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Guy Corneau (Préfacier, etc.)
EAN : 9782761926959
249 pages
Editions de l'Homme (25/02/2010)
3.89/5   495 notes
Résumé :
Apprenez à dire non à temps, dans la bonne mesure et à la bonne personne !
Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu'à leur exprimer simplement la vérité de ce qui se passe en nous. Nous avons appris à être complaisants,à porter un masque, à jouer un rôle. Nous avons pris l'habitude de dissimuler ce qui se passe en nous afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent plutôt que de nous exprimer tels que ... >Voir plus
Que lire après Cessez d'être gentil, soyez vrai !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 495 notes
« Je n'ai pas les mots pour dire ma solitude, ma tristesse ou ma colère. Je n'ai pas les mots pour dire mon besoin d'échange, de compréhension, de reconnaissance. Alors je critique, j'insulte ou je frappe. Alors je me pique, je picole ou je déprime. »

L'auteur commence fort dès les premières lignes et démontre combien la définition très précise de nos besoins peut nous amener à organiser notre vie habilement, à communiquer de façon non violente.

Personnellement je n'aurai pas choisi ce titre. Il ne s'agit pas de cesser d'être gentil. Il faut être gentil tout en restant à l'écoute de nos sentiments, de nos attentes, de notre personnalité. En réalité il faut cesser d'être « Trop » gentil, cesser de dire oui à toute sollicitation extérieure sans discernement. Cesser de s'effacer systématiquement. le « oui » n'a de valeur que s'il s'oppose au « non ». Pour cela il faut bien sûr savoir dire non.

Pour être vrai, en totale harmonie avec nos besoins l'auteur nous donne quelques conseils étayés et astucieux : S'affranchir du regard des autres, des préjugés, des jugements, des habitudes, de ses peurs, de ses difficultés à s'imposer. Ne pas émettre de préjugés, tordre le cou à ses craintes. Faire ce que l'on sait faire, ce que l'on peut faire, ce que l'on aime faire.

Vivre en pleine conscience, être à notre écoute ce qui n'empêche pas d'être à l'écoute des autres mais en totale symbiose. .Prendre soin de nous-mêmes ne veut pas dire qu'il ne faut pas prendre soin des autres. Evoluer avec aisance en toute sécurité et dans la bonne humeur nous permet ensuite d'entretenir des relations très agréables avec les autres.

L'auteur propose de se mettre au travail séance tenante. Retrouver ses propres rails, être à l'aise. Trois minutes, trois fois par jour. Trois minutes d'écoute de ses propres besoins sans jugement, sans reproche, sans conseil, sans tentative de solution. Trois minutes d'état des lieux de soi-même. Trois minutes d'écoute en profondeur.

Thomas d'Ansebourg illustre cette communication non violente par une citation de Khalil Gibran : « Qu'est-ce que le mal sinon du bien torturé par sa propre soif ? » C'est beau. C'est éloquent. C'est Gibran.
Je vous invite à écouter sur le site de l'auteur une interview très récente où il parle de la différence entre quelqu'un d'instruit et quelqu'un d'intelligent. Savoureux surtout lorsqu'il parle des politiques. Ceci est un aparté sans rapport avec le livre.
Un auteur plein de bon sens, bon sens qui nous échappe parfois il faut l'avouer.........
Mais bon sang, c'est bien sur..........

Ce n'est pas la liste de ses envies mais la liste de ses besoins, de ses choix, de ses priorités, de ses sentiments.
C'est le second livre de l'auteur que je lis.
Après avoir été avocat à Bruxelles, conseiller juridique en entreprise, animateur dans une association de jeunes filles en difficulté .Il donne des conférences et des formations au Maroc, en Europe et au Québec. Un homme de terrain reconnu et apprécié. Un ouvrage qui peut être très utile.
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Cessez d'être gentils, soyez vrai !
Oui, mais le problème est que : 1/ Je suis Gentille 2/ Je suis Vraie
Dois-je donc cesser d'être gentille, Monsieur D'Ansembourg ?
Pourquoi devrais-je endosser une Autre Nature ?
Que celle d'offrir mon aide spontanément à Autrui ?
Que celle de partager, sans hésiter, le meilleur comme le pis avec Autrui ?
Que celle de jouer la Carte de L'Authenticité ?
La GENTILLESSE n'est-elle pas l'accessoire essentiel du coeur ?
Alors, comment s'en détacher, dîtes-moi ?
« Cessez d'être gentils… » dîtes-vous ?
Il y a un risque à trop étreindre son prochain, n'est-ce pas ? Oui, bien sûr… Je sais…
Je ne suis pas convaincue que la lecture de votre livre me donne les Armes, euh non pas les Armes par pitié!! plutôt la Clé pour appréhender les pensées d'une personne malveillante !!
Luire rime avec Sourire pour Moi / Luire rime avec Nuire pour Elle.
Je suis VRAIE / Elle est FAUSSE.
Je me remets en question / Elle n'a aucun scrupule .
J'ai lu votre livre / Elle ne soupçonne pas même son existence !!!

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C'est un très bon bouquin sur la communication, un peu de la même eau que "les mots sont des fenêtres ou bien des murs". Mais mais mais, comme je l'ai déjà dit au sujet de cet autre livre, la communication non violente, certes, est très utile quand celui d'en face veut également communiquer.
On oublie trop souvent que ce n'est pas toujours le cas, en fait. Il est des gens dont le but n'est pas de communiquer mais de dominer quoi qu'il arrive, et (souvent) de détruire.
Avec ces personnes-là ("les gens du mensonge", dirait Scott Peck), vous pourrez tenter d'appliquer toutes les méthodes que vous voulez, rien ne passera, et rien ne se passera. C'est un peu trop souvent passé sous silence dans ce genre de livre, malheureusement. A compléter par des lectures sur les manipulateurs et autres destructeurs...
Comme souvent, ce ne sont pas les gens qui en auraient le plus besoin qui lisent ces livres, car pour lire cela, il faut se poser des questions. Et pas mal de nos contemporains ne s'en posent aucune...
Quand je vois à quel point les médecins censés communiquer avec leurs patients (une de mes tantes est gravement malade) sont indigents dans ce domaine et devraient suivre maintes formations sur le sujet, je me dis qu'on n'a pas le c** sorti des ronces, pardonnez l'expression. Dans notre société, la "communication" dans les relations humaines est censée "aller de soi", mais il n'y a rien de plus faux que ça...
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Un livre intéressant, qui donne à réfléchir et envie de s'essayer à un autre mode de communication. Mais dans la pratique, ça semble un peu plus compliqué à mettre en oeuvre !

J'ai adoré les nombreux exemples qui jalonnent le livre, et je me suis vraiment retrouvée dans certaines idées. Il y en a même qui m'ont fait l'effet d'une baffe, tant cela semble logique, mais pourtant je n'avais jamais pris le temps de m'y attarder.

Tout d'abord, il y a cette idée principale d'écouter nos sentiments et besoins, pour mieux être à l'écoute de ceux des autres. Je me suis rendue compte alors que mon manque de patience envers les problèmes des autres actuellement venait à vrai dire d'une frustration qui m'était propre. Depuis ce livre, j'essaie de chercher, pour moi comme pour les autres, les besoins éventuels que cachent une réaction, plutôt que de m'en agacer, ou autre réaction inappropriée.
Et pour se concentrer plus précisément sur une émotion (la colère), Thomas d'Ansembourg décrit très bien la peur des conflits : "Dans la peur du conflit se reflète encore la quête désespérée de l'approbation de l'autre. Si nous ne nous donnons pas à nous-même une appréciation mesurée, juste, nous risquons bien de passer notre vie à quêter désespérément auprès des autres une appréciation démesurée". Ainsi, pour lui, "notre propre colère est vécue comme une menace : vais-je encore être aimé si je montre ma colère ?".
Un autre point de réflexion qui m'a parlé, c'est celui sur le fait que nous avons appris à faire, et non pas à être. Nous sommes dans une société où on nous a appris à toujours être dans l'action, on se sent toujours obligé de "faire quelque chose". Or parfois, il faudrait au contraire ne rien "faire", mais écouter ce que l'autre a à dire.

Il parle beaucoup de la peur, par rapport au regard de l'autre, qui nous pousse donc à enfermer notre colère, à correspondre à une certaine image (de la bonne fille, du bon garçon, de la bonne maman, du bon employé etc.), nous poussant à vouloir bien faire… et cette peur nous pousse aussi à rejeter l'indifférence :
"Nous avons peur de constater notre différence. Nous l'évitons ou la refoulons. Ce faisant, nous nous entraînons peu à accueillir la différence de l'autre. Face à la différence de l'autre, que faisons-nous ? Nous l'évitons ou la rejetons. Nous tolérons l'autre dans la mesure ou il est "même" et où il "m'aime". Pour ce faire, nous rencontrons alors davantage les gens qui pensent comme nous, parlent comme nous, s'habillent comme nous, croient ou prient comme nous, font les mêmes choses que nous… C'est rassurant !"

"On m'aime ou on "même" ?"

Donc de nombreux points intéressants sont soulevés dans ce livre. Néanmoins, je ne pense pas (et l'auteur le dit lui-même) que cela suffise au changement. de plus, sans quelqu'un pour nous guider dans la pratique, c'est assez difficile à appliquer. J'ai tenté l'expérience mais ça a été un gros flop. A vrai dire, j'ai même provoqué une dispute (ce qui est le but inverse de l'exercice, puisqu'on parle de communication non-violente). Mais je ne désespère pas, et à force d'essayer, je trouverai probablement la recette pour rendre tout cela plus naturel (ou je l'espère pour mon entourage, sinon il risque de ne pas trop apprécier).
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J'ai découvert ce petit livre lors d'une formation, dans le cadre professionnelle, sur l'estime de soi et l'assertivité. Il était présent dans la bibliographie. Deux jours de formation, c'est un peu court. Pour cette raison, j'ai voulu approfondir le sujet en débutant par une version illustrée très simple d'accès d'un manuel précédent de l'auteur.

En effet, la nouvelle version est née de la rencontre entre Thomas d'Ansembourg et d'Alexis Nouailhat qui était venu assister à l'une de ses conférences. Ce dernier s'était fait remarquer car il illustrait les propos du conférencier directement dans ses notes. Thomas d'Asembourg lui a donc proposé de participer à une nouvelle version de son manuel.

Qu'ai-je pensé de ce manuel? Il offre des notions qui ne sont pas évidentes pour ceux qui ne les maîtrisent pas : je pense que j'aurais été perdue si j'avais débuté par le manuel initial. La version illustrée est donc beaucoup plus légère, simple et grâce aux dessins, permet de mieux retenir ces notions. Il s'agit d'une version beaucoup plus pédagogique pour celui qui veut débuter.

De plus, j'ai lu ce manuel une seule fois et au gré des parcours quotidiens dans les transports en commun. Vous en conviendrez, ce n'est pas vraiment idéal pour assimiler ces nouvelles notions. Il faudra donc que j'y revienne plusieurs fois.

En conclusion, la version illustrée de Cessez d'être gentil, soyez vrai est un livre que je recommanderai car il est simple, pédagogique et offre une nouvelle vision à son lecteur sur sa relation à soi et aux autres.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Je suis personnellement frappé de voir combien la peur a longtemps imprégné la plupart de mes rapports, de mes relations humaines : peur de ce que l'autre pense, peur de ce qu'il ne pense pas, peur de ce qu'il dit, peur de ce qu'il ne dit pas, peur d'un excès de paroles, peur d'un silence trop long, peur d'un manque d'amour, peur d'un excès d'amour, peur de parler, peur de taire, peur d'être seul, peur d'entrer en relation, peur de n'avoir rien à faire, peur d'être débordé de travail, peur de plaire, peur de déplaire, peur de séduire... Bon sang, que de peurs! Et que d'énergie consacrée à combattre ces peurs!
Il m'a fallu longtemps pour réaliser que toutes cette énergie "bouffée" par la peur n'était donc plus disponible pour l'action, la création, pour être, simplement.
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Je propose la méthode suivante : trois minutes, trois fois par jour d’écoute de soi-même sans jugement, sans reproche, sans conseil, sans tentative de solution. Trois minutes pleines de présence à vous et non à vos projets ni à vos préoccupations. Trois minutes pour faire le point de votre état des lieux intérieur sans essayer de rien changer. Trois minutes pour vous relier à vous-même, vérifier que vous vous habitez bien. C’est de cette qualité de présence à vous-même que pourra naître la qualité de présence à l’autre.
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Grandir ensemble, en couple, en famille, entre amis, au sein d'une équipe de travail, est certainement la source d'une des satisfactions les plus profondément nourrissantes. Aimer l'autre comme il est veut aussi dire que nous nous intéressons à lui et que nous accueillons ce qu'il devient ou pourrait devenir. C'est aimer l'autre avec tout son potentiel de croissance, d'ouverture, de diversification. Je vois tant de couples ou de familles dans lesquels chacun et chacune s'est mutuellement enfermé dans des rôles, en arrêtant ou en limitant ainsi fortement tout processus d'évolution personnel et interpersonnel. L'anesthésie s'y installe vite. Qu'est-ce que l'amour, sans le respect ?
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Ainsi notre bonheur, notre bien être ne vient pas de ce que nous possédons, ni de ce que nous faisons mais de comment nous le vivons! notre relation avec les êtres, les activités et les choses.
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Pour être aimé et avoir ma place dans ce monde, je dois faire non pas ce que je sens ni ce que je voudrais, mais ce que les autres veulent. Être vraiment moi-meme, c'est risquer de perdre l'amour des autres.
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Videos de Thomas d'Ansembourg (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas d'Ansembourg
Les classiques des Éditions de l'Homme présentés par nos éditrices.
Plus d'infos sur le livre : https://bit.ly/cessez-detre-gentil-soyez-vrai
Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu'à leur exprimer simplement ce qui se passe en nous. Afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent, nous avons appris très jeunes à porter un masque qui dissimule ce que nous éprouvons. Cette façon de faire nous coupe toutefois de nous-mêmes et, tôt ou tard, de l'autre. Ainsi s'amorce le cycle d'une violence silencieuse mais dévastatrice, la non-écoute de soi menant avec le temps à la non-écoute des autres et le non-respect de soi, au non-respect de l'autre.
Cessez d'être gentil, soyez vrai! est le seau d'eau fraîche qui nous aide à émerger d'une somnolente inconscience. Ayant lui-même contribué à faire connaître la Communication NonViolente dans de nombreux milieux, où elle est aujourd'hui solidement implantée, Thomas d'Ansembourg montre avec clarté comment la tendance à s'ignorer ou à méconnaître ses propres besoins conduit à se faire violence et à reporter sur d'autres cette violence, transformant un phénomène individuel en un véritable enjeu de santé publique.
Des milliers de lecteurs l'affirment: ce livre, plein de bienveillance et d'humanité, est un outil majeur de connaissance de soi qui permet de changer significativement la relation à soi et aux autres, et de rendre les conflits féconds. On y trouve une invitation souriante à désamorcer la mécanique de la violence là où elle s'enclenche toujours: dans la conscience et le coeur de chacun.
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