Lady S, Tome 4 : Jeu de dupes

Même si Van Hamme s'octroie quelques facilités de scénario, l'efficacite de cet opus 4 est la pour nous le faire dévorer. Petit à petit se dévoile l'organisation qui se cache derrière Orion, ce qui fait penser à un James Bond qui se passerait uniquement en France.
Le dessin s'affirme encore un peu dans sa précision photographique, et avec des couleurs bien dosée, restitue une ambiance et un décor très réaliste.

Jeu de dupes… Voilà un titre qui pourrait coller à plusieurs albums de Lady S qui se retrouve toujours au milieu de quiproquos entre politique et espionnage. Son nouvel “ami” Orion lui collant aux basques à chaque occasion, elle en sait un peu plus sur le CIRCAT dont il est membre. Mais les américains ne vient pas d'un bon oeil cette pseudo-agence de contre-espionnage empiéter sur leur hégémonie sur le monde occidental. Pour en savoir davantage ils vont donc organiser l'enlèvement de Fitzroy, son père adoptif, pour avoir un levier sur notre jeune et jolie blonde. Mais tout ne va évidemment pas se passer comme ils l'ont prévu et la voilà embarquée une nouvelle fois dans une course-poursuite des environs de Nice jusqu'au centre de la France.
Un bon album, mais un peu léger sur le scénario. Des personnages un peu caricaturaux et une fin un peu bizarre.
Pas le meilleur album depuis le début.

Dans ce quatrième tome qui se déroule en France, on en apprend un peu plus sur la mystérieuse organisation qui a recruté Lady S.
C'est toujours une BD d'espionnage de bonne facture, mais cet album est peut-être un ton en dessous des précédents.

Un tome un peu plus classique, qui pourrait presque se lire indépendamment des 3 premiers tomes.

Shania, alias Lady S., découvre pour quelle organisation elle travaille. le CIRCAT, un groupe d'espions à la retraite, retirés dans la cambrousse française, dans un home qui cache un centre hi-tech de surveillance. Cette nébuleuse organisation donne forcément des noms de constellations à ses agents, dont "Orion", l'agent qui a recruté Lady S., fait partie.

Lady S. découvre aussi jusqu'à quelles extrémités la CIA peut aller pour être sûre d'occuper le premier plan de l'espionnage mondial (ce qui est malheureusement exact, même en 2017 où tous les efforts devraient tendre à l'éradication du terrorisme). Tous les coups sont permis, y compris kidnapper le opère adoptif de Shania.

C'est un peu light comme scénario. On sent le remplissage avec les filatures et les poursuites à répétition, et de nombreuses cases m'ont semblé superflues. Néanmoins, cela se lit comme pour rire, et le dessin est tout à fait correct.

Certes c'est assez classique, mais je trouve que l'intrigue tient le coup. L'ambiance et l'environnement du CIRCAT est plutôt bien trouvé. le jeune compagnon de voyage de Lady s fait par contre un peu artificiel. Toujours un excellent dessin et une belle mise en couleur. J'ai trouvée l'intrigue plutôt intéressante avec cette CIA gendarme du monde qui cherche à espionner jusqu'à ses amis.