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EAN : 9782253163763
288 pages
Le Livre de Poche (13/03/2013)
3.62/5   120 notes
Résumé :
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci som... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman de Jules Verne, c'est toujours distrayant et celui-ci ne fait pas exception. Godfrey, neveu d'un homme riche, rêve de parcourir le monde avant de se marier . Son oncle lui prépare un bateau, un équipage,des vivres et le voilà parti avec un singulier compagnon, son professeur de danse. Mais ils font naufrage et ils se retrouvent à deux à survivre sur une île ....Assez classique, beaucoup de déjà vu mais une fin originale, même si,avec les événements étranges qui surviennent sur l'île, j'avais deviné sans peine ! Dommage d'ailleurs car l'idée est surprenante . Les pages se tournent toutes seules, on en s'ennuie pas un seul moment ! Après c'est un auteur du XIX éme siècle et on a donc droit à quelques clichés sur les peuples "sauvages" et des propos qu'on jugerait raciste aujourd'hui. On peut voir ça comme un témoignage des mentalités de l'époque mais ça fait toujours un peu grincer des dents.
Une aventure plaisante,dommage qu'il n'y ai pas eu plus de suspens que ça.
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Comme le nom l'indique, « L'Ecole des robinsons » est une… robinsonnade. C'est dire que chez comme Daniel Defoe, on va trouver un naufrage, une île déserte, une colonisation laborieuse, des animaux sauvages, des anthropophages, peut-être même un Vendredi… Oui, tout ça on le connaît. Jules Verne nous l'a déjà raconté sous plusieurs formes : seul (Ayrton dans « Les Enfants du Capitaine Grant » et dans « L'Ile mystérieuse ») en petit groupe (les naufragés de la même « Ile mystérieuse »), parfois il s'agit d'enfants (« Deux ans de vacances ») ou même toute une société (« Les Naufragés du Jonathan »), il a même écrit une suite (« Seconde patrie ») aux « Robinsons suisses » de Johann David Wyss.
Que pouvait-il donc faire pour renouveler ce genre si bien examiné dans tous ses détails ? Eh bien oui, il y avait encore un angle qui n'avait pas encore été adopté : l'humour ! « L'Ecole des robinsons » est une robinsonnade… pour rire ! Voyez plutôt :
Godfrey Morgan est un jeune homme nonchalant qui a pourtant des envies de Tour du monde. Son oncle, le milliardaire William Kolderup, qui vient de se rendre acquéreur d'une île déserte, décide de lui forger le caractère. Il lui fabrique un faux naufrage, le fait débarquer sur son île, où le jeune homme, stimulé par l'aventure, se transforme en Robinson, avec son ami T. Artelett, dit Tartelett, ci-devant professeur de maintien. Ils repoussent l'attaque de cannibales qui les trouvaient très appétissants, à croquer même, et recueillent un « Vendredi » qui s'appelle Caréfinotu (attention contrepèterie : permutez le C et le T… sacré Jules Verne !). Ils ne savent pas bien sûr que tout est combiné d'avance, que Vendredi est un employé de Tonton, ni que les armes et les vivres arrivent en douce par Phina la fiancée de Godfrey. le grain de sable dans toute cette mise en scène, ce sont les bêtes sauvages introduites sur l'île par Taskinar un rival du milliardaire. Mais tout est bien qui finit bien : au moment où nos héros sont sur le point de succomber, ils sont sauvés par l'arrivée de Tonton et de ses marins. On découvre alors qu'il y avait un autre robinson sur l'île, un vrai cette fois, un Chinois nommé Seng-vou…
On sent bien que Jules Verne s'est fait plaisir en écrivant cette pochade. le roman s'inscrit entre « La Jangada », un très beau roman d'aventure et de voyages dans la grande tradition vernienne, et « le rayon vert », un roman plutôt romantique et poétique. Comme si l'écrivain s'essayait successivement à plusieurs genres (avec succès, reconnaissons-le).
C'est l'un des agréments de Jules Verne : il nous surprend toujours. Il peut être comique ou tragique, il peut nous faire voyager aux quatre coins de l'univers tout en restant dans notre fauteuil, il peut aussi bien nous faire réfléchir sur la nature, sur l'écologie (bien avant que ce sujet soit aussi brûlant qu'aujourd'hui), sur la science et son devenir, et bien sûr sur la nature humaine. Ici, ces grands thèmes ne sont pas exploités, vu le contexte, mais ce roman nous montre une face, peu montrée généralement, de notre écrivain : le farceur (il faut dire qu'en 1882 il était encore dans sa période optimiste !) Pour autant il reste fidèle à la philosophie de l'oeuvre définie avec son éditeur : « je me tiendrai toujours et le plus possible dans le « géographique » et le « scientifique » puisque c'est le but de l'oeuvre entière ; mais [...] je tends à « corser » le plus possible ce qui me reste à faire de romans » (lettre rédigée en 1883).
Pari réussi. Jules Verne, grâce à cette faculté de multiplier les genres, les thèmes, les modes de narration, grâce aussi à cette empathie avec le public, qui ne s'est jamais démentie, est un auteur complet, où l'on trouve toujours ce que l'on est venu chercher (dépaysement, aventure, romance) et souvent bien d'autres choses encore.
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Roman peu connu, probablement vite écrit tant l'intrigue est attendue et le dénouement prévisible. Mais Jules Verne visait probablement autre chose qu'un récit bien ficelé en écrivant cette fausse robinsonnade; les deux Robinsons ignorent que leur aventure n'est pas une aventure mais une sorte plaisanterie cosmique à caractère initiatique.
Ils échouent sur une île qu'ils ignorent être la propriété de leur oncle et employeur. Ils croient leur navire sombré corps et biens et n'ont pu le voir repartir vers la Californie. le neveu de l'oncle richissime voulait courir le monde pour se frotter à la vie. Pour accélerer les choses, l'oncle richissime lui offre une robinsonnade montée de toutes pièces.
Le lecteur n'est pas sensé savoir tout cela; il ne sait rien des plans de l'oncle et il peut se croire au même niveau d'information que les héros; comme eux il ignore le caractère provoqué de l'aventure. Cependant, il ne lui est pas demandé beaucoup de perspicacité pour le deviner; le narrateur l'y a bien préparé - jusque dans le titre du roman, l'École des Robinsons.
Derrière cette intrigue cousue de fil blanc se cache - peut-être - un propos plus subtil qui engagerait le mythe du bon sauvage. En effet, tout Robinson a son Vendredi. Si l'on analyse le discours de Jules Verne lorsqu'il parle du sauvage, de l'étranger, du non occidental notre intérêt s'éveille. Deux figures illustrent cette autre humanité; d'abord, le passager clandestin chinois, figure positive dont le dénouement final nous apprendra qu'il séjourna lui aussi sur l'île (mais contre les plans de l'oncle propriétaire de l'île); mais s'il ne s'est pas joint aux deux autres naufragés c'est parce que "un chinois aime à vivre seul. Il se suffit à lui même et n'a besoin de personne!" - c'est lui-même qui le déclare. Il est d'ailleurs le seul des naufragés a être suffisament dégourdi pour faire du feu par ses propres moyens (les deux occidentaux y échouèrent): "Voilà de quel bois sont fait les vrais robinsons! s'écrie l'oncle milliardaire au dénouement. La seconde figure de l'autre est le Noir Carèfinotu. Il est décrit par un narrateur très ambigu comme particulièrement doué de sa personne; mais son organe phonatoire semble semble inapte à la prononciation de l'anglais. Et l'on apprend au dénouement que ce personnage est un faux sauvage, un noir américain parlant parfaitement l'anglais qui a su jouer à merveille son rôle de Vendredi sauvé d'un sacrifice canibale.
Les descriptions de ces personnages (qu'on peut lire en citation ci dessous) ont toutes les caractéristiques du discours raciste ordinaire du temps de Jules Verne. A côté de cela, le récit par sa construction ressemble à une entreprise de démenti de ces préjugés. Pourtant, aucun discours antiraciste direct; l'antiracisme - s'il y a - n'est inscrit que dans l'organisation narrative; par leurs actes ces personnages font preuve d'une certaine supériorité sur l'européen bien que le narrateur les présente en usant d'une phraséologie méprisante qui serait inacceptable aujourd'hui..
La personnalité des deux Robinsons semble même confirmer cette entreprise; un jeune américain pragmatique emblème de l'ouverture à l'autre (c'est lui qui sauve le clandestin chinois du lynchage par des considérations rationnelles) et un professeur de danse et de maintient qui est l'emblème d'un certain conformisme étriqué, fermé à l'inconnu; personnage ridicule, élément comique du récit.
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Je vote "apprécié", sans plus. J'ai bien aimé la lecture, comme j'apprécie à chaque fois Jules Verne, mais j'aime plus son univers et la richesse de son imagination que ses intrigues. C'est un des rares auteurs classiques dont j'aime notamment les décors, les descriptions.

Le jeune Godfrey, neveu du riche homme d'affaires William W. Kolderup, qui l'a adopté, ainsi qu'une autre jeune (lointaine) cousine, Phina, s'apprête à partir en voyage autour du monde, alors que Phina et lui sont fiancés. Il pense que les voyages forment la jeunesse, qu'il en a besoin, et la jeune fille comprend et ne veut pas le retenir. Mais qui sera son compagnon de voyage, pour veiller sur lui ? le choix se porte sur leur professeur de danse et de maintien, Tartelett, et tous deux embarquent pour Shanghai, sur le steamer du capitaine Turcotte...

La traversée de l'océan Pacifique n'est pas le moins du monde pacifique, et malheureusement, le steamer chavire, mais par une chance inouïe, Godfrey et Tartelett sont sauvés et se réveillent sur une île... apparemment déserte. Ils commencent à s'installer, montant leur camp au creux d'un sequoia géant, Will Tree - ils ont même retrouvé les animaux familiers du steamer (poules, moutons...), qui les suivent partout. En même temps, Godfrey, qui est un jeune homme pratique, à l'esprit positif, explore l'île, et remarque certains curieux détails (mystérieuse fumée).

Un nouveau compagnon les rejoint quelque temps après, qu'ils ont sauvé de "sauvages" cannibales ; celui-ci est noir, et se trouve opportunément relégué à la place d'un serviteur. Disons qu'on est au XIXe siècle, et que ça s'arrange un peu après... Jules Verne n'est pas originaire de Nantes, plateforme du commerce triangulaire, pour rien ! Leur nouveau compagnon se nomme Carèfinotu, et rendra à Godfrey de précieux services, notamment lorsque des fauves commencent à apparaître, là encore, bien mystérieusement. Il faut prendre son parti et se défendre, ou bien chercher à rentrer, mais comment ?

Nous sommes ici dans le style "roman d'aventures" et non anticipation ; c'est sympathique, mais pas très original. Jules Verne reconnaît lui-même, non sans humour, qu'il emprunte à Daniel Defoe. le ton du reste ne manque pas d'humour, et j'ai plutôt apprécié les mésaventures du jeune homme, et le duo comique qu'il forme avec Tartelett, l'homme le plus inutile qui ait jamais existé. Il est toutefois vrai que la psychologie des personnages n'est pas vraiment ce qui préoccupe Jules Verne, qui s'accommode assez bien de types, voire de clichés. Malgré tout, le thème des Robinsons passe bien, les péripéties sont bien amenées, bien dosées, et les descriptions intéressantes. C'est un bon classique plutôt divertissant.
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Un roman peu connu.
Faire naufrage sur une ile déserte et se débrouiller seul!
Voilà ce qui arrive à Godfrey Morgan , jeune homme riche qui menait une vie oisif.
Devenir Robinson Crusoé! sauf que ce naufrage est arrangé par son oncle pour donner à son neveu,un sens à sa vie.
Agréable à lire ... une aventure que beaucoup parmi nous , aimerions vivre!
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Phina Hollaney était la filleule de William W. Kolderup. Orpheline, élevée par ses soins, il lui avait donné le droit de se considérer comme safille, le devoir de l’aimer comme un père. Elle n’y manquait pas.
C’était une jeune personne, «jolie à sa manière», comme on dit, mais à coup sûr charmante, une blonde de seize ans avec des idées de brune, ce qui se lisait dans le cristal deses yeux d’un bleu noir. Nous ne saurions manquer de la comparer à un lis, puisque c’est une comparaison invariablement employée dans la meilleure société pour désigner les beautés
américaines. C’était donc un lis, si vous le voulez bien, mais un lis greffé sur quelque églantier résistant et solide. Certainement elle avait beaucoup de cœur, cette jeune miss, mais elle avait aussi beaucoup d’esprit pratique, une allure très personnelle, et ne se laissait pas entraîner plus qu’il ne convenait dans les illusions ou les
rêves qui sont de son sexe et de son âge.
Les rêves, c’est bien quand on dort, non quand on veille. Or, elle ne dormait pas, en ce moment, et ne songeait aucunement à dormir.
«Godfrey ? reprit-elle.
– Phina ? répondit le jeune homme.
– Où es-tu, maintenant ?
– Près de toi... dans ce salon...
– Non, pas près de moi, Godfrey ! Pas dans ce
salon !... Mais loin, bien loin... au-delà des mers, n’est-ce pas ? »
Et machinalement, la main de Phina, cherchant le clavier, s’égara en une série de septièmes diminuées, dont la tristesse en disait long et que ne comprit peut-être pas le neveu de William W. Kolderup.
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Il était donc arrivé ceci : c'est que, depuis tantôt un an, Godfrey s'était plongé dans les livres de voyages, qui pullulent à notre époque, et cette lecture l'avait passionné. Il avait découvert le Céleste Empire avec Marco Polo, l'Amérique avec Colomb, le Pacifique avec Cook, le pôle Sud avec Dumont-d'Orville. Il s'était pris à l'idée d'aller là où ces illustres voyageurs avaient été sans lui. En vérité, il n'eût pas trouvé payer trop cher une exploration de quelques années au prix d'un certain nombre d'attaques de pirates malais, de collisions en mer, de naufrages sur une côte déserte, dût-il y mener la vie d'un Selkirk ou d'un Robinson Crusoé ! Un Robinson ! Devenir un Robinson !
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- Mais, aussi, pourquoi faut-il que la cuisson soit nécessaire au pain, à la viande? Comment la nature ne nous a-elle pas faits pour vivre de l'air du temps?
- Cela viendra peut-être! répondit Godfrey avec un sourire de bonne humeur.
- Le pensez-vous?...
- Je pense que des savants s'en occupent, tout au moins!
- Est-il possible? Et sur quoi se fondent-ils pour chercher ce nouveau mode d'alimentation?
- Sur ce raisonnement, répondit Godfrey, c'est que la digestion et la respiration sont des fonctions connexes, dont l'une pourrait peut-être se substituer à l'autre. Donc, le jour où la chimie aurait fait que les aliments nécessaires à la nourriture de l'homme puissent s'assimiler par la respiration, le problème sera résolu. Il ne s'agit pour cela que de rendre l'air nutritif. On respirera son dîner au lieu de la manger, voilà tout!
- Ah! qu'il est donc fâcheux que cette précieuse découverte n'ait pas encore été faite! s'écria le professeur. Comme je respirerais volontiers une demi-douzaine de sandwiches et un quart de corned-beef, rien que pour me mettre en appétit!
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Tartelett avait d'abord eu la pensée d'enseigner à Carèfinotu les mots usuels de la langue anglaise; mais il dut y renoncer, tant le Noir semblait avoir l'appareil phonétique mal conformé pour ce genre de prononciation.
"Alors, s'était dit Tartelett, puisque je ne puis être son professeur, je serai son élève!"
Et c'était lui qui s'était mis en tête d'apprendre l'idiome que parlait Carèfinotu.
Godfrey eut beau dire que cela ne leur serait pas d'une grande utilité, Tartelett n'en voulut pas démordre. Il s'ingénia donc à faire comprendre à Caréfinotu de lui nommer en sa langue les objets qu'il lui désignait de la main.
En vérité, il faut croire que l'élève Tartelett avait de grandes dispositions, car, au bout de quinze jours, il savait bien quinze mots! Il savait que Caréfinotu disait "birsi" pour désigner le feu, "aradou" pour désigner le ciel, "mervira" pour désigner la mer, "doura" pour désigner un arbre, etc. Il en était aussi fier que s'il eût obtenu un premier prix de polynésien au grand concours.
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Je le sais bien, de braves gens, confortablement installés dans leur chambre, devant une bonne cheminée, où flambent le charbon et le bois, vous disent volontiers :
"Mais rien de plus facile que de se procurer du feu ! Il y a mille moyens pour cela ! Deux cailloux !... Un peu de mousse sèche !... Un peu de linge brûlé... Et comment le brûler, ce linge ?... Puis, la lame d'un couteau servant de briquet... ou deux morceaux de bois vivement frottés simplement, à la façon polynésienne !..."
Eh bien, essayez !
C'étaient là les réflexions que Godfrey se faisait tout en marchant, et ce qui, à bon droit, le préoccupait le plus. Peut-être, lui aussi, tisonnant devant sa grille chargée de coke, en lisant des récits de voyage, avait-il pensé comme ces braves gens !
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Vidéo de Jules Verne
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe. Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition : www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
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