AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Lignée tome 3 sur 3
EAN : 9782258080768
396 pages
Presses de la Cité (24/11/2011)
3.82/5   231 notes
Résumé :
Une nuit sans fin s'est abattue sur la Terre depuis l'apocalypse nucléaire déclenchée par le Maître.
Les vampires, qui ont proliféré à un rythme vertigineux, ont réduit les humains à l'état de bétail, car, à leurs yeux, seul leur sang a encore de la valeur. Un groupe de survivants résiste encore. Mais Ephraïm Goodweather, leur leader, n'est plus que l'ombre de lui-même : il ne s'est jamais remis de l'enlèvement de son fils et de la liaison entre sa petite ami... >Voir plus
Que lire après La lignée, tome 3 : La nuit éternelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 231 notes
C'est le dernier tome de la trilogie vampirique de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan après le Lignée et La Chute. Et quelle fin ! Contrairement au troisième roman décevant du Bourbon Kid, celui-ci est à la hauteur des deux précédents.

Quatrième de couverture : le sort de l'humanité repose désormais entre les mains d'un seul individu. Une nuit sans fin s'est abattue sur la Terre depuis l'apocalypse nucléaire déclenchée par le Maître. Les vampires, qui ont proliféré à un rythme vertigineux, ont réduit les humains à l'état de bétail, car, à leurs yeux, seul leur sang a encore de la valeur.
Un groupe de survivants résiste encore. Mais Ephraïm Goodweather, leur leader, n'est plus que l'ombre de lui-même : il ne s'est jamais remis de l'enlèvement de son fils et de la liaison entre sa petite amie, Nora, et son allié, Fet. Profitant de son désespoir, le Maître lui propose d'épargner son fils en échange de l'Occido Lumen. Dans ce très ancien manuscrit, préservé au prix du sacrifice du professeur Setrakian, se trouve la clé pour détruire le Maître. Ephraïm fera-t-il passer la vie de son fils avant le salut de l'humanité ? Mené à un rythme infernal, ce dernier volet offre à la trilogie « La Lignée » un finale magistral.

On y retrouve donc Ephraïm Goodweather en proie à ses démons qui se noie dans l'alcool pour oublier la perte de son fils Zack, Nora toujours fidèle à la résistance et son ami Fet et bien sûr le Maître et son clan de vampires qui ont colonisé le monde. Ils utilisent certains humains comme banque de sang et les exploitent dans des camps. D'autres tentent de survivre dans les villes démolies, sombres et vides de vie mais ils ont du mal à trouver de la nourriture et sont sans cesse pourchassés par les vampires. Nos amis, avec l'aide du vampire Quinlan, protègent l'Occido Lumen et tentent de le déchiffrer pour mettre un terme au règne du Maître. La chose n'est pas aisée d'autant plus que des querelles au sein du groupe vont venir perturber le peu d'espoir qu'ils ont encore.
Il y a toujours autant de suspense disséminé au fil des pages et les conditions de vie sont si misérables qu'on se demande comment ils ont fait pour tenir jusque là. La ville de New York n'est plus que le reflet d'ombres inanimées, tout est saccagé et abandonné. Ephraïm souffre effroyablement, il n'est qu'un fantôme qui survit grâce à son besoin de vengeance. Nora va voir d'atroces choses dans les camps pendant que Fet cherche désespérément un moyen de tuer le Maître.
Quinlan va jouer un rôle important et avec l'Occido Lumen, ils vont nous dévoiler de nombreuses informations sur les origines des vampires et sur l'histoire des Aînés et du Maître. Que de détails croustillants !
A lire absolument.

Deux extraits seulement pour ne pas trop vous en dévoiler :
Page 11 : A Times Square, on incinérait les cadavres sur des bûchers funéraires hauts de six mètres. Dans une odeur de barbecue sans équivalent à ce jour, la crème de Manhattan transformée en torches illumina les rues désertes et les vitrines des boutiques fermées. « Tout doit disparaître ».
Le Maître semblait avoir calculé avec précision le nombre de vampires nécessaire pour asseoir sa domination tout en conservant un équilibre subtil évitant de créer des besoins d'approvisionnement en sang insurmontables. Il procédait avec méthode et un grand souci de rigueur mathématique.

Page 62 : Au fil du temps, ce qui au début ressemblait à un kidnapping avait fini par prendre des allures de sélection. de distinction. Comme si on lui réservait une place de choix dans ce monde nouveau.
Parmi tous les autres, Zack avait été choisi. Pour quel dessein, il l'ignorait. Il savait seulement que l'être qui lui accordait ces privilèges représentait l'autorité absolue dans ce nouvel empire. Et il voulait Zack à ses côtés.
Les descriptions qu'il avaient entendues au sujet du Maître – un géant effrayant, un tueur impitoyable, le mal incarné – étaient toutes des exagérations évidentes. D'abord, pour un adulte, le Maître était de taille moyenne. Et pour un être âgé de plusieurs siècles, il paraissait presque jeune. Dans ses yeux noirs perçants, Zack devinait bel et bien un potentiel d'horreur prêt à se déchaîner si quelque chose ou quelqu'un attirait sa défaveur. Mais celui qui aurait l'immense chance, comme Zack, de plonger son regard dedans, découvrirait une profondeur qui transcendait l'humanité, une sagesse qui remontait à des temps immémoriaux, une intelligence connectée à un monde supérieur. le Maître dirigeait l'immense clan de vampires qui avait envahi la ville, le pays, le monde entier. Une ramée qui obéissait aux ordres télépathiques qu'il lançait depuis son trône dans le coeur marécageux de New York.
Commenter  J’apprécie          30
Suite et fin de la trilogie vampirique de Guillermo del Toro et Chuck Hogan, série qui se sera illustrée par des moments forts et d'autres plus en-dessous.
A l'issue de ma lecture, trois livres étaient sans doute trop pour traiter cette histoire qui aurait pu tenir en deux volumes.

Ce dernier tome s'illustre par un virage radical vers la dimension mystique des vampires, bien que celui-ci ait été légèrement ébauché dans le deuxième volume.
Après un démarrage laborieux auquel je reproche le côté rabâchage des deux premiers opus, les auteurs ont choisi de donner une grande part mystique aux vampires qui trouvent leurs origines dans la religion et sont liés quasi-directement à Dieu.
Sans être révolutionnaire car déjà abordé dans la littérature fantastique dédiée aux vampires, c'est déroutant pour le lecteur.
Pour ma part je ne m'attendais pas à une telle direction et j'ai eu un temps d'adaptation.
Je regrette que ceci ne soit intervenu que dans cette conclusion, tout comme certains thèmes traités qui ne sont qu'effleurés alors qu'ils mériteraient d'être approfondis (les camps de détention des humains par exemple).
Le Maître est fidèle à lui-même : "Chaque fois que je te regarderai, pour le reste de l'éternité, je verrai une reddition représentative de la faiblesse de ta race d'animaux civilisés." et a, pour l'instant remporté la manche, sauf qu'il cherche à acquérir l'Occido Lumen, seul manuscrit qui donne la façon de le détruire.
Plus présent dans ce volume, notamment par des dialogues, je trouve qu'il a perdu de son prestige et de la crainte qu'il pouvait inspirer.
C'est d'ailleurs un reproche global que je fais à cette trilogie, autant le premier tome faisait peur autant les deux autres ne m'ont plus procuré de frissons.
Les vampires avec leur dard sont devenus banals, les quelques scènes de violence ne sont pas aussi angoissantes et même la relation entre le Maître et Zack n'est pas aussi dérangeante et malsaine qu'elle devrait l'être.
Certains personnages ont franchement perdu de leur panache, à l'image d'Ephraïm que j'ai trouvé lamentable d'un bout à l'autre, avec le charisme d'une moule accrochée à son rocher, tandis qu'un Setrakian manque cruellement à l'histoire.
Ceux qui, à mes yeux, s'en sortent le mieux sont Nora et Fet, ils restent fidèles à eux-mêmes et à leurs convictions, ils sont la bouée à laquelle le lecteur peut se raccrocher sans avoir l'impression d'un troisième volume complètement déconnecté des deux autres.
Que dire de l'Enfanté, à part que l'idée était bonne mais pas assez développée à mon goût, un chapitre n'était pas suffisant pour faire le tour de ce personnage complexe et qui sera amené à jouer un rôle clé dans le dénouement.
J'ai vraiment eu la sensation au cours de ma lecture que les auteurs avaient de nouvelles idées mais manquaient de temps pour les explorer, alors ils les écrivaient, les survolaient, et passaient à une autre et ainsi pendant tout ce volume.
Il reste que malgré les reproches que je fais à ce roman, l'histoire devient captivante, une fois passé le début laborieux et répétitif, les événements s'enchaînent rapidement, sans doute un peu trop, et j'avais envie de connaître la fin.
J'espérais une fin un peu différente, en tout cas une qui ne finit pas dans la guimauve de bons sentiments avec des phrases telles que : "Quand on regarde en arrière et qu'on fait le bilan de sa vie, on se rend compte que l'amour a été la réponse à tout.", c'est un thriller fantastique avec un côté apocalyptique, pas une simple aventure romanesque.
Il reste New York, ville omniprésente dans l'histoire, et que j'ai pris plaisir à redécouvrir dans une vision apocalyptique : zoo de Central Park à l'abandon, Belvedere Castle en QG de Zack, les Cloisters celui du Maître lorsqu'il s'abrite des deux heures quotidiens de pseudo soleil, Harlem, les grandes avenues désertes, Macy's le plus grand magasin du monde à l'abandon, les buildings vides de toute personne.

"La nuit éternelle" clôt cette trilogie de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan mais me laisse un peu sur ma faim/fin, dans les deux sens du terme, et je dois bien avouer que ce dernier opus tout comme son prédécesseur n'ont pas eu l'attrait de la nouveauté et des frissons au cours de la lecture que m'a procurés le premier volume et qui reste pour moi le meilleur et le plus surprenant des trois.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Troisième tome et grand final de cette trilogie qui n'en finit pas de m'enchanter. C'est dans un état fébrile que j'ai démarré cette lecture.

Nouvel épisode et nouveau changement d'atmosphère : le premier tome nous proposait le monde dans lequel nous vivons, le deuxième tome démarrait dans un monde en proie progressivement aux vampires et l'issue semblait inexorablement sinistre. le troisième tome se déroule dans un monde pratiquement post-apocalyptique et il reste peu d'espoir à l'espèce humaine: le groupe de résistance menée par Setrakian est parvenu à acquérir le précieux Occido Lumen mais au prix de la vie de leur leader et cette perte semble avoir eu raison de la solidité même du groupe, les autres maïtres vampires ont tous été détruit suite aux explosions nucléaire sur leurs sols d'origine qui ont d'ailleurs plongé le monde dans une pénombre perpétuelle; prolongeant ainsi la période d'action des vampires et diminuant encore la liberté des résistants. L'humanité n'est tolérée que dans des zone d'élevage, usines à sang pour alimenter le Maître et ses cohortes. Bref tout va mal et vraiment mal!

On appréciera de voir dans les premier temps du roman comment les membres du groupe ont organisé une routine relative dans cet environnement hostile comme on en a vu peu. Je pense particulièrement à Eph et Gus. Ils ont changé. Pour survivre il ont dû se départir de nombreux sentiments humains tels que la miséricorde ou l'empathie. D'autre qu'eux ont d'ailleurs fait ce choix de la survie en collaborant avec les vampires, fournissant au Maître de nouvelles ressources. Zachary, le fils d'Eph, n'échappe pas à ces changements: capturé par sa mère à la fin du tome précédent, on le découvre adolescent humain grandissant dans un monde de vampire et hôte du Maître en personne. La perversion que le Maître fait naître en lui est dérangeante, elle nous fait peur et nous attriste mais semble inéluctable elle aussi, comme trop de plans élaborant par le vampire.

Pourtant l'espoir va pouvoir renaître, grâce à un personnage déjà présent dans "la chute" mais qui prendra un relief étonnant dans ce dernier tome et qui accompagnera l'équipe dans sa tentative de détruire le renégat. J'ai énormément apprécié ce personnage, cet Enfanté, issu de la lignée même du Maître mais échappant à son asservissement. J'ai adoré son histoire et chacune de ses manifestations car c'est vraiment un personnage captivant.

le seul bémol est que je n'ai pas avalé la genèse des Maître vampire telle que décrite dans l'Occido Lumen. Je parle de la genèse mythologique à la place de ces vampires, mais à ce niveau on achète ou on achète pas c'est chacun sa couleur. J'ai tout de même apprécié la naissance du maître et ses premiers pas dans le monde.

Volontairement je ne dirai rien de la fin. C'est une trilogie de haut vol dans la littérature de vampire, loin de la "bit lit" tellement plate et sans intéret pour moi.

Commenter  J’apprécie          20
Pour savoir comment j'en suis venue à jeter mon dévolu sur cette trilogie, n'hésitez pas à aller voir l'article entier sur mon blog, parce que c'est tout une histoire 😂.

Ma chronique est sur la trilogie composée de la Lignée, La Chute et La nuit éternelle.

En 2 lignes
Thriller fantastique voire horrifique suivant un petit groupe de personnes luttant contre le Maître, responsable d'une pandémie vampirique.

Ce que j'en pense
Je ne le savais pas avant d'entamer la trilogie, le mythe du vampire a été revu, la contamination se fait par infection virale et vire à la pandémie… lecture d'actualité donc!
Dans le premier tome on découvre la menace, on suit un petit groupe qui se forme rapidement afin de contrecarrer les plans du Maître.
Dans le second tome le même groupe se rend compte que malgré leurs efforts, l'invasion, oui à ce stade on peut parler d'invasion, a eu lieu à un niveau mondial, même si on ne suit que ce groupe situé à New York.
Dans le troisième tome, on retrouve nos personnages deux ans après ce que qu'on peut qualifier d'apocalypse, reste encore à en détruire son responsable…
J'ai beaucoup aimé la première partie du premier livre, quand certains vont trouver ça long moi j'ai aimé ce moment où on a compris que ce qui se passe n'est ni normal ni naturel ça vire au fantastique, on se doute on sait ce qui va arriver. Et ça va relativement vite, les personnages ne s'enferment pas dans le déni. Ensuite j'ai trouvé ça long, vraiment long, c'est bien écrit et malgré tout pas fluide, je ne lis pas très vite, mais là s'en était presque laborieux… j'étais vraiment contente, soulagée? d'arriver au bout des trois tomes. le style est lourd, parce que très très descriptif, j'ai eu l'impression de regarder un film en lisant, enfin une série, puisqu'il y en a une adaptation, The Strain. Je vais peut être tenter de la regarder, mais j'ai un peu peur de retrouver ces longueurs. Vous l'aurez compris, lecture très visuelle, encore plus que la lecture d'un scenario.
J'ai quand même été contente de retrouver un univers vampirique et découvrir une variante (tiens, on reste dans l'actualité) du thème qui se veut cohérente scientifiquement dans le récit. Il y a beaucoup de rapport au mythe du vampire, je me réfère au livre de Bram Stocker, les mythes et légendes vampiriques existaient avant, je ne vais pas vous faire l'historique. Je me réfère à Stocker qui selon moi avec son roman gothique a popularisé cette forme de non-mort. Il ne faut pas hésiter à creuser le sujet, c'est hyper intéressant. D'ailleurs je viens de lire le bel article de Goran, Dracula, de l'empaleur vlad III à l'empereur des vampires, de Matei Cazacu , ce livre est parfait pour qui veut en apprendre un peu plus. Les deux auteurs de la trilogie La Lignée, ont conservé les éléments principaux, un être sombre, ancien voire antique, qui vit la nuit ou dans l'ombre, les UV étant néfastes aux vampires, bien sûr l'absorption de sang de préférence humain, quelques contraintes de transport notamment sur les étendues d'eau, etc… malgré ces éléments, j'ai plus ressenti une « ambiance » zombies, que vampirique.
Les personnages ne sont pas tous aussi riches mais restent denses, le contraire aurait été surprenant vu les petits pavés formants la trilogie. L'équipe est composée du Dr Ephraïm « Eph » Goodweather, pas hyper charismatique, je ne me suis pas spécialement attachée à ce personnage, Abraham Setrakian bien plus intéressant, et complexe. Nora Martinez la collègue de « Eph », seul personnage féminin (si on met de côté l'ex femme de « Eph » à qui il va arriver des bricoles) et qui malheureusement fait potiche, Vasilyi Fet le dératiseur, personnage plutôt sympathique, et Augustin « Gus » Elizalde, un poil caricatural. On a le temps d'entrer dans leur histoire, passée, présente. Il y a des chapitres interludes racontant le passé de Setrakian, l'histoire du livre qui pourrait tout changer, ou l'origine des vampires version La Lignée.
Je suis peut être un peu dure avec les personnages et dans l'ensemble, c'est dû aux longueurs ressenties, les romans sont rythmés mais ce n'était pas haletant. Par exemple dans le premier tome, on suit une flopée de personnages tous dans des étapes du processus de contamination et transformation, dans un film ça aurai été une succession de plans rapides mais là comme tout est décrit, c'est long, rythmé, mais long!
Voilà peut être la limite réalisateur/auteur, en ce qui me concerne pour Guillermo del Toro, pour ceux qui ne le connaissent pas Guillermo del Toro est un réalisateur oscarisé, j'aime son univers visuel, au demeurant très particulier, j'ai adoré le labyrinthe de Pan et La forme de l'eau, mais je ne suis pas sûre de poursuivre avec ses livres.

En conclusion
Vous l'aurez compris j'ai trouvé ça long, pas mauvais, mais long (ça je crois que vous avez compris), et bien sûr il faut aimer les histoires de vampires, de celles qui ne sont pas des romances!
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Cette critique concerne l'ensemble de l'oeuvre, à savoir la lignée,la chute et la nuit éternelle. Je n'ai pas l'intention ici de reprendre le récit puisque celui-ci est largement détaillé sur le Web ainsi que dans la sérié "The Strain", mais aussi pour éviter des spoils malheureux !!!! Aussi,je vais simplement vous livrer mon impression après m'être plongé dans cette épopée apocalyptique.

Points positifs :
- Une nouvelle conception du mythe vampirique très intéressante et fourmillant de références scientifiques ;
- Des interludes historiquement fort constructives et ponctuant à merveille le récit dans son ensemble ;
- de l'action en continu avec très peu de temps morts ;
- Des passages vraiment haletants;

Points négatifs :
- Des personnages trop caricaturaux (ex : Gus)
- On part très vite dans l'ésotérisme et le religieux, cela frise le grand-guignolesque eu égard aux prémisses de l'intrigue ;
- (SPOIL), l'utilisation des armes nucléaires devient monnaie courant au fur et à mesure que l'intrigue progresse, c'est tout simplement ridicule ;
- Une traduction/écriture inégale (les difficultés imputables à une écriture à quatre mains!!!)

Bref, j'ai passé de très bon moments durant la lecture de cette trilogie, mais trop de défauts m'ont laissé un goût amer et impression plus que mitigée. Il est temps de passer à autre chose !!!
Commenter  J’apprécie          51

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Deux extraits seulement pour ne pas trop vous en dévoiler :
Page 11 : A Times Square, on incinérait les cadavres sur des bûchers funéraires hauts de six mètres. Dans une odeur de barbecue sans équivalent à ce jour, la crème de Manhattan transformée en torches illumina les rues désertes et les vitrines des boutiques fermées. « Tout doit disparaître ».
Le Maître semblait avoir calculé avec précision le nombre de vampires nécessaire pour asseoir sa domination tout en conservant un équilibre subtil évitant de créer des besoins d’approvisionnement en sang insurmontables. Il procédait avec méthode et un grand souci de rigueur mathématique.

Page 62 : Au fil du temps, ce qui au début ressemblait à un kidnapping avait fini par prendre des allures de sélection. De distinction. Comme si on lui réservait une place de choix dans ce monde nouveau.
Parmi tous les autres, Zack avait été choisi. Pour quel dessein, il l’ignorait. Il savait seulement que l’être qui lui accordait ces privilèges représentait l’autorité absolue dans ce nouvel empire. Et il voulait Zack à ses côtés.
Les descriptions qu’il avaient entendues au sujet du Maître – un géant effrayant, un tueur impitoyable, le mal incarné – étaient toutes des exagérations évidentes. D’abord, pour un adulte, le Maître était de taille moyenne. Et pour un être âgé de plusieurs siècles, il paraissait presque jeune. Dans ses yeux noirs perçants, Zack devinait bel et bien un potentiel d’horreur prêt à se déchaîner si quelque chose ou quelqu’un attirait sa défaveur. Mais celui qui aurait l’immense chance, comme Zack, de plonger son regard dedans, découvrirait une profondeur qui transcendait l’humanité, une sagesse qui remontait à des temps immémoriaux, une intelligence connectée à un monde supérieur. Le Maître dirigeait l’immense clan de vampires qui avait envahi la ville, le pays, le monde entier. Une ramée qui obéissait aux ordres télépathiques qu’il lançait depuis son trône dans le cœur marécageux de New York.
Commenter  J’apprécie          50
La capuche de son sweat-shirt noir rabattue sur la tête, l'Enfantée consultait l'Occido Lumen. la tranche argentée du livre était toxique pour son organisme vampirique, il le feuilletait avec précaution, à l'aide de la gomme d'un crayon. A présent, il caressait l'intérieur de la page du bout des doigts, à la façon d'un aveugle qui explore le visage de l'être aimé.
Ce document était sacré. Il relatait la création et l'histoire de la race des vampires, et contenait plusieurs références aux Enfantés. Comment réagirait un humain qui accéderait à un livre décrivant les secrets de sa genèse et fournissant les réponses à tous les mystères de la vie ? Les yeux rouges rubis de Quinlan parcouraient les pages avec intensité.
Commenter  J’apprécie          20
Manipulateur expert, le Maître savait provoquer chez lui cupidité, désir et envie de vengeance.
Commenter  J’apprécie          90
Quand on regarde en arrière et qu' on fait le bilan de sa vie,on se rend compte que l' amour a été la bonne réponse à tout.
Commenter  J’apprécie          60
La saveur du sang, la mort de la femme et la fluidité de cet échange de puissance lui procurèrent une extase absolue. Boire le sang, cette essence divine, et par là interrompre le flux qui charriait la présence de Dieu, emplit Azrael d'une frénésie. Il en voulait davantage.
Pourquoi Dieu lui avait-il refusé, à lui, Son favori, ce délice, l'ambroisie cachée dans ces créatures imparfaites ?
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Guillermo del Toro (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillermo del Toro
Guillermo del Toro revient en salles cette semaine avec “Nightmare Alley”, un film noir dans l'Amérique des années 1940. Régal de tous les instants, ou film infantilisant et bien trop long : nos critiques sont divisés.
Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤14EmqspwO9¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama
autres livres classés : vampiresVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (553) Voir plus



Quiz Voir plus

DURETE

Dans la mythologie Grecque qui est le dieu de la guerre

ARRES
ATHENA
HERCULE
ZEUS

1 questions
77 lecteurs ont répondu
Thème : Guillermo del ToroCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..