douze personnages ou faits historiques, douze moments de l'humanité.
En allemand le titre est beaucoup plus beau : Les Heures étincelantes.

Un choix très varié qui s'étend du XVième siècle à l'aube du XX ème.
La prise de Byzance en 1453 par le Sultan qui transformera Sainte Sophie la grande cathédrale en un mosquée, Mahommet abattant la croix qui la domine, une chute dit Zweig qui « fait frissonner tout l'occident »
Le final c'est 1917 Lénine arrivant en Russie, délaissant l'exil en Suisse, il rentre pour changer le destin de millions d'hommes, accompagné de façon prémonitoire par Staline « Les dix jours qui ébranlèrent le monde vont bientôt commencer »
Entre ces deux évènements Zweig dresse le portrait d'hommes qui ont changé le monde, voyez Haendel composant son Messie et Dostoïevski attendant son exécution ou encore Rouget de Lisle composant un chant « alliant à la perfection paroles et musique »

L'art de Zweig est de dresser en peu de page le portrait d'un personnage, de situer un fait déterminant dans une histoire plus riche, de donner envie d'en savoir plus.
Inventeur, découvreur, aventurier, vainqueur ou vaincu arpentant la plaine de Waterloo, tous ont changé à leur façon le cours de l'histoire des hommes.

La lecture est aisée, Zweig fait preuve d'un lyrisme qui marque son admiration pour ces moments de l'histoire.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
PREMIER ETUDIANT, agité :
Si nous avons lu vos livres, Léon Tolstoï ? C'est étrange, ce que vous nous demandez là. Lu, ce serait trop peu dire, nous avons vécu de vos livres depuis notre enfance, et lorsque nous sommes devenus des jeunes gens, ils ont éveillé nos coeurs. Qui d'autre, sinon vous, nous a appris à voir l'iniquité de la répartition de tous les biens humains ? Vos livres, et eux seuls, ont détaché nos coeurs de l'Etat, de l'Eglise, et d'un souverain qui protège l'injustice envers les hommes, et non l'humanité. Vous, et vous seul, nous avez déterminé à engager notre vie entière jusqu'à ce que cet ordre social vicieux soit définitivement renversé...

TOLSTOÏ veut l'interrompre :
Mais pas par la violence...
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La puissance naturelle d'une œuvre finit toujours par se révéler. Un chef-d'œuvre peut être oublié par le temps, on peut l'interdire ou l'ensevelir, mais toujours ce qui est durable triomphe inévitablement de ce qui est éphémère.[...]
Qu'un individu s'emballe réellement pour une œuvre, cela suffit pour la tirer de l'oubli ; car tout enthousiasme sincère devient lui-même créateur.
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Tant qu'ils ne sont pas fin prêts, les despotes qui préparent la guerre n'ont que le mot de paix à la bouche.
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On épuise des mines entières de fer et de cuivre pour fabriquer ce seul cordage ( 1 ), des forêts entières d'hévéas sont saignées pour produire l'enveloppe de gutta-percha destinée à revêtir une longueur aussi gigantesque.

( 1 ) : Il s'agit, dans les années 1850, de réaliser un câble sous-marin pour relier par télégraphe l'Irlande à Terre-Neuve.
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On reconnaît toujours un génie militaire au fait qu'il se moque des règles ordinaires de la guerre et qu'à un moment donné il substitue l'improvisation créatrice aux méthodes courantes.[...]
Dans toutes les entreprises militaires l'instant décisif est toujours celui de la surprise.
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Videos de Stefan Zweig (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stefan Zweig
Stefan Zweig, auteur à succès, se voulait citoyen d'un monde qu'unifiait une communauté de culture et de civilisation. Il n'a pas survécu à l'effondrement de ce «monde d'hier» qu'incarnait la Vienne impériale de sa jeunesse.
Stefan Zweig et tous les grands auteurs sont sur www.lire.fr
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