Tant qu'ils ne sont pas fin prêts, les despotes qui préparent la guerre n'ont que le mot de paix à la bouche.
Une seule chose fatigue l'homme : l'hésitation et l'incertitude.
Toujours la nuit excite l'imagination et enivre l'espoir du doux poison des rêves.
Les contemporains d'une œuvre ou d'un homme en perçoivent rarement d'emblée la grandeur.
La puissance naturelle d'une œuvre finit toujours par se révéler. Un chef-d'œuvre peut être oublié par le temps, on peut l'interdire ou l'ensevelir, mais toujours ce qui est durable triomphe inévitablement de ce qui est éphémère.[...]
Qu'un individu s'emballe réellement pour une œuvre, cela suffit pour la tirer de l'oubli ; car tout enthousiasme sincère devient lui-même créateur.
Un chef-d'oeuvre peut être oublié par le temps, on peut l'interdire ou l'ensevelir, mais toujours ce qui est durable triomphe inévitablement de ce qui est éphémère.
Il n'est pas de plus grand bonheur pour un homme que de découvrir dans sa maturité, dans les années de création, la mission de sa vie.
L'absence d'action masque toujours une lâcheté de l'âme.
On reconnaît toujours un génie militaire au fait qu'il se moque des règles ordinaires de la guerre et qu'à un moment donné il substitue l'improvisation créatrice aux méthodes courantes.[...]
Dans toutes les entreprises militaires l'instant décisif est toujours celui de la surprise.
On épuise des mines entières de fer et de cuivre pour fabriquer ce seul cordage ( 1 ), des forêts entières d'hévéas sont saignées pour produire l'enveloppe de gutta-percha destinée à revêtir une longueur aussi gigantesque.
( 1 ) : Il s'agit, dans les années 1850, de réaliser un câble sous-marin pour relier par télégraphe l'Irlande à Terre-Neuve.