La guerre des banlieues n'aura pas lieu

Un début prometteur avec ce jeune de banlieue qui a fait un séjour en prison et quelques bonnes réflexions sur la politique. Puis basculement sur l'Islam qui m'a fait décrocher. Lu jusqu'au bout parce que court mais sans en retenir grand chose.
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Très rapidement Abd al Malik nous livre son point de départ pour ce récit : il s'agit de mettre en avant le collectif, le changement et donc de suivre certains exemples, comme l'élection d'un président noir en Amérique.
C'est un récit coup de poing, mais également un coup de coeur, un texte très touchant.
Peggy est un jeune homme qui vient de sortir de prison et il nous raconte son histoire. On apprend que lors de son emprisonnement il a fait le « salat » c'est-à-dire le deuxième pilier qui est la prière obligatoire. Peggy a changé de prénom Suleyman, on suit son parcours dans la cité, ses origines mais aussi ses amis.
Et parallèlement à cette histoire, Abd al Malik nous propose des notes sur les religions, le Coran, la Bible, mais aussi sur le vocabulaire de la cité.
De plus l'auteur rappel quelques définitions comme le mot cité, racisme et islam.
C'est un livre qui mérite d'être lu et débattu avec les autres.
J'ai également apprécie à la fin du texte « l'autoportrait kaléidoscopique » de l'auteur, cela commence avec quelques dates marquantes pour l'auteur, sa bibliographie, sa discographie, quelques lectures, quelques films et ces artistes préférés.
Et si tous les auteurs nous livraient leurs coups de coeurs ?

Le chanteur et rappeur nous invite à suivre une histoire de banlieue, celle d'un jeune homme, et de quelques amis à lui, et de sa conversion à l'islam. Une histoire avec un rêve, celui de "voir chacun trouver sa voie" et que "toutes les voies individuelles convergent dans la concorde et la fraternité".A réfléchir...

Ce livre est un ovni dans le sens ou s'alterne les photos, des sourates de Coran, du dialogue et du récit.

J'aime beaucoup car cela donne un message d'espoir et donne une vision de la banlieue différente de celle donnée par les médias.

Déçue par cette lecture, je m'attendais à un récit passionnant au coeur des banlieues et je me retrouve avec une succession de chapitres sans queue ni tête, un style d'écriture que je n'ai pas du tout aimé. Des bouts histoires par-ci par-là.
Des tirades religieuses à n'en plus finir, des définitions de mots, bref un micmac peu agréable à lire.

Quant au contenu je l'ai trouvé presque vide, parfois quelques réflexions intéressantes sur le devenir mais pour le reste du cliché et encore du cliché. Il y a peut-être (je l'espère) une subtilité qui m'a échappé.

Heureusement que le livre est court et se lit rapidement sinon je l'aurais laissé tomber.

Pour commencer Abdel Malik ne m'est pas inconnu : c'est un auteur compositeur mais aussi de réalisateur. J'ai eu la possibilité de voir certains de ses films dont qu'Allah bénisse la France que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié. Aujourd'hui j'ai pu le découvrir en tant qu'auteur en lisant son âge « La guerre des banlieues n'aura pas lieu » pour laquelle j'ai eu un avis partagé. Bien que je l'ai appréciée, j'ai trouvé les personnages bien trop creux. Il manquait de description physique , de détails sur les personnages pour que l'on puisse s'attacher à eux ou même se faire une image d'eux . Néanmoins c'est un livre pour lequel j'ai eu un coup de coeur car l'histoire d'Abdel Malik est dramatique tout en reflétant la réalité l'auteur nous invite à suivre sa vie de banlieusard mais aussi d'un jeune homme confus et troublés par les événements auxquelles il est confronté mais aussi celle de quelques uns de ses amis , mais surtout sa conversion à l'islam. Pour finir j'ajouterais que c'est une histoire avec un rêve qui est de voir chacun être épanoui et trouver sa voie. Un rêve plein de bonté que je trouve bienveillant je vous recommande fortement de lire ce livre qui mêlent récit dialogue images et sourates du Coran. Vous n'êtes pas prêt de vous ennuyez.
Sofia Diawara