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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après son "Danton" et son "Napoléon", mais avant son "Louis XIV", Saint Georges de Bouhélier nous donne, en 1934, sur la scène du théâtre national de l'Odéon, une "Jeanne d'Arc" dont Paul Reboux a pu écrire dans "Le Petit Parisien' qu'elle tenait beaucoup moins de la pièce de théâtre que du "Mystère" médiéval tel qu'on le donnait autrefois sur le parvis de Notre-Dame pour le grand esbaudissement du bon peuple de Paris.
C'est une oeuvre importante, presque monumentale.
Dans cette pièce, articulée en quatre actes et trente quatre tableaux, Saint Georges de Bouhélier a peint une longue et vaste fresque historique, à la fois naïve et précise, où peut se voir toute la vie de la "Pucelle", de sa naissance en Lorraine à sa mort à Rouen.
Saint Georges de Bouhélier adapte l'Histoire de façon discrète.
Il s'efforce de reconstituer la vérité.
Il comble les vides par l'imagination ou, mieux encore, par le raisonnement.
Il s'efforce de ramener la légende sur un plan plus humain.
Il excelle dans la peinture des moeurs, des intrigues politiques et religieuses.
Il montre une Jeanne d'Arc vivante, débordant de verdeur, de santé paysanne et d'ironique bon sens.
Il écrit une biographie impressionnante qui va puiser dans les grands noms de l'Histoire.
Jeanne, la première, est entrée dans la bastille de Tourelles, à Orléans.
Son étendard levé, elle a rassemblé autour d'elle tous ceux des notres qui se trouvaient là.
La victoire est à nous !
Ce qu'avait prédit "la Pucelle" va-t-être accompli.
Que mon bon cousin n'est-il pas là !
Il verrait combien Dieu protège ses armes....
Prisonnière, elle va devenir, impuissante, l'enjeu d'une querelle qui la dépasse entre la France et l'Angleterre, entre le clergé français et l'inquisition...
Sur la scène du théâtre de l'Odéon, de par l'abondance de la figuration, le faste des costumes et le cliquetis des armures, la mise en scène fut grandiose.
Pourtant, à la lecture, la pièce trouve, dans ce 357ème numéro de "La Petite Illustration", un nouvel intérêt.
S'inspirant d'une documentation rigoureuse, elle contient de nombreuses allusions et détails historiques qui, dans le tumulte et le mouvement de la mise en scène, peuvent avoir échappé au spectateur de l'époque mais qui tout naturellement s'offriront au lecteur ayant tout loisir de réfléchir.
"La Petite Illustration" avec ce numéro exceptionnel nous propose une flamboyante et héroïque imagerie de vitrail.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ysabeau, riant durement.- Une vachère au derrière crotté !
Une gueuse de village qui évidemment vit de sorcellerie ! (elle a l'air hagard)
Mais en attendant, il y a un fait, mon Charles va être sacré à Reims le 17 juillet et vous, qu'est-ce que vous faites pour vous opposer à son couronnement ?
Quels soldats avez-vous envoyés contre la Pucelle ?
Où lui avez-vous tenu tête ?
Avec ses bandes que commandent d'ignobles soudards, des hommes comme Gilles de Rais, la Hire et Flavy, que n'a pas fait Charles !
Quelles batailles n'a-t-il pas gagnées !
Et moi, il y a huit ans, j'ai signé avec vous le traité de Troyes et je vous ai remis tous mes intérêts....(tumulte)
Bedford, subitement impératif.- La séance est levée...
Ysabeau, bougonnant et s'en allant.- La séance est levée ! La séance est levée !
Mais en attendant rien n'est résolu, rien n'est résolu.....
Toute l'assemblée regarde sortir les princes. Fanfare.....
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Janvier 1421, nous sommes dans une salle du palais du Louvre.
On découvre le roi d'Angleterre et sa femme Catherine, Charles VI, roi de France et sa femme Ysabeau, puis le duc de Bedford, la duchesse de Bedford, sa femme et enfin le duc Louis de Luxembourg.
En face d'eux et de chaque côté de la chambre de justice sont assis les représentants du parlement, dont l'évêque Cauchon.
Une séance solennel se déroule.
Au centre de la salle, on voit le jeune duc de Bourgogne, Philippe le Bon et sa mère, la veuve de Jean sans Peur.
Ils sont là en qualité de plaignants.
Philippe debout, sa mère sur un tabouret....
(lever de rideau de la pièce extraite du n° 357 de "La Petite Illustration" parue le 8 décembre 1934)
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