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Critique de Exuline


Vingt-quatre heure de la vie d'une femme est un court roman où il faut l'avouer il ne se passe pas beaucoup d'actions mais dont l'élégance de l'écriture nous transporte loin des bruits qui nous entourent.
Il s'agit seulement d'une femme âgée qui se confesse d'une erreur ou ce qui lui semble une erreur, ou devrais-je dire une tentation, un moment de faiblesse, d'un coup de foudre, d'une étincelle qui s'éteint aussi rapidement qu'elle n'est apparue. Son "confesseur" reste très passif et on a l'impression que c'est Stefan Zweig qui est cet homme discret et attentif.
L'auteur nous narre avec beaucoup de sensibilité des gestes, des paysages, une atmosphère d'antan avec tellement de retenu que ce texte nous suspend dans le temps. Ce livre est une parenthèse dans un monde qui tourne beaucoup trop vite.
J'ai été totalement immergée par la description que nous fait Stefan Zweig des mains d'un joueur compulsif et de la description tellement vrai de l'addiction au monde du jeu et des paris. Même si la fin était semble toute, trop évidente à mon gout, cela n'était au final que la bonne continuité de l'histoire.
Auteur extrêmement connu à son époque, j'en avais jamais entendu parler avant de lire cette oeuvre, serait-il tombé dans les oubliettes brésiliennes ? Je ne sais pas, mais si je recroise un autre de ces romans, je n'hésiterai surement pas à y retourner rien que pour savourer de nouveau la qualité de son écriture et les interminables descriptions addictives et pour une fois, sans ressentir une once d'ennui. D'ailleurs mon ami Laerte me conseille La pitié dangereuse, je vais donc m'orienter dans cette direction.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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