Rien de nouveau sous le soleil: un détective désabusé ex-militaire, ex-flic, qui n'hésite pas à noyer ses soucis dans l'alcool; une famille riche et puissante qui cache de honteux secrets sous l'apparence de respectabilité qu'elle livre au monde... Mais la mayonnaise prend bien. C'est sympa, ça se lit vite, l'histoire tient la route et le suspense est maintenu jusqu'au bout. Pas mal.
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Un bon suspense mais les histoires parallèles ne sont pas assez développées et on reste sur sa faim en ce qui concerne l enfance de l ex-flic et sur sa mission en Afghanistan. Et la riche famille reste entourée de secrets: l ont ils payé pour son silence?
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Que dire à part que j'ai vraiment pas apprécié cette lecture? 😔J'ai persévéré mais franchement, il n'en valait pas la peine...😰
C'était mal écrit, la transition entre chaque chapitre n'a ni queue, ni tête et/ou reprend avec une impression d'informations manquante⁉
Ce n'est pas dans mon habitude de faire un critique aussi négative mais en toute honnêteté, il ne peut pas en être autrement...
C'est donc une énorme déception ☹
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Je me suis un peu perdue avec tous les personnages. Je n'ai pas tout compris. Des passages pas assez développés, des secrets bien gardés. du coup, je ne sais pas, qui ni pourquoi on a kidnappé Anne. Ou alors, j'étais trop fatiguée et j'ai loupé des indices.
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Navrée mais je n'ai pas accroché. Trop de personnages dès le début, on se sait plus qui fait quoi, ça part dans tous les sens. Aucun suspens pour un policier c'est dommage.
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Le système de sécurité mis en place devant la résidence de Pat Carson, patriarche de la dynastie Carson, commençait par un mur d'enceinte haut de trois mètres. Ensuite, il fallait pénétrer par un sas ménagé dans ce mur, sur quoi une porte se refermait derrière vous, tandis qu'une autre s'élevait devant, jaillissant du sol. Du coup vous ne pouviez plus bouger jusqu'au moment où quelqu'un, après avoir inspecté votre tête sous quatre angles différents, voulait bien appuyer sur un bouton. Une fois libéré, des spots dissimulés vous révélaient que le mur d'enceinte n'était pas le seul obstacle que des intrus devraient affronter. A environ quatre mètres au-delà de celui-ci se dressait une élégante grille à pointes acérées, haute de plusieurs mètres. Il était totalement possible que la bande de gazon qui les séparait soit fréquentée par des gardiens armés de dobermans.
Trois Mercedes, une petite et deux grosses, étaient garées devant la terrasse grande comme un héliport qui précédait l'immense bâtiment néo-géorgien. J'ajoutai à tout cela un peu d'italianisme, en assez piteux état, mais infiniment plus sexy.
Le premier petit-enfant est toujours le plus intelligent, disait ma femme. Une espèce de dicton hongrois, un truc comme ça. Elle était hongroise. Ils ont plein de dictons, les Hongrois. Ils en ont un pour toutes les occasions. J’aurais pu faire entrer Mark dans mes affaires. Mais ça n’est pas bon, de les pistonner. Ils doivent y arriver tous seuls, c’est comme ça. Il n’a pas réussi. Il n’a rien fait de bon, rien de ce qu’on attendait de lui. Il s’est marié à vingt ans, avec une fille de trois ans plus vieille que lui, sur un coup de tête, il était encore à l’université.
Généralement, on ne fait pas attention à ses plombages. Quand on est assez malheureux pour avoir des plombages, bien sûr. Moi j’en ai cinq. Trop de bonbons, quand j’étais gosse. Mais quand on a le nez pris par un froid terrible, on respire par la bouche, on aspire cet air glacé des moors, et ça atteint les plombages. Ils deviennent plus froids que vos dents. Et là, on en a le goût, un goût chimique, ou plutôt métallique. Un goût absolument horrible, comme si on suçait de la limaille de plomb.
C’est exactement ce qui m’a amené à la vie civile, dis-je. Tu passes des heures et des heures à convaincre des gens perturbés qu’il ne leur sera fait aucun mal. Ils finissent par te croire. Et tes collègues les descendent.
Ce n’est pas facile de garder longtemps quelqu’un. Ces gens doivent commencer à suer, à être à cran. Et ils font monter les enchères, ils essaient de nous amener plus loin dans leur truc.
Prix du roman noir 2011 .Dans un roulement de tambour fort bien imité par Minette Walters, le jury de lecteurs et de professionnels rassemblés par le Nouvel Obs et BibliObs.com a rendu, ce lundi 28 mars, son double verdict: le prix du Roman noir 2011 a récompensé Elsa Marpeau pour «Les yeux des morts» (Gallimard) et Peter Temple pour «Un monde sous surveillance» (Payot/Rivages). Ambiance.=> Découvrez les lauréats et les premières pages de leurs romans sur BibliObs.com=> Retrouvez toutes les vidéos du Nouvelobs