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EAN : 978B01HT1404O
Monde Premier (30/06/2016)
4.57/5   14 notes
Résumé :
Paris, Belle ÉpoqueJean Loiseau, enfant de l'Opéra Garnier, tombe secrètement amoureux d'une jeune danseuse. Lorsqu'elle quitte brusquement Paris, il retourne à son quotidien sans imaginer qu'un médecin lui diagnostiquera bientôt une amnésie extrêmement rare.Promis à un avenir tragique, il se met en tête de retrouver son amour de jeunesse.Le temps presse, car la folie rôde et menace sa quête.De combien de temps dispose-t-il avant de s'oublier lui-même ?
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📚 Avis lecture 📚

🕰 Cette nuit, j'ai mal dormi. Pourtant, j'ai vécu l'une de mes plus belles nuits.
Le roman À rebours signé (d'une main de maîtresse) @alixdangalie m'a accompagné dans mon insomnie.

🕰 Ce roman est le premier pour lequel je participe à une campagne Ulule. Je n'avais jamais lu l'autrice, j'ignorais donc tout de sa plume.
Mais en lisant le résumé, j'ai immédiatement su que je devais la lire.
Paris, Belle Époque, opéra Garnier...
Un héros frappé d'une forme d'amnésie extrêmement rare.
Une quête : celle d'imprimer son souvenir dans celui de la jeune danseuse dont il est tombé amoureux alors qu'il était machiniste à l'opéra, à défaut d'avoir la certitude de se souvenir d'elle jusqu'à la fin de sa vie.

🕰 Je ne vais pas faire durer le suspense. C'est un coup de coeur en or massif.
Ce court roman, bâti en trois actes comme une tragédie, m'a complètement bouleversée. L'enfance, l'amour, l'oubli...
L'histoire, le contexte et les thèmes abordés y sont pour beaucoup.
C'est un combo parfait qui a agi sur mon coeur, mes tripes.

Mais pas seulement. Vraiment pas seulement.

🕰 Je viens de découvrir l'une des plus belles plumes contemporaines qu'il m'ait été donné de lire.
Alix possède un talent incroyable.
Je n'ai pas lu une histoire qui se déroulait au XIXe siècle, j'y étais. Je n'ai pas jeté un coup d'oeil dans les coulisses de l'Opéra Garnier, j'étais l'une de ses machinistes. Je n'ai pas suivi l'aventure de Jean du bout des yeux, je marchais à ses côtés, portant ses carnets dans lesquels il consigne chaque événement important de sa vie.

🕰 Je manque de mots pour exprimer toute ma gratitude envers les auteurices qui se font illusionnistes.
Cette nuit était l'une de mes plus belles nuits.
Et s'il est possible que Jean Loiseau ne se souvienne pas de moi, je me souviendrai de lui. de Lili, de Louis, de Gabrielle, mais aussi d'Aimé et de Nana.

🕰 Non, mais qu'est-ce que vous faites encore là à lire cette chronique poussive et maladroite? Allez lire ce roman et je vous souhaite de ne pas trouver le sommeil au cours d'une nuit. Une nuit seulement. Elle n'en sera que plus enchanteresse. Faites-moi confiance.
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Franchement, vous ne trouvez pas que cette couverture est sublime ? Dites-moi comment j'aurais pu résister à l'envie de découvrir ce qu'elle cache !
Le sujet de l'amnésie est souvent utilisé dans les films, trop rarement dans les livres, pourtant cela donne vraiment de belles histoires, surtout si la plume est attirante. Ici, c'est un type rare d'amnésie, et j'avoue que c'est cela aussi qui m'a donné envie de découvrir ce livre, je voulais voir comment Alix d'Angalie parlerait de cette maladie, comment le sujet serait traité. Je peux vous dire, que c'est fait d'une manière émouvante et délicate.
Dans un premier temps, nous rencontrons Jean, un jeune garçon qui vit avec ses parents à l'Opéra Garnier où ceux-ci travaillent. Tout en restant dans l'ombre, il tombera sous le charme d'une des danseuses, il ne connaît pas son prénom et la surnomme Léa. Un jour, suite à de multiples moment d'absences, son père l'emmènera voir un médecin qui lui diagnostiquera cette fameuse amnésie assez rare que pour être inquiétante. Au fil des jours, Jean risque de perdre complètement la mémoire, jusqu'à oublier qui il est. Afin de palier ce problème de mémoire à venir, il va tenir à jour un journal, celui-ci va s'avérer plus qu'utile par la suite.
Alors que Léa ne vient plus à l'Opéra Garnier, Jean s'en inquiète, il va alors apprendre qu'elle n'est plus là et pas uniquement absente. Un peu plus tard, il prendra la décision de partir à sa recherche, il en fait le but de sa vie, il doit la retrouver avant que ses souvenirs soient tous disparus.
Finira t-il par retrouver celle qui fait battre son coeur ? Si oui, quelle sera sa réaction face à ce garçon ? Quel souvenirs garde t-elle de lui qu'elle n'a jamais réellement connu ? le parcours de Jean est parsemé d'embûches, parsemé de souvenirs qui s'envolent comme la neige fond au soleil, heureusement il a toujours son journal avec lui pour lui rappeler qui il est, ce qu'il fait là, ce qu'il a parfois fait la vieille.
Ce combat quotidien l'amènera à rencontrer beaucoup de problèmes, il finira également par retrouver d'autres personnes qui sans s'en souvenir font partie de sa vie depuis toujours. C'est une histoire émouvante de bien des manières, pour diverses raisons, que je ne vais pas vous révéler ici. le récit est bel et bien à la hauteur de ce que j'en attendais, que ce soit au niveau des émotions ou des personnages, ou encore de ce décor des années 1900, c'est simplement un très bon moment de lecture qu'il m'est impossible de regretter. Un livre que je ne peux que vous conseiller de découvrir vous aussi.
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Nous sommes dans le Paris de la Belle Epoque, les années 1900, au moment de l'affaire Dreyfus et de l'inauguration de l'Exposition Universelle.

Le petit Jean Loiseau aide son père dans le cadre de son travail de machiniste à l'Opéra Garnier qui est aussi leur lieu de vie. Sa mère est couturière.

Ce garçon timide et chétif est secrètement amoureux d'une petite danseuse arrivée récemment qu'il appelle Léa puisqu'il ne connaît pas son prénom.

Avec les autres enfants d'ouvriers il aime admirer les répétitions du prochain ballet et s'amuser au sein du palais Garnier. L'extérieur et les rues lui font peur.

Mais le petit Jean a par moments des absences et des trous de mémoire.
Ses parents l'envoyent consulter un spécialiste.
Le verdict tombe : l'enfant souffre d'une forme d'amnésie atypique extrêmement rare.
Au fil du temps ses souvenirs s'estomperont jusqu'à ne plus se rappeler de ses parents et de ses amis.

Quelques années ont passé et Léa a quitté l'Opéra Garnier et Paris. Jean ne peut le supporter et décide de partir à sa recherche. Il n'admet surtout pas de pouvoir un jour oublier la petite danseuse, son amour d'enfance.
Son médecin lui dit d'écrire son nom et ses souvenirs sur des carnets qu'il emmènera partout avec lui.

Ce petit roman assez court est juste waouh.
Non seulement il nous plonge dans une époque follement romantique mais aussi dans sa première partie dans les coulisses de l'illustre palais Garnier où plane l'ombre du non moins célèbre Fantôme de l'Opéra.

L'écriture de l'auteure Alix d'Angalie est fluide et agréable.

"A rebours" est empreint de nostalgie et de tristesse à cause de l'amnésie de Jean.
Mais il est surtout teinté de poésie et de la beauté des mots.
La petite histoire d'amour traitée avec pudeur et émotion ne monopolise pas tout le récit.

En bref une jolie lecture pas loin du coup de coeur.


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Je me suis laissée séduire par cette couverture. Elle est très belle et représente les points importants du roman : l'horloge et la danseuse. Je découvre en même temps une nouvelle auteure. J'ai pu apprécier sa plume, douce et délicate, elle raconte avec beaucoup de pudeur la vie de cet enfant.

On fait donc la connaissance de Jean Loiseau, fils de machiniste à l'Opéra Garnier de Paris. Il aime arpenter les coulisses et les dédales aériens ou souterrains du bâtiment et assister aux répétitions des artistes C'est ainsi qu'il va tomber amoureux secrètement d'une jeune danseuse, Léa, mais il est bien trop timide pour pouvoir l'approcher et il sera fort peiné lorsque celle-ci quittera subitement l'Opéra. Une malheureuse chute va lui provoquer des troubles de la mémoire. Après consultation chez un médecin, il s'avère que Jean souffre d'une maladie génétique dont le principal symptôme est la perte progressive et définitive de la mémoire, et devenir ainsi totalement amnésique. C'est une véritable course contre la montre que va vivre ainsi Jean. Sur les conseils de son médecin, il va noter sur des carnets ce qu'il fait dans ses journées ainsi que les faits importants, afin de pouvoir se relire et se souvenir de qui il est et de ce qu'il est. Ces petits carnets sont essentiels pour lui. Il va avoir en tête de retrouver Léa, et va ainsi parcourir de nombreux kilomètres à travers la France mais aussi se rendre à Londres pour suivre sa piste. Il va se faire de nouveaux amis, certains vont chercher à abuser de la situation et de son amnésie pour lui faire porter le chapeau à des affaires pas très claires. Mais grâce à ses carnets, Jean arrivera à affronter tous ces aléas, et ceci malgré l'avancée de la maladie.

Alix d'Angalie parle d'un sujet rare dans un roman, en effet, l'amnésie est plutôt un sujet de film. Elle l'a traité avec beaucoup de justesse et de réalisme. Ce que j'ai également apprécié, ce sont les décors et l'ambiance. L'histoire se déroule pendant le première partie à l'Opéra, les lieux sont bien décrits, l'atmosphère est palpable ; les lieux extérieurs ne sont pas en reste puisque l'on voyage beaucoup. Les personnages, que ce soit Jean, ses parents ou ses amis, sont bien travaillés. Et tout ceci au moment du Paris de l'exposition universelle, de ce nouvel édifice qu'est la Tour Eiffel, ce début du XXème siècle qui voit le monde se moderniser et se transformer. J'aime beaucoup cette période dans les histoires, où le passé est encore présent et où le modernisme fait peu à peu son apparition, c'est très intéressant.

Ce beau roman est assez court, les chapitres le sont aussi, les années passent à travers eux et cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Je me suis retrouvée happée par l'histoire et j'ai aimé suivre Jean dans sa quête journalière de bonheur malgré sa maladie. Il m'a profondément émue et touchée, il est impossible de rester insensible devant un tel parcours.

Alix d'Angalie traite avec beaucoup de poésie et une certaine nostalgie de l'amnésie, son message est également porteur d'espoir et teinté damour pour les personnes qui vivent cela ainsi que leur entourage.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, où l'on ne parle pas que de l'amnésie, d'autres sujets sont aussi abordés. Cela en fait un roman complet que je vous recommande.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Encore un beau coup de coeur en ce début d'année. Ce court roman est d'une beauté et d'une poésie !

L'univers en lui même est envoûtant. Un plongeon dans le Paris de la première moitié du XXe siècle, et surtout un semblant de huis clos au coeur de l'Opéra Garnier. Les spectacles, les petits instants de vie des machinistes qui oeuvrent dans les sous-sol et sous les toits, les légendes et superstitions... J'ai passé un moment hors du temps et formidable avec ces ouvriers artisans.

La thématique de l'amnésie est traitée de façon originale. La forme est proche de celle du journal intime, et au fil des semaines, des mois et des années, Jeannot nous conte sa vie. Et qu'est ce que j'adore suivre un personnage sur plusieurs années et le voir grandir ! Si ce n'est pas un format facile à utiliser, l'autrice le maîtrise avec brio. L'amnésie de Jeannot prend de plus en plus de place, et le tout est extrêmement touchant. Plus qu'oublier, Jean a peur d'être oublié.

Cette course contre la montre, à la recherche de son amour d'enfance, rend cette lecture addictive. Les sentiments sont doux, sincères, et authentiques. Et les émotions sont bien là.
L'amitié est également très présente, et m'a émue plus encore.

En bref, ce roman est un petit bijou, autant l'objet-livre que l'histoire de Jean. Presque un goût de pas assez ! L'atmosphère Belle Époque m'a donné la sensation d'être plongée dans l'un de ces vieux films qui vous rend nostalgiques alors même que vous n'y étiez pas.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Si je ne suis pas occupé par mon travail ou à admirer les répétitions du prochain ballet, je passe des heures à guetter l’arrivée de Léa, perché sur un rebord de fenêtre au dessus de la rue Scribe. Puis je me précipite devant ses pas jusqu’aux étages, où elle disparaît dans une salle décorée de lyres en métal sans m’avoir aperçu.
Parfois, j’arrive à voler une image par l’ouverture : ses yeux bleus, ses joues roses, ses cheveux blond foncé ou sa tenue poudrée.
Autant de couleurs qui me rappellent que mon existence ne se déroule pas seulement en noir et blanc, sur les pages des livres.
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— À un stade plus avancé de la maladie, même le sommeil peut induire ces effets, reprend le médecin. Au lieu de stocker les informations de la journée durant la nuit, votre cerveau en effacera.
— Vous voulez dire qu’à chaque fois que je dormirai, j’oublierai une partie de ma vie ?
— Il peut ne s’agir que de petites informations anodines, que vous utilisez peu. Hélas, c’est une maladie qui progresse rapidement, et un beau jour, vous oublierez des pans entiers de votre existence. Vos amis, votre famille…
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Qui est-tu ?
Où est-tu ? 
Ton visage s’efface comme les traces sur le sable, gracieuse silhouette évanouie dans la nuit
N’as-tu rempli mon âme de beauté que pour me laisser plus égaré ?
Je reste seul et ignorant dans un abîme de solitude, naufragé noyé dans ton souvenir
Toi qui partageais le souffle de l’océan
Ombre éphémère brodée d’éternité
Cruelle chimère, trompeuse sirène 
Pressée de t’évanouir
Partie sans me le dire. 
Pour le rêveur et pour toujours
Tu resteras
La jeune fille de la mer.
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J’aime une femme, et elle m’aime. Nous vivons  d’art et de petits travaux, nous voyageons librement. Je loue mes services dans les villes que nous traversons, je vends des toiles et récite des poèmes là où il se trouve des mélomanes pour les apprécier, et Lili exerce ses talents d’aide-soignante là où ils sont requis.
Je me rends compte que j’ai peut-être trouvé le bonheur auquel j’aspirais tant.
Je n’ai pas besoin de Léa.
Juste d’une femme qui m’aime.
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Une silhouette discrète au creux des rochers, à peine dérangée par ma présence, cheveux voletant dans la brise, et jupon au ras de l’eau. Pieds nus au dessus des vagues, une jeune fille contemple l’océan.
Sous la lumière fusant des nues, son teint me semble opalescent ; ses traits paisibles la font ondine. À mon insu, je souris de cette image et l’imagine créature surnaturelle venue apprécier un instant la splendeur terrestre.
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