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EAN : 9782253173489
216 pages
Le Livre de Poche (29/05/2013)
3.39/5   67 notes
Résumé :
Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttières, un sens certain de la répartie, de l'insolence. Elle habite Paris, travaille dans une agence qui organise des séminaires d'entreprises. Affectivement, elle papillonne. La maternité ne l'intéresse pas, elle aime les sorties, les grasses matinées... Elle, c'est Mathilde, avant de rencontrer Jean-Jacques. Lui, est divorcé, vit en banlieue, a quarante-cinq ans et deux enfants. Son fils Vincent a seize ans et Ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un premier roman très contemporain.
Mathilde, trente- deux ans, bon job, ultra- urbaine, parisienne , célibataire endurcie collectionne les aventures et les EX : Antoine, Fred, Julien .....j'en passe ..

Elle rencontre Eugène : quarante - cinq ans, divorcé de Françoise , deux enfants , Vincent , quinze ans, Chloé , «  La Princesse » bientôt onze.

Elle tombe sous le charme d'Eugène : mal lui en prend ...

On suit , un brin amusé ...ses multiples aventures cocasses ou pathétiques , hilarantes parfois, c'est selon, , car, malgré sa bonne volonté, son envie de bien faire Mathilde ne réussit pas à trouver sa place au coeur de ce quatuor infernal : claquements de portes, rivalité, jalousie , méfiance , toutes petites victoires remportées à l'arrachée pour presque aussitôt une nouvelle tuile.

Car les chéris , ces sales gosses sont exécrables, odieux , maussades ou capricieux , égocentriques et méfiants , des petits tyrans irrespectueux , auprès d'un père faible , encore soumis au jugement de son Ex, Françoise .
Cette énergie veine déployée par Mathilde l'épuise. Elle a sans cesse l'impression d'être le dindon de la farce ...

L'auteure met le doigt sur un phénomène de société : les familles recomposées——-plus d'un million d'enfants en France vivent sous le même toit avec un parent ou un beau - parent ——


Sur le mode de la dérision , l'auteure a l'air de savoir de quoi elle parle !

Entre comédie amusante, roman du quotidien , récit d'humeur,«  Marâtre  » porte un regard caustique sur ce sujet compliqué, à priori ....

Le style est vif , léger, alerte , agaçant parfois, on déguste ce court récit le sourire aux lèvres...
Drôle, incisif, d'une grande justesse, ironique , simple, vite lu, sans prise de tête , à lire allongé sur le sable ou dans son transat , un bon moment de détente ....
Emprunté à cause du titre intrigant et de la première de couverture amusante à la médiathèque.
Aux Éditions Fayard .

«  Tu confirmes la règle . Les belles- mères sont complètement paranos.
Le grand jeu d'un de mes potes , c'est de fixer la nouvelle nana de son père. Il ne dit rien. Il la regarde.
A chaque fois, elle baisse les yeux » ....
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A 32 ans, Mathilde collectionne les aventures, de préférence avec des hommes mariés. C'est tranquille, ça n'engage à rien, on a moins de chaussettes à laver, pas de jeans à longues jambes à repasser, on peut s'enrouler à 360° dans la couette la plupart du temps, etc. D'autant que son "horloge biologique" ne lui demande rien, ni mariage, ni bébé.
Par contre, quand Mathilde tombe raide-dingue d'un quadra papa de deux adolescents, adieu le confort. Désagréable de croiser l'ex de temps en temps, déjà - car un bon père ne coupe pas les ponts avec la mère de ses enfants. Très délicat de supporter les chérubins le week-end et plus. Les sales gosses sont devenus méfiants, maussades, odieux avec les conquêtes paternelles à force d'en voir défiler, et d'autant plus capricieux que leur père les pourrit-gâte, tout coupable de les avoir abandonnés.

On apprend dans la présentation que l'auteur rédige des articles pour la presse féminine*. Sachant cela, on tombe d'un peu moins haut en découvrant le style à la fois vif, "drôle" et cucul, façon : 'Hey, les filles, on est entre copines, on se dit tout, sans chichis, on rigole bien, les mecs (ces lâches, ces mous, ces mufles) n'entendent pas. D'façon sont trop lourds pour comprendre. Bon, heureusement mon meilleur copain est homo et il est courageux, lui.'
[ ... Indispensable, le meilleur copain homo dans ce genre de roman :
1/ pour se confier
2/ homo, ni hétéro ni bi- sinon ça aurait fini (ou commencé) par des étreintes torrides, donc pas d'histoire d'amour compliquée ici. C'eut été (peut-être) dommage ... ].

Bref, une fois acclimaté à ce ton, on peut trouver le livre plaisant, et/ou vite s'agacer
Donc voilà : un petit roman pas captivant dont on a quand même envie de connaître la fin. Et comme il est facile à lire et court, pas besoin de trop se forcer.

* A noter, dans cette présentation, la mention d'un stage de l'auteur au journal l'Humanité - jolie preuve d'éclectisme.
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C'est la couverture de ce roman qui m'a complétement fait craqué!
Et je dois dire que l'auteure : Caroline de Bodinat, tape fort pour un premier roman car il est très prometteur.

On y suit une héroïne, Mathilde, dans laquelle je pense toutes les femmes (ou du moins une grande partie) pourront se retrouver. Elle est dynamique, marrante et manque de bol (sans aucun jeu de mot avec la couverture) elle tombe amoureuse d'un pere de famille divorcé avec deux adolescents pour le moins difficile. Elle va tout faire pour etre acceptée... mais ca ne sera pas simple tous les jours pour elle.

J'ai beaucoup aimé l'écriture. Ici pas de mélo, on est loin des belles histoires romantiques avec des enfants angéliques.... Non l'auteure fait preuve de cynisme et d'ironie pour nous montrer au contraire que les familles recomposées, c'est pas toujours rose.

Le personnage de Mathilde est vraiment touchant et forcement on ne peux qu'être touchée par elle, par ses efforts, par se maladresses.... Tandis que forcement, les deux enfants sont exécrables, on aime vraiment les détester.... Je ne suis pas encore maman mais je ne suis vraiment pas pressée d'avoir des ados a la maison.

En tout cas, Caroline de Bodinat reste une auteure a suivre et je vous recommande a tous ce premier roman très réussi.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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C'est un fait avéré, le modèle familial père-mère-enfant(s) sous le même toit est en mutation ces dernières décennies. Si le divorce met à mal la relation de l'enfant avec ses parents, la présence d'un beau-père ou d'une belle-mère dans le foyer envenime souvent la situation. Un million d'enfants seraient concernés par ce « phénomène », véritable séisme dans leur existence.
Caroline de Bodinat a pris le parti de se placer du côté de la marâtre, qu'elle nomme volontairement ainsi, par causticité. Ce nom rappelle évidemment la méchante belle-mère de contes de fées – Blanche-Neige, Cendrillon... – avec la connotation péjorative de mauvaise mère.
Mathilde, la trentaine avancée, célibataire sans enfant, un bon job, des histoires sentimentales sans lendemain – dont elle semble se satisfaire – , tombe sous le charme d'Eugène, la quarantaine triomphante, un très bon job, divorcé, deux enfants – Vincent quinze ans et Chloé bientôt onze – dont il a la garde le week-end, et de nombreuses aventures bien entendu.
La jeune femme, amoureuse, est sur son petit nuage... mais cela ne va pas durer. Entre les rejetons d'Eugène qui lui en font voir de toutes les couleurs, la culpabilité de ce dernier qui les voit si peu et son ex-femme qui veille sur ce petit monde, Mathilde galère à trouver sa place. Elle est pourtant persévérante et pleine de bonne volonté, se plie en quatre pour leur plaire, lit des bouquins sur les familles recomposées, met en place des stratagèmes pour les distraire...
Mais toute cette énergie déployée est vaine, l'indifférence totale règne du côté des enfants. Mathilde s'épuise. Quant à Eugène, il ne parvient pas à la soutenir dans cette épreuve, complètement tiraillé entre ses sentiments pour elle et l'amour qu'il éprouve pour ses enfants.
Sur le mode de la dérision, l'auteure exprime avec un ton juste et sensible la complexité à « recréer » une cellule familiale, en posant des limites, en inventant des règles, en déstabilisant le moins possible la cohésion de ladite famille. Et elle dédramatise : aucun pathos n'émerge de ce roman, on perçoit plutôt le regard bienveillant et amusé de Caroline de Bodinat, qui, on le sent, doit savoir de quoi elle parle.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Il me fallait un livre léger et drôle pour me changer de ma lecture précédente. Celle-ci était une bonne surprise, certes, mais elle n'en était pas moins très hard. J'ai donc opté pour ce petit livre de 210 pages afin de me faire un peu oublier la violence du thriller de Maxime Chattam. C'est chose réussie puisque je l'ai lu quasiment d'une traite, le sourire aux lèvres. Caroline de Bodinat partage avec nous les tribulations de son personnage, Mathilde, une trentenaire qui travaille dans la com et va tomber amoureuse de l'un de ses clients. Si Eugène a tout de l'homme parfait pour plaire à la pétillante Mathilde, c'était sans compter ses enfants, Vincent et Chloé, qui vont faire de sa vie un enfer. Ils ne vont d'ailleurs pas s'en priver puisque leur père les excuses de tout. La pauvre Mathilde, malgré ses efforts, a bien du mal a trouver grâce à leur yeux même si elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Étant une enfant de parents divorcés, je ne me suis pas du tout reconnu en Vincent et Chloé que j'ai trouvé "pourris-gâtés" par leur parents (la mère, Françoise, ayant elle-aussi sa part de responsabilité). Mathilde que je trouvais très agréable et dynamique au début de son couple avec Eugène m'a vraiment attristé lorsqu'elle fait le bilan de sa relation. Il faut dire que se retrouver du jour au lendemain à gérer deux enfants, voire deux ados, n'est pas chose facile surtout lorsqu'on a jamais été dans cette situation-là avant. Alors si en plus le père et accessoirement l'amant de la belle n'a même pas une once de compassion, la situation peut vite virer au cauchemar. Je peux comprendre que ses enfants passent avant tout (même si je n'ai pas connu ça en tant qu'enfant) mais je me suis demandée si Eugène était vraiment amoureux de Mathilde pour la laisser dépérir à ce point puisqu'il ne la soutient jamais devant Vincent et Chloé et ne voit plus en elle que le côté pratique de la gestion des tâches domestiques. Heureusement que Mathilde a un ami-collègue, Philippe, et un patron, Gabriel, qui la pousse en avant sinon il aurait presque fallu fournir un paquet de Kleneex avec le livre tellement elle fait peine à voir. Non non, ce livre n'est pas un drame mais bien une comédie, je vous rassure. Philippe et Gabriel m'ont d'ailleurs bien fait rire (sans doute plus que les enfants d'Eugène) parce qu'il n'y a pas de méchanceté derrière leurs répliques cocasses et cinglantes mais plutôt l'envie de retrouver la jeune femme pétillante qui illumine leur quotidien professionnel. On sent une vraie camaraderie entre eux. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette histoire et qui a fait de ce livre une lecture-détente bien agréable...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
« – Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faîte par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompé et j'ai trompé. (…) Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer. Je vous prends avec vos défauts et je crève de soif, je commanderais bien une menthe à l'eau. »
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« – Mais t'assumes pas quoi ? Demanda-t-il en tentant de garder son calme.
– Tout, rien, les enfants... je n'assume pas le côté trois pour le prix d'un, cette sensation de toujours devoir quémander un signe, un sourire de leur part, une approbation de la tienne, Françoise que ne lâche rien, mon incapacité à m'imposer, tes chemisettes, les rouleaux de PQ qu'on se trimballe par lots de quinze, les samedis à l'Hippopotamus, tout ça. »
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Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faite par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompée et j'ai trompé. Alors, j'ai annulé le mariage avant d'envoyer le bon à tirer des faire-part. Je suis une butineuse, c'est vrai. Depuis que je vous ai croisé, les autres ne m'intéressent plus ou pas. Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer.
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-D'accord, c'est noté. Après, je vous invite à dîner.
-M'inviter à dîner ? C'est très aimable, mais dans quel objectif ?
-Comment ça ?
-Oui, c'est quoi, l'idée ? Parce que me sortir le grand jeu en m'invitant chez un étoilé et me couvrir de fleurs jusqu'à ce que je devienne votre maîtresse, si c'est ça votre idée, je vous en remercie, je suis très flattée mais ça ne m'intéresse pas.
-Et qu'est ce qui vous plairait au juste ?
-Au minimum, que vous m'épousiez. Après, on verra.
Philippe ôta subitement les pieds de son bureau, me cria tout bas « T'es malaaade ? ». De l'autre côté du fil, il y eut un blanc et des points de suspension.
-Je peux vous rappeler ce soit ? Je ne suis plus seul dans mon bureau.
-Vous trouverez mon numéro dans les pages blanches.
-Mathilde ?
-Oui.
-Vous ne demandez quand même pas à tous vos clients de vous épouser ?
-Seulement à ceux qui me trouvent lamentable. Vous êtes le seul. Bonne fin de journée.
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(...) j'ouvris mon ordinateur sur le monde merveilleux de Disneyland. Rubrique hôtels, quatre clefs d'or en forme de Mickey. Je fis dérouler le texte, m'arrêtai sur le panégyrique de la suite Cendrillon. Les tournures de phrases me filèrent le bourdon. "... vos pantoufles de vair se sentiront comme à la maison." Papiers peints surmontés de frises rose malabar, canapés en satin, bouillonnés de rideaux.
(p. 38)
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