Voici un livre issu d'un collectif qui fait oeuvre de sensibilisation, de découverte et qui serait utile dans nos établissements scolaires.
Je rêve du jours ou nous serons préoccuper d'enseigner le bonheur...
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De ces contes qui nous font parfois rire, nous retenons que si l'homme est plus fort que la femme, celle-ci détient cependant le pouvoir de le faire chavirer par les plaisirs de la table et de la chair. Le conte de la princesse des Nides nous enseigne que c'est en comprenant l'histoire et les sentiments de l'autre que l'on parvient à toucher son coeur. Je retiens de L'anneau magique qu'un bonheur apparent peut devenir une grande source de souffrance mais s'avérer être une voie d'accès au paradis.
Il était un jour un homme qui, après avoir médité une pleine année dans une grotte du désert, s'en alla frapper à la porte de sa bien-aimée. Derrière la porte close, il entendit la voix de sa bien-aimée qui disait : « Qui est là ? » L'homme droit, sur le seuil, répondit : « C'est moi ». Et derrière la porte close, il entendit la voix de sa bien-aimée qui disait : « Il n'y a pas de place pour toi et moi dans la même maison ». Alors cet homme droit, cet amant véritable, s'en retourna au désert, pour une pleine année encore il médita. Quand il eut médité une pleine année encore dans cette grotte du désert, il s'en revint frapper à la porte de sa bien-aimée. Et à nouveau derrière la porte close, il entendit la voix de sa bien-aimée qui disait : « Qui est là ? » L'homme droit, sur le seuil, répondit : « C'est toi-même », et la porte s'ouvrit.
Trois hommes sont en train de casser des cailloux. Un promeneur observe ces trois hommes et constate que leur façon de travailler et leur attitude sont radicalement différentes. Le premier semble souffrir beaucoup et dit : « Ce métier est stupide, je suis mal payé et malheureux ». Le second fait son travail de façon mécanique : « Ce métier n'est pas terrible mais il me permet de gagner ma vie ». Le troisième affiche un visage radieux et travaille avec entrain : « Je bâtis une cathédrale ».
Le fait est le même, le geste est le même, le réel aussi, mais la signification attribuée au travail des cailloux métamorphose complètement la manière dont il est perçu.
Nous avons tous différents besoins, qui le plus souvent ne sont pas respecté. Le premier institue la nécessité de se dire avec des mots à soi, pas ceux que l'on aurait empruntés ou qui nous auraient été dictés. Nous avons ensuite besoin d'être entendu, et paradoxalement ce sont souvent dans les relations les plus vitales que nous nous sentons le moins entendus. Le besoin d'être reconnu est tout aussi important : être reconnu non pas uniquement dans ce que je fais, mais aussi dans ce que je suis. Nous avons besoin d'intimité, de moments pour se retrouver seul avec soi-même. Le besoin de rêver constitue l'ultime nécessité. Besoin de rêver que demain sera meilleur qu'aujourd'hui.
Lâchez tous vos ressentiments. Ils sont semblables à des poisons et polluent toutes relations. N'entretenez plus vos accusations ; ne ruminez plus vos rancoeurs. Renoncez surtout à vous disqualifier et tâchez de ne plus succomber au malin plaisir de la plainte et des regrets.
L'amour-don, c'est être sans attente tandis que le bonheur, c'est être là « à la bonne heure », c'est-à-dire ne pas attendre, ne pas faire attendre. Si l'on attend que le bonheur soit toujours pour plus tard, on ne fait qu'attendre l'autre ou les autres qui pourraient être là pour nous, attendre les rendez-vous avec soi-même, toutes ces possibilités d'être dans le mouvement de la vie à la « bonne heure ».
Les classiques des Éditions de l'Homme présentés par nos éditrices.
Plus d'infos sur le livre : https://bit.ly/cessez-detre-gentil-soyez-vrai
Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu'à leur exprimer simplement ce qui se passe en nous. Afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent, nous avons appris très jeunes à porter un masque qui dissimule ce que nous éprouvons. Cette façon de faire nous coupe toutefois de nous-mêmes et, tôt ou tard, de l'autre. Ainsi s'amorce le cycle d'une violence silencieuse mais dévastatrice, la non-écoute de soi menant avec le temps à la non-écoute des autres et le non-respect de soi, au non-respect de l'autre.
Cessez d'être gentil, soyez vrai! est le seau d'eau fraîche qui nous aide à émerger d'une somnolente inconscience. Ayant lui-même contribué à faire connaître la Communication NonViolente dans de nombreux milieux, où elle est aujourd'hui solidement implantée, Thomas d'Ansembourg montre avec clarté comment la tendance à s'ignorer ou à méconnaître ses propres besoins conduit à se faire violence et à reporter sur d'autres cette violence, transformant un phénomène individuel en un véritable enjeu de santé publique.
Des milliers de lecteurs l'affirment: ce livre, plein de bienveillance et d'humanité, est un outil majeur de connaissance de soi qui permet de changer significativement la relation à soi et aux autres, et de rendre les conflits féconds. On y trouve une invitation souriante à désamorcer la mécanique de la violence là où elle s'enclenche toujours: dans la conscience et le coeur de chacun.
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