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Gung Ho tome 1.1 sur 14
EAN : 9782888905035
64 pages
Paquet (13/02/2013)
4.22/5   101 notes
Résumé :
Une fresque SF aux allures de grande saga, servie par un dessin virtuose et spectaculaire !

2050. De la toundra aux forets sibériennes, une nouvelle race de prédateurs s'est installée partout où il y avait de la civilisation. Ils mangent de la chair, et surtout de la chair humaine. Des villes et des régions entières ont dû être abandonnées. Beaucoup de gens ont été livrés à eux-mêmes, sans armement et sans protection suffisante. La population a diminu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Derrière les murailles de la colonie n°16, surnommée "Fort Apache", s'est retranchée une communauté de 400 âmes, afin de se protéger d'une menace patibulaire venant de l'extérieur...un extérieur presque revenu à l'état sauvage dans un futur proche...
L'histoire commence avec l'arrivée de deux "brebis galeuses" : Archer (19 ans) et son frère Zack (15 ans), fauteurs de troubles, expédiés dans ce campement de la dernière chance en pleine zone de danger. Les règles de survie y sont précises : commerce centralisé, travail collectif, maniement des armes, entraînement quotidien au tir... Mais la vie en collectivité c'est aussi le bizutage, les rivalités entre ados, la drague, les petites vengeances...comme si le péril à peu de prise sur ces jeunes qui veulent vivre avant tout leur adolescence...jusqu'au jour où la menace fait irruption dans leurs vies...

Le scénario ne renouvelle pas le genre post-apocalyptique...le "dessin", oui !
Il s'agit plutôt de véritables illustrations, impressionnantes et d'un grand réalisme. Thomas von Kummant s'attache aux détails et on peut admirer les beaux paysages et décors très travaillés ou encore les tatouages d'une extrême précision...
Si la plupart des BD's post-apo sont plutôt sombres, celle-ci baigne dans la lumière et ses multiples nuances ; l'illustrateur à privilégié les couleurs vives et les contrastes, en accord avec ce monde inondé de soleil. Dans un interview (du 9 novembre 2013) von Kummant explique : "Je travaille avec Photoshop. Ce choix s'est imposé à moi pour plusieurs raisons. D'une part, j'avais envie d'amener quelque chose de nouveau et de reconnaissable parmi la multitude d'albums qui existent, quelque chose de très actuel également, avec un côté assez proche de l'animation. C'est pour cela aussi que j'ai choisi d'abandonner le trait noir, l'encrage, et de privilégier la couleur."

Un graphisme à la hauteur du titre de la série : Gung Ho...téméraire...
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Dans un futur pas trop lointain, l'Europe sera ravagée par un nouveau super-prédateur et les humains n'auront d'autre choix que de se replier dans endroits sécurisés, des colonies aux hauts remparts. C'est ce que nous proposent Benjamin von Eckartsberg et Thomy von Kummant avec leur série Gung Ho. le premier tome, intitulé « Brebis galeuses », commence avec une vue d'ensemble de la petite colonie 16, des patrouilles surveillent l'horizon contre cette menace pas encore très claire. Je m'attendais sans cesse à voir surgir des zombies… en vain. C'est plutôt un train qui arrive, transportant à son bord les deux nouvelles recrues, Archer et Zack Goodwoody, respectivement 19 et 15 ans. Ce sont deux orphelins fauteurs de troubles au parcours assez tumultueux qui n'ont plus d'autre endroit où aller. Mais, dans cette région dangereuse, il leur faudra apprendre à suivre les règles, à travailler en communauté. Pas facile pour des échalas insouciants ! Et les histoires de drague entre adolescents totalement hormonaux risquent de créer plus de rivalité qu'autres choses. Heureusement, les deux garçons peuvent compter sur Salim, Clarissa, Pauline, Sophie et M. Williams.

J'ai tout de suite accroché à cette bande dessinée, qui intéressera autant les adultes que les adolescents. D'abord, le scénario, même s'il n'est pas le plus original, exploite formidablement bien tous les éléments du genre. On y retrouve aussi des personnages complets et complexes, drôles, sympathiques, avec suffisament de vécu pour qu'on s'attendrisse sur leur sort. Et des mini-intrigues (comme le trafic de Bagster, la rivalité entre Holden et Archer…). Également beaucoup de mystère et de suspense. Un seul point m'agace : beaucoup de personnages fument la cigarette. Ensuite, les illustrations sont renversantes. Elles contiennent beaucoup de détails et sont très réalistes. le décor post-apocalyptique est bien réussi, moins glauque que dans beaucoup d'autres représentations du même type. J'ai aussi beaucoup apprécié les jeux d'ombre et de lumière, parfois, ça donnait l'impression de regarder un film. Je ne suis pas un grand lecteur de bandes dessinées alors il m'est difficile de trouver les mots pour donner justice à l'excellent travail du dessinateur. Dans tous les cas, Gung Ho est une belle découverte !
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Nouvelle découverte dans le cadre de la sélection 48H BD avec, cette fois-ci, une bande dessinée aux allures post-apocalyptiques ! Sur le papier, la saga a tout pour me plaire : héros rebelles, humour, monde dévasté, survie, vie en communauté, attaques de créatures, chouettes illustrations, etc. Mais en réalité, je suis complètement restée sur ma faim ! Ce premier opus est bien trop introductif à mon goût. « Brebis galeuses » éveille notre curiosité avec son univers toutefois, il n'instaure pas de grosse action, ni de tension ou de twist final. Je pensais que l'on aurait au moins le droit à un premier affrontement et pas seulement une blague nocturne ou un entraînement au paintball ! Je suppose que les attaques recensées dans le fort Apache concernent les zombies, puisque des petits malins ont imité un revenant avec des boyaux de porcs… mais comme je n'ai rien vu, je reste dans de la supposition ! (Il semblerait que je fasse erreur, car j'ai vu des singes blancs dans un extrait sur le site de la maison d'édition...) C'est regrettable. Je pense que si l'on avait ajouté quelques pages mettant en scène le fameux danger, je me serais jetée sur la suite ! Or, je ne ressens pas spécialement cette envie, car j'ai peur que le récit mette trop de temps avant de se mettre en place… de plus, j'ai l'impression que cette fin du monde ne sort pas des sentiers battus. Certes, les planches sont jolies : les décors sont magnifiques et fourmillent de détails, les personnages sont cool et réalistes, les couleurs aux nombreuses nuances me plaisent, tandis qu'il y a de bonnes ambiances que ce soit la nuit ou en journée… Hélas, la beauté d'une BD ne fait pas tout ! Il me faut du concret, avec une histoire qui m'interpelle directement.

Malgré leur côté caricatural, les personnages principaux me semblent attachants, notamment le tandem Goodwoody. Archibald, alias Archer, est un orphelin séducteur, taquin, sympathique et franc. Il forme un bon duo complice avec son frère Zacharias, alias Zack. Ce dernier est plus tempéré, observateur et sensible que son aîné. J'ai aimé les voir débarquer dans le Fort et parler de cette fameuse zone de danger. On sent que ces adolescents fauteurs de troubles ont vécu des atrocités, mais ils gardent la bonne humeur malgré tout. J'aurais été curieuse de les voir évoluer ou de savoir s'ils vont s'adapter à cette nouvelle communauté… Hélas, comme annoncé plus haut, le premier volet m'a donné un ressenti partagé et ne m'a pas incitée à acheter la saga. À moins que mes lecteurs apprécient (ce qui est peu probable, car les adeptes du post-apo sont, hélas, rares) et souhaitent poursuivre, mon aventure devrait se terminer ici.

Il est à noter qu'avec l'édition des 48H BD, il y a une quarantaine de pages. Or, j'ai vu qu'il existait des intégrales de 80 pages ainsi que des tomes en deux parties (drôle d'idée ?!). Je suppose que la version que j'ai lue était une première partie… D'où le sentiment d'inachevé et l'impression de ne pas avoir assez d'éléments. C'est dommage. Je suis persuadée que mon ressenti aurait été différent avec une intégrale ! Néanmoins, je comprends que dans le cadre d'une telle opération, vendre un premier tome à 2 euros aussi épais serait une perte… Un choix compréhensible, mais aussi à double tranchant, car il peut frustrer le lecteur et le dissuader de poursuivre !
Lien : https://lespagesquitournent...
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C'est l'album dans sa version “deluxe”. Donc il n'y a que la moitié du premier tome. Les illustrations sont grandes, très riches, parfois quasi photographiques, le travail est très poussé au niveau des détails, de la lumière, des couleurs, des personnages. C'est une histoire post apocalyptique. Mais le côté imposant des illustrations fait un peu trop étalage de dextérité, et l'histoire utilise toutes les ficelles du post apo pour jeunes adultes, déjà vu, et tend vers la caricature du genre. Je n'ai pas vraiment adhéré, je ne suis pas entré dans l'histoire, le version “deluxe” accentue encore plus ces aspects qui m'ont gêné, ça sent un peu trop la frime, aussi bien dans la réalisation que dans les caractères des personnages.
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Le petit éditeur Paquet nous a habitué à proposer de très beaux ouvrages, souvent en grand format, doté de couvertures attrayantes et au travail éditorial qualitatif. Essentiellement connu pour les (très bonnes) séries d'aviation de Huguault ou pour le manga best-seller Usagi Yojimbo, Paquet propose avec Gung-Ho de découvrir deux auteurs allemands pleins de talent, déjà créateurs de la série Chroniques immortelles. Les albums ont été publiés en deux sorties de 40 pages par tome puis en album de 80 pages grand format et enfin en édition deluxe (encore plus grand format). A 17€ l'album ce n'est pas une arnaque. Un court cahier graphique accompagne le premier tome. La maquette est fidèle à l'univers, prenant comme couverture un des personnages principaux à chaque tome. L'intérieur de couverture représente le cadre géographique de la colonie qui accueille l'intrigue. du beau travail qui rehausse cette excellente BD.

Dans un futur proche, ce qu'il reste de l'humanité s'est réfugié dans des villes fortifiées et des colonies qui tentent de recoloniser le territoire en se protégeant du fléau blanc, les Rippers. Lorsque arrivent dans la communauté très règlementée de Fort Apache deux orphelins, Archer et Zack, ils se retrouvent confrontés à l'acceptation de ces règles, à leur transgression par leurs pulsions d'adolescents et au défi de se construire dans ce monde hostile.

Gung-Ho est une BD post-apocalyptique dans la veine de Walking Dead... sauf qu'ici pas de zombies. le contexte préalable n'est que faiblement évoqué et si l'on apprend tardivement ce que sont les Rippers, l'on ne sait même pas s'ils sont à l'origine de la réduction de la population. Ce qui intéresse les deux auteurs ce sont les relations entre les personnages et notamment entre groupe des adolescents et des adultes. Cette mini société est absolument passionnante par ce qu'elle transpose en concentré les impératifs de toute société entre justice, liberté et ordre. Derrière ces concepts, les adultes et les adolescents n'ont pas les mêmes visions et vont souvent tester la réactivité de cette société expérimentale et communautaire. Les personnages sont vraiment nombreux et caractérisés à la fois graphiquement et par le scénario. Hormis quelques exceptions (le méchant corrompu), tous sont subtiles et crédibles, le lecteur comprenant leurs motivations qui ne sont jamais simples à condamner. Cela car le travail de contexte est important et la pagination permet de prendre le temps de soigner chaque figure. L'élément déclencheur de l'intrigue est l'arrivée des deux jeunes frères et notamment d'Archer, le joli rocker tête-brûlée (en préambule à chaque album les auteurs nous rappellent que Gung-Ho signifie "tête brulée"), qui ne respecte aucun code et va par ce fait mettre l'équilibre de la communauté et de ses lois en danger. Certaines personnalités sont plus alléchantes, comme la jeune asiatique experte en maniement du sabre ou le chef militaire du groupe. Mais tous semblent vivre leur vie entre les cases.

Ce qui a marché dans Walking dead (la transposition de la société dans une situation de crise extrême) fonctionne aussi ici avec l'accent mis sur l'adolescence et les thèmes qui lui sont liés (la transgression, la musique, le flirt, l'alcool, le passage au stade adulte,...). En revanche, si la série de Robert Kirkman est dotée de dessins loin d'être virtuoses, ici Thomas van Kummant (passé par le design et l'infographie) fait des miracles avec sa palette graphique. Si vous êtes allergiques au dessin numérique vous pouvez passer votre chemin... pourtant vous aurez tort! Comme Miki Montllo sur la formidable série Warship Jolly Rogers (leur technique est proche, entre des formes plates et des textures et contrastes très sophistiqués) il parvient à donner une grande expressivité aux visages et une harmonie improbable quand on regarde les dessins à la loupe. Élément par élément on peut même trouver cela moche, mais l'ensemble est très léché, entre le photoréalisme des arrière-plans et les éclats de couleur des personnages. Comme Bastien Vivès, van Kummant parvient à donner un réalisme à ses dessins en faisant appel à notre mémoire visuelle, transformant quelques traits ou touches de peinture en une anatomie et mouvement très parlant. Mais surtout les auteurs nous donnent un vrai plaisir à suivre tous ces personnages, pas seulement les héros. L'esprit est celui d'une bonne série TV que l'on veut voir durer des années. Ainsi sur un canevas simple ils parviennent à nous attraper, nous faire craindre pour untel, souhaiter un avenir à un autre, etc.

Gung-Ho est une vraie réussite et une très bonne surprise sur tous les plans, tant graphique que thématique. Deux auteurs inconnus arrivent à confirmer l'essai d'un projet montrant que l'on peut raconter mille fois la même histoire en intéressant toujours différemment. Par l'intelligence et la spécificité de chaque auteur tout simplement.

Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/12/20/gung-ho
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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critiques presse (6)
BoDoi
22 janvier 2014
Un divertissement bien calibré qu’on aurait tort de bouder, car de ce calibre-là, ils ne sont pas si nombreux.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LaLibreBelgique
24 décembre 2013
"Gung Ho" plonge des ados dans un futur proche post-apocalyptique [...] Avec cette particularité que loin du gris-brun qui caractérise d’habitude les univers post-apocalyptiques, celui créé par le tandem allemand baigne dans de lumineuses et chaudes couleurs.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Auracan
21 octobre 2013
On avait découvert les auteurs avec leur adaptation réussie, en trois albums chez le même éditeur, du premier roman des Chroniques des immortels, vaste saga fantasy de Wolfgang Hohlbein. Aujourd'hui, c'est avec une oeuvre personnelle et dans un univers de SF post-apocalyptique que le duo confirme ses qualités.
Lire la critique sur le site : Auracan
ActuaBD
14 octobre 2013
Le script de Benjamin von Eckartsberg est simple et efficace. Les personnages sont bien caractérisés et, en quelques pages, l’univers est parfaitement mis en place. Même si les auteurs n’évitent pas les clichés, on se laisse facilement entraîner dans cette aventure aux personnages attachants.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
10 avril 2013
Ils nous entrainent dans un futur proche avec une ambiance d'anticipation. Le lecteur sent qu'il s'est passé quelque chose à l'extérieur, que le monde a changé.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
01 mars 2013
Démarrage au quart de tour pour une plongée dans un univers attrayant qui réserve plein de surprises, Brebis galeuses a tout de la mise en bouche savoureuse qui devra confirmer pour convaincre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[Générique de la fin...]

Maybe there's à safer place somewhere...
...but sûre as Hell not down here.
Tell us again why we should live by your rules,
Do you take us for braindead mules ?
[...]
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-C'est pas juste!
-Mon garçon, sache qu'il n'y a pas de justice dans la zone de danger. Ni quoi que ce soit qui y ressemble. Chaque balle tirée inutilement peut vous manquer au moment décisif. Le gaspillage peut causer votre mort, souvenez-vous bien de ça!
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- Je déteste les armes, je trouve ça à vomir de voir comme vous êtes tous excités par ces trucs-là !
- Mais ce n'est pas vrai. C'est juste qu'elles sont essentielles à notre survie.
- Ah bon ?! Ces demi-portions n'en peuvent plus d'attendre d'avoir enfin le droit de porter leurs propres armes ! Vous me dégoutez, tous !
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Je ne suis pas un client difficile, mesdemoiselles. J'ai juste besoin de fringues dans lesquelles j'aie l'air téméraire et sexy. Et qui soient faciles à enlever aussi, si cela devait être nécessaire...
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Vidéo de Benjamin von Eckartsberg
Manga Report au Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême. Interview de Benjamin von Eckarstberg et Thomy von Kummant, auteurs de Gung Ho chez Paquet Une interview de deux auteurs qui ont le Gung Ho en eux !
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