Une belle initiative des Éditions David : d'offrir la parole -en ce qui a trait à l'art du haiku- à des femmes innues d'une communauté de la Côte-Nord. Enfin un peu de réconciliation dans l'air. Il faut dire que la maison d'édition a fait de multiples efforts dans ce sens depuis au moins deux ou trois années, sinon davantage, en privilégiant souvent des projets qui débordent de la frontière purement québéco-franco-canadienne, pour donner des perspectives sur les minorités elles-mêmes liées, même au Coeur, d'Une véritable francophonie internationale, ou sinon, de simple humanisme, en bonne et due forme. Bravo, de beaux haikus, belle démarche, et surtout, le texte également transcrit en innu est preuve ici d'un immense respect, qui permettra aux autochtones de mieux enseigner leur patrimoine, dans leur propre langue.
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Écrire est devenu une forme de survie, car j’utilise un médium contemporain afin de parler de ma situation de femme innue chevauchant la réalité de deux peuples. Je dois immanquablement évoluer dans le monde de l’écrit afin de concilier mon passé et mon présent, afin aussi de construite ma propre identité. (Shan dak)
Relève la tête, regarde en avant, mets-toi en marche et va au bout de ton rêve !