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EAN : 9782913372627
125 pages
La Fabrique éditions (29/03/2007)
3.57/5   187 notes
Résumé :
Rien ne manque au triomphe de la gauche révolutionnaire.
Ni la terreur politique ni la misère affective.
Ni la stérilité universelle.
Le désert ne peut plus croître : il est partout.
Mais il peut encore s'approfondir.
Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s'indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent.

Le comité New Order est du côté de ceux qui s'organisent.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Petit pamphlet bien décevant, tant sur les symptômes que sur les solutions proposées pour y remédier. Alors, certes, les gens sont attirés par l'argent, préfèrent les divertissements absurdes, le mariage d'amour ne réussit pas tout le temps, ... Mais c'est valable pour toutes les époques. L'envie de s'enrichir date de la mise en place de l'argent (et même avant), « panem et circenses » est une formule qui date de 2000 ans, et si les histoires d'amour étaient simples, elles ne constitueraient pas une part aussi importante de la littérature de toutes les cultures ! Est-on vraiment à un point de non-retour ? Je ne pense pas que j'échangerais ma condition de vie contre celle d'il y a 100 ans.

Niveau « solutions » : vol dans les grands magasins et fraude pour obtenir différentes primes de l'État. C'est bien gentil, mais ça ne tient que si le « mouvement » reste largement minoritaire. Pour parasiter en toute tranquillité, il faut quand même qu'une large majorité se charge de remplir les rayons de marchandises et les caisses de l'État.

Seul point intéressant, mais pas suffisamment développé, la constitution de « Communes », petits réseaux qui permettraient aux participants de satisfaire à leurs besoins sans aide extérieure. Malheureusement, le ou les auteurs passent plus de temps à se demander comment pouvoir mettre ça en place que de nous donner des idées concrètes.

L'insurrection vient peut-être, mais ce n'est pas demain qu'elle montrera le bout de son nez.
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Ce petit manifeste politique reprend, en les simplifiant, les thèses de l'Appel et de la revue Tiqqun. C'est-à-dire une pensée assez originale, une sorte de renouveau des écrits situationnistes mélé de philosophie façon Heidegger. La prose est très grandiloquente, très sombre aussi, mais ne vous y laissez pas avoir : les idées défendues dans ce livre sont bien plus intéressantes que ce qu'elles peuvent paraître à une lecture trop rapide.

Le bouquin part d'un constat : notre monde est une ruine et tout le monde s'en rend bien compte – même si chacun fait au quotidien comme si de rien n'était. « "Le futur n'a plus d'avenir" est la sagesse d'une époque qui en est arrivée, sous ses airs d'extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks. » Si « le présent est sans issue », c'est d'abord parce que le monde social est fragmenté, jusque dans les sphères les plus intimes, parce qu'il est devenu impossible de parler de « société » ; cela ne signifie plus rien et même les sociologues commencent à abandonner ce concept rendu inopérant. Notre monde est celui de la séparation, de la perte de liens ; nous vivons en étrangers, étranger au monde comme à nous-mêmes.

La thèse principale est là, dans cette idée de pertes de liens, comme quoi nous serions les « enfants de la dépossession finale ». Dépossédés de ce qui nous attachaient aux mondes de la vie quotidienne. Cette dépossession, on la retrouve dans la façon dont nous nous percevons, dans l'idée-même d'« identité » que les auteurs – le « Comité invisible » – s'appliquent à démonter. Ils appellent de leurs voeux une sorte de nouvelle conscience de soi, la fin du « I AM WHAT I AM » pour quelque chose qui se rapprocherait davantage de l'esprit de « commune ». Cette dépossession, il me semble qu'on la comprend particulièrement bien dans leur sixième partie sur « l'environnement ».

La suite du livre est organisée d'une façon un peu originale : à la place de chapitres structurés nous avons des « cercles » numérotés de un à sept, qui s'attaquent chacun à déconstruire une notion à la mode dans les discours, les représentations. Suite à cela, le livre se termine avec une sorte de manuel de l'insurgé.

Une des forces du texte réside dans son refus de voir des ennemis. Ou alors, l'ennemi, c'est davantage une certaine façon d'être au monde, une forme particulière de subjectivité. Personne à pointer du doigt, mais une nouvelle façon d'apprendre à vivre.
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Le plaisir intellectuel que l'on peut trouver à la lecture d'un essai d'ordre politique au sens large réside dans sa comparaision avec la réalité, à plus forte raison si le livre en question date d'il y a un certain nombre d'années, ce qui permet de mieux en mesurer la pertinence au regard du contexte actuel.


Venons-en donc à ce court pamphlet. J'avoue avoir tiré l'essentiel du plaisir à lire ce livre dans le fait que celui-ci a été édité quelques mois AVANT la Grande Récession de 2008, (en 2007) dans laquelle nous sommes encore englués, de telle sorte que sa confrontation avec le présent n'en est que plus passionnante.


D'autres lecteurs (BVIALLET notamment, merci pour ce travail) ayant déjà fourni une critique détaillée du contenu, je ne me hasarderai pas à la refaire, sous peine de répéter peu ou prou la même chose. Toujours est-il que l'actualité récente et moins récente depuis le début de la crise de 2008 me paraît largement corroborer le constat d'une impasse politique, économique et sociale dressé point par point par ce livre qui est un véritable réquisitoire contre le système actuel.


Il est bien entendu très difficile de savoir si l'avenir proche ou moins proche donnera raison aux auteurs de cette libelle, qui croient en l'aggravation de la crise du système actuel débouchant sur une situation insurrectionnelle (après tout, le retournement économique annoncé par le locataire de l'Elysée va peut-être advenir, le FN ne sera pas au second tour des présidentielles de 2017, l'UMP et le PS vont réémerger de la m........ intégrale où ils s'enfoncent).
Le propre de toute révolution est d'être imprévisible, cela étant dit il me paraît impossible d'écarter totalement une telle éventualité, à plus forte raison si la crise venait à s'amplifier...


Une alternative au système actuel est bien esquissée, à savoir la constitution de communes autosuffisantes par rapport au système économique, social et politique actuel, dont le démarrage peut être financé au moyen de divers procédés à la limite de la légalité pour ne pas dire illégaux (fraude aux prestations sociales, escroquerie visant les acteurs majeurs du système: banques, grandes entreprises).
L'on se contentera de constater que cette alternative a commencé à recevoir un début d'essai, certes marginal, dans des pays voisins plus durement frappés encore par la crise, comme l'Espagne ou la Grèce: en témoigne la Coopérative Intégrale Catalane, crée autour de Barcelone par Enric Duran, dont les conditions de création font penser à s'y méprendre à la commune préconisée par l'Insurrection qui vient: les fonds furent levés par une opération d'escroquerie visant les banques...


Dernière remarque, d'ordre plus générale. Ce qui apparaît assez sidérant dans le paysage éditorial "underground", éloigné de la médiatisation, c'est bien la prégnance de la croyance en l'effondrement imminent du système socio-économique actuel, partagée par l'Insurrection qui vient. Outre ce pamphlet-là, le succès de livres de la mouvance survivaliste, représentée notamment par Piero San Giorio, en témoigne amplement. On notera que ce dernier n'est pas tout à fait du même bord politique que les auteurs de l'Insurrection qui vient, preuve s'il en est du caractère transpartisan de cette même thématique de l'effondrement.


On pourrait penser qu'une telle croyance est le fait d'illuminés ou de marginaux, ce qui serait rassurant. Cela étant dit, lorsque l'on entend des personnalités du monde politique ou économique tenir des propos accréditant une telle éventualité, cela laisse plus que songeur...Il n'est que de citer le fameux "La France est en faillite" de François Fillon...repris à quelques mots près quelques années après, ces derniers temps par Michel Sapin.
Sans compter Jacques Attali qui pronostique une rechute de la crise pire encore que celle de 2008, à l'horizon 2015-2016...


Une chose est certaine: à défaut de nous parler avec certitude de notre futur, ce pamphlet, bien qu'écrit avant la crise de 2008, témoigne de manière saisissante de notre présent le plus immédiat. En ce sens là, il possède déjà, en partie du moins, une dimension prophétique.
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Un style un peu lourd, mais digeste, pour ce manifeste qui ne laissera probablement pas une trace indélébile dans l'histoire de la réflexion sociale. le propos est clair, généralement suffisamment précis, mais manque souvent d'une argumentation saine.

Difficile de ne pas rejoindre l'auteur (les auteurs ?) sur la question de l'impasse consumériste dans laquelle se trouve notre civilisation, sur l'apogée des modes de surveillance étatique dans notre quotidien, sur l'absurdité de se tuer au travail uniquement pour financer les loisirs qui nous feront oublier notre travail tuant.

Mais difficile de ne pas sourire à la lecture des méthodes d'insurrection. Là où l'auteur propose de ne pas travailler pour le patronat, les solutions semblent être de profiter de l'argent de l'État (allocations, RSA, etc.) ou de se servir gracieusement dans les magasins d'alimentation et les entrepôts. Comment faire confiance à des assistés, qui préfèrent vivre comme des parasites aux crochets de la société de consommation ("Nous admettons la nécessité de trouver de l'argent, qu'importent les moyens, parce qu'il est présentement impossible de s'en passer, non la nécessité de travailler."), plutôt que de définitivement trouver les moyens de leur propre subsistance, par le travail, le vrai : cultiver la terre, par exemple ?

Exemple d'insurrection récurrent dans le livre, les émeutes de banlieue en 2005, appelées par un euphémisme savoureux "l'incendie", apparaissent comme le Graal de la révolte.
À l'inverse, ceux qui fuient la violence (sociale, physique, environnementale...) des cités pour un pavillon sont dès lors considérés comme des bourgeois ("Les cités-dortoirs de la banlieue Nord de Paris, délaissées par une petite bourgeoisie partie à la chasse aux pavillons").

À lire par curiosité, mais sûrement pas pour changer le monde.
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Cet essai débute par une analyse fort pertinente des paradoxes d'une civilisation reposant sur la dictature du moi et sur la souffrance causée par l'atomisation des rapports humains, l'individualisme et l'hédonisme poussé à leur paroxysme consumériste. Résultat : les gens, coincés entre travail et loisir, métro, boulot et dodo, tournent tous plus ou moins schizophrènes. « La France n'est pas la patrie des anxiolytiques, le paradis des antidépresseurs, la Mecque de la névrose sans être simultanément le champion européen de la productivité horaire. »
On nous amuse avec de faux problèmes ? Pour les auteurs, pas plus qu'il n'y a de choc des civilisations, il n'y a pas non plus de problème d'immigration car nous sommes tous sinon des immigrés, à tout le moins des déracinés. « Et de qui sont-ils, les enfants de cette époque, de la télé ou de leurs parents ? »
Même constat pour la famille, le travail, (« Trente ans de chômage de masse, de « crise », de croissance en berne, et l'on voudrait encore nous faire croire en l'économie. ») La ville n'est plus qu'un centre urbain, « une métropole » aliénante. « La métropole est cette mort simultanée de la ville et de la campagne, au carrefour où convergent toutes les classes moyennes, dans ce milieu de la classe du milieu, qui, d'exode rural en « périurbanisation», s'étire indéfiniment. »
La campagne désertifiée n'est plus qu'un « territoire », une sorte de conservatoire pour touristes. Dans sa jungle urbaine, l'homme n'a plus d'autre solution que de courir d'un point à un autre... « Ce monde n'irait pas si vite s'il n'était pas constamment poursuivi par la proximité de son effondrement. »
Il y est aussi fait pièce aux nouvelles lubies comme la fameuse « décroissance » (où il faut consommer peu pour pouvoir encore consommer. Produire bio pour pouvoir encore produire. Il faut s'autocontraindre pour pouvoir encore contraindre.) et à « l'écologie » autre nouvelle contrainte amenant dans ses fourgons le totalitarisme globalisé. « C'est au nom de l'écologie qu'il faudra désormais se serrer la ceinture, comme hier au nom de l'économie », lit-on.
Et après le constat viennent les « perspectives », cette fameuse insurrection qui vient. Les auteurs proposent de s'organiser en communes, petites entités révolutionnaires, armées mais non-violentes ce qui signifie prêtes à tirer sans forcément le faire), de se réapproprier la culture, la politique, les territoires, la production, les moyens de subsistance (potagers communautaires, récupération des machines abandonnées dans les usines ou les ateliers désaffectés) et surtout bras de fer jusqu'à la victoire finale avec la police, l'ennemi numéro un. « Là où les gestionnaires s'interrogent platoniquement sur comment renverser la vapeur « sans casser la baraque », nous ne voyons d'autre option réaliste que de « casser la baraque », disent-ils, ce qui a au moins le mérite de la franchise. Ils constatent également avec un froid réalisme que « gouverner n'a jamais été autre chose que repousser par mille subterfuges le moment où la foule vous pendra, et que tout acte de gouvernement n'est qu'une façon de ne pas perdre le contrôle de la population. »
Ce petit opus est un livre majeur. On pourrait le considérer comme le « Manifeste de l'anarchiste, ou de l'enragé du XXIème siècle ». Il a le mérite de lancer le débat sur l'avenir de nos sociétés, d'aller plus loin que les postures de type « Indignés » et de faire réfléchir tout un chacun même s'il n'adhère pas à toutes les propositions marquées au coin d'un extrémisme des plus radicaux.
«Devenir autonome, cela pourrait vouloir dire, aussi bien : apprendre à se battre dans la rue, à s'accaparer des maisons vides, à ne pas travailler, à s'aimer follement et à voler dans les magasins. » Tout un programme.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a pas de « question de l'immigration ». Qui grandit encore là où il est né ? Qui habite là où il a grandi ? Qui travaille là où il habite ? Qui vit là où vivaient ses ancêtres ? Et de qui sont ils, les enfants de cette époque, de la télé ou de leurs parents ? La vérité, c'est que nous avons été arrachés en masse à toute appartenance, que nous ne sommes plus de nulle part, et qu'il résulte de cela, en même temps qu'une inédite disposition au tourisme, une indéniable souffrance.

Deuxième cercle : « Le divertissement est un besoin vital ».
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[...] il n’y a pas de « question de l’immigration ». Qui grandit encore là où il est né ? Qui habite là où il a grandi? Qui travaille là où il habite? Qui vit là où vivaient ses ancêtres ? Et de qui sont-ils, les enfants de cette époque, de la télé ou de leurs parents ? La vérité, c’est que nous avons été arrachés en masse à toute appartenance, que nous ne sommes plus de nulle part, et qu’il résulte de cela, en même temps qu’une inédite disposition au tourisme, une indéniable souffrance. Notre histoire est celle des colonisations, des migrations, des guerres, des exils, de la destruction de tous les enracinements. C’est l’histoire de tout ce qui a fait de nous des étrangers dans ce monde, des invités dans notre propre famille. Nous avons été expropriés de notre langue par l’enseignement, de nos chansons par la variété, de nos chairs par la pornographie de masse, de notre ville par la police, de nos amis par le salariat. p.19-20
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Le territoire actuel est le produit de plusieurs siècles d’opérations de police. On a refoulé le peuple hors de ses campagnes, puis hors de ses rues, puis hors de ses quartiers et finalement hors de ses halls d’immeuble, dans l’espoir dément de contenir toute vie entre les murs suintants du privé. La question du territoire ne se pose pas pour nous comme pour l’Etat. Il ne s’agit pas de le tenir. Ce dont il s’agit, c’est de densifier localement les communes, les circulations et les solidarités à tel point que le territoire devienne illisible, opaque à toute autorité. Il n’est pas question d’occuper, mais d’être le territoire.

Chaque pratique fait exister un territoire – territoire du deal ou de la chasse, territoire des jeux d’enfants, des amoureux ou de l’émeute, territoire du paysan, de l’ornithologue ou du flâneur. La règle est simple : plus il y a de territoires qui se superposent sur une zone donnée, plus il y a de circulation entre eux, et moins le pouvoir trouve de prise. Bistrots, imprimeries, salles de sport, terrains vagues, échoppes de bouquinistes, toits d’immeubles, marchés improvisés, kebabs, garages, peuvent aisément échapper à leur vocation officielle pour peu qu’il s’y trouve sufisamment de complicités. L’auto-organisation locale, en surimposant sa propre géographie à la cartographie étatique, la brouille, l’annule ; elle produit sa propre sécession.
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l'injonction, partout, à « être quelqu'un » entretient l'état pathologique qui rend cette société nécessaire. L'injonction à être fort produit la faiblesse par quoi elle se maintient, à tel point que tout semble prendre un aspect thérapeutique, même travailler, même aimer.
Tous les « Ça va ? » qui s'échangent en une journée font songer à autant de prise de température que s'administrent les uns aux autres une société de patients. La sociabilité est maintenant faite de 1000 petites niches, de 1000 petits refuges où on se tient chaud. Ou c'est toujours mieux que le grand froid dehors.
Où tout est faux car tout n'est que prétexte à se réchauffer.
Où rien ne peut advenir parce que l'on y est sourdement occupé à grelotter ensemble. Cette société ne tiendra bientôt plus que par la tension de tous les atomes sociaux vers une illusoire guérison. C'est une centrale qui tire son turbinage d'une gigantesque retenue de larmes toujours au bord de se déverser.
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La confusion des sentiments qui entoure la question du travail peut s'expliquer ainsi : la notion de travail a toujours recouvert deux dimensions contradictoires : une dimension d'exploitation et une dimension de participation. Exploitation de la force de travail individuelle et collective par l'appropriation privée ou sociale de la plus-value; participation à une œuvre commune par les liens qui se tissent entre ceux qui coopèrent au sein de l'univers de la production. Ces deux dimensions sont vicieusement confondues dans la notion de travail, ce qui explique l'indifférence des travailleurs, en fin de compte, à la rhétorique marxiste, qui dénie la dimension de participation, comme à rhétorique managériale, qui dénie la dimension d'exploitation.
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A quelques semaines de la publication en anglais du livre, un chroniqueur de la chaine ultraconservatrice Fox News appelle à lire ce livre dangereux afin de «connaître l'ennemi». Version sous-titrée.
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