Pari tenu, un livre qui donne à penser. Accessible à des novices en philosophie mais exigeant, il entraîne notre pensée à se mettre en mouvement. N'hésitant pas à prendre certains partis pris qu'on partage ou pas ( ex: le mal est une forme de bêtise), l'auteur a le mérite de nous forcer à nous positionner et à approfondir notre réflexion sur différentes questions philosophiques (autrui, le mal, l'action et la volonté ..)
J'ai trouvé aussi qu'il y avait de très beaux passages littéraires tout en gardant une véritable rigueur intellectuelle ( cf: l'homme qui aspire à grandir).
J'ai beaucoup aimé et j'ai beaucoup pris de notes.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse critique de Babelio. L'ouvrage s'articule autour d'une introduction, de 8 chapitres (la philosophie puissance ; qu'est-ce qu'un problème ? ; la pensée en crise ; le mal : malice ou maladie ? ; pourquoi agir ? ; le revenir ; derrière l'autre ; la fin du monde) et d'une conclusion.
Le but de l'auteur est de nous inciter à philosopher. J'ai été dubitative durant les 2 premiers chapitres. Et puis, mine de rien je me suis prise au jeu. Je le trouve pas mal pour une introduction à la philosophie. Cependant, je pense qu' un lecteur plus chevronné pourrait s'ennuyer (expérience faite avec mon cher et tendre doctorant en philosophie).
Quoi qu'il en soit, j'ai été ravie d'être choisie pour la critique de cet ouvrage. C'est un auteur à suivre, pour ma part.
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"Aussi la philosophie cherche-t-elle moins à obtenir une réponse – qui pourra toujours être critique ou déformée – qu’à dire le problème singulier et contradictoire qu’on rencontre, et dont la formulation est une première forme de résolution."
Face aux démentis répétés du réel, il ne reste plus à l'optimisme que de se réfugier dans une mauvaise conscience de bon aloi, qui finira bientôt en "commerce équitable" et en "développement durable".