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Les livres du moment #130 – jeudi 22 septembre 2022
Quelles sont les recommandations des lecteurs cette semaine ? 

Article publié le 22/09/2022 par Nicolas Hecht et Pierre Krause

Connaissez-vous les pages de recommandations par genre sur Babelio ? Chaque jour, l'équipe du site trie et sélectionne les livres les plus appréciés des Babelionautes pour vous faire découvrir des parutions récentes, agrémentées d'une critique de lecteur. Et chaque semaine nous vous proposons désormais sur le blog de retrouver une liste de dix ouvrages, soit un par catégorie, afin de suivre l'actualité littéraire au plus près.     

  
 
 

Littérature étrangère : Joe Wilkins, La Montagne et les Pères
Gallmeister, traduit de l‘américain par Laura Derajinski, 288 pages, 23,40 €


 

Direction le Montana en littérature étrangère, avec un roman autobiographique qui vous fera aimer les hautes plaines arides du Big Dry, région où a grandi Joe Wilkins. C’est un territoire violent qui ne laisse aucune chance aux plus faibles mais qui reste, pour le lecteur qui lirait ces pages au chaud dans son lit, terriblement excitant.

la_tete_en_livres y a vu un grand roman américain : « Un livre magnifique, une écriture poétique et pleine de sensibilité, attentive à la fois, à la plus ténue des sensations comme aux grondements de la nature. Somptueux, tout simplement. »

 


 


Polar & thriller : Jacques Saussey, L’Aigle noir
Fleuve éditions, 528 pages, 22,90 €
 

 
Aucune trace de la chanteuse Barbara dans ce roman noir, mais un voyage forcément éprouvant dans les profondeurs de l’île de la Réunion. L’ex-flic Paul Kessler, en débarquant pour une « simple » enquête autour d’un accident d'hélicoptère, ne s'attendait pas à ce qu’il pleuve autant de cadavres autour de lui… Disparitions inquiétantes, sévices sexuels et morts suspectes : Paul Kessler n’aura pas le temps de profiter des paysages magnifiques qui s’offrent à lui - contrairement aux lecteurs !

RomansNoirsEtPlus loue les qualités de cette enquête : « Un récit d’une extrême efficacité qui nous laisse malgré tout le temps de nous attacher à quelques personnages, dont de très jeunes filles, victimes innocentes de la turpitude de leurs proches. Des bourreaux dépourvus de toute humanité motivés par l’avilissement des plus faibles. »



 

BD : Gaet’s (scénario) et Julien Monier (dessins), RIP, tome 5 : Fanette, mal dans la peau des autres
Petit à petit, 120 pages, 17,90 €



Cinquième tome d’une série très appréciée des lecteurs et des lectrices, Fanette est - aucune publicité trompeuse dans le titre - centré sur le quotidien pas toujours très rose de la serveuse où se réunit souvent l’équipe de nettoyeurs de scènes de crimes. Que cache cette femme aussi discrète que curieuse ? Le dénouement de l’histoire approche puisque ce tome est l’avant-dernier de la série. Il est temps de s’y mettre !

Imaginoire y a retrouvé tout le charme glauque des précédents tomes : « Retrouver la fine équipe de RIP est toujours un plaisir. Cet opus est dans la lignée directe des précédents en apportant des éléments complémentaires. Petit à petit, Gaet’s et Monier nous dévoilent des détails de cette intrigue menée de mains de maître. Une série à consommer sans modération. »


 
 

Manga : Shou Harusono, Sasaki et Miyano, tome 4
Akata, traduit du japonais par Angélique Mariet, 158 pages, 7,95 €
 


Sasaki et Miyano sont deux lycéens qui apprennent jour après jour et tome après tome à se connaître et à partager leur passion : un amour absolu pour les mangas Yaoi, c’est-à-dire centrés sur les relations amoureuses masculines. On continue de découvrir l’évolution de leur relation dans ce tome dans lequel la fête culturelle du lycée et son concours de cross-dressing occupent tous les esprits !

Addy84 est charmé par ce nouvel épisode : « Toujours aussi doux. C'est un plaisir de retrouver Sasaki et Miyano. Miya progresse dans sa prise de conscience, Sasaki est toujours aussi déterminé. On en apprend beaucoup sur Miya, son passé et ses complexes. Cela m'a permis de m'attacher un petit plus à lui mais Sasaki reste mon coup de cœur. »


 


Jeunesse : Katherine A. Applegate (scénario) et Charles Santoso (illustrations), Willodeen
Seuil Jeunesse, traduit de l’anglais par Rosalind Elland-Goldsmith, 288 pages, 17,85 €

 

Willodeen est une petite fille qui adore les animaux, même les brailleurs, des bêtes qui dégagent une odeur disons un peu spéciale… Autour de Willodeen, les gens préfèrent les adorables fredonnours qui font d’ailleurs la gloire du village. Les soucis arrivent quand les fedonnours commencent peu à peu à disparaître… Cela a-t-il un lien avec la chasse aux brailleurs ? Il n’en faut pas moins à Willodeen pour enquêter !

Un roman salutaire pour lamagicolibraire : « Un roman jeunesse qui pousse un vrai cri d’alerte, et qui montre les dégâts que provoquent les humains. [...] Mais c’est également un récit rempli d’espoir : l’espoir qu’il est possible de changer les choses, de réparer nos erreurs. [...] Un récit qui mêle enquête, écologie, amitié, protection des animaux et un soupçon de magie, pour les lecteurs à partir de 9 ans ! »

 




Jeune adulte : Martine Pouchain, Il était un petit navire
Thierry Magnier, 96 pages, 12,90 €



Qui résisterait à la possibilité de passer deux semaines en bateau ? Un doux rêve qui peut vite se transformer en cauchemar lorsque la tempête se lève et que rien ne semble l’arrêter. C’est sur un radeau de sauvetage que quatre amis attendent des secours qui ne semblent jamais arriver. N’est-ce pas dans ce genre de drames que la nature humaine se révèle dans ses aspects les plus monstrueux - et les plus véritables ?

Goncat a senti les vagues déferler sur lui : « Pendant la lecture, nous nous sentons soudainement très petit dans l'immensité de la nature. L'histoire nous fait réfléchir à notre condition d'Homme, nos sentiments, parfois futiles, sur la vie et nos relations. Au fil des pages, les questions éthiques apparaissent et nous font nous demander jusqu'où pourrait-on aller pour survivre. »


 



Imaginaire : Salomon de Izarra, Demain, le jour
Mu (Mnémos), 272 pages, 20 €



Si vous êtes en quête d'une véritable expérience littéraire, d'un livre qui vous marquera pour quelques semaines (voire mois ou années), ses premiers lecteurs Babelio vous recommandent Demain, le jour de Salomon de Izarra. Décrit comme audacieux, novateur, passionnant et parfois éprouvant, ce roman nous raconte l'histoire de trois personnages en France, en 1936. Trois personnages coincés dans les Vosges, alors que la guerre menace, dans une ambiance crépusculaire et angoissante. Ils vont chacun leur tour nous raconter leur histoire, leur survie, à travers un récit à la frontière du fantastique et de l'horreur, mais qui n'oublie jamais la vraisemblance et la toile de fond des années 1930 en France. Un livre autant porté sur la littérature de genre que profond dans sa réflexion sur l'humanité, le tout servi par un ton et une construction uniques.

EvlyneLeraut lui attribue la note maximale et nous vante longuement ses qualités dans sa critique dithyrambique : « Après Nous sommes tous morts et Camisole parus aux éditions Rivages, ce troisième roman est un lever de voile magistral sur les délitements de l'âme humaine. Un futur classique, un livre qui sera vite remarqué. C'est un outil indispensable pour tous les étudiants(tes) en littérature tant sa construction est une merveille. Une fresque littéraire, métaphysique naviguant entre le bien et le mal, grandiose et diabolique. »


 

 

Roman d’amour : Anna Wendell, Parfait rockeur, vrai sauvage
Addictives, 445 pages, 5,99 €



Mélanie, chanteuse très appréciée, a une malédiction : elle n’attire que les bad boys. Cette malédiction frappe encore quand elle se voit forcée de collaborer avec Wolf, un musicien ultra-doué aux instruments mais un peu moins virtuose quand il s’agit de gérer les affaires de cœur. Chaque malédiction a pourtant le pouvoir de se transformer en don, encore faudrait-il que nos deux protagonistes y mettent un peu du leur…

Une vraie symphonie pour Gaoulette : « Une romance plus sensible. Des émotions fortes et surtout un interdit qui fait monter la pression. Anna nous rajoute une intrigue mystère autour d'un interlude… L'explosion peut faire très mal ! »

 

 

 

 

Non-fiction : Ming 1 Wu (collectif), Q comme Qomplot
LUX éditions, traduit de l’italien par Anne Echenoz et Serge Quadruppani, 600 pages, 29 €

 
Après F for Fake, le chef-d'œuvre d’Orson Welles consacré à la supercherie dans l’art, voici Q comme Qomplot, un essai particulièrement vif dont le titre pourra paraître obscur à qui ne suit pas l’actualité complotiste. Le livre débute en effet par une analyse poussée du phénomène QAnon, une nébuleuse qui pense coûte-que-coûte que Trump est à la tête d’un organisme qui lutte contre la pédophilie. L’échec de Trump à sa réélection fait, pour ce groupe très actif sur Internet, partie du plan et la victoire est imminente… Cette enquête n’est que le début d’un essai qui met à jour les mécanismes de la conspiration qui fleurissent en ligne.

ErnestLondon ne sait quoi en penser : « C’est passionnant et désespérant à la fois, tant la crédulité humaine semble difficile à combattre, indécrottable, traversant les siècles en changeant à peine de forme, résistant à toutes les réfutations, resurgissant à la moindre panique. Magistral ! Un travail astronomique mais d'une lecture fluide, captivante et... indispensable ! »

 

 

 

Littérature française : Leila Bouherrafa, Tu mérites un pays
Allary, 300 pages, 18,90 €

 

Layla vient de recevoir ses papiers qui confirment sa naturalisation française. Pour l’ancienne réfugiée, ce papier est une victoire mais aussi le début d’une longue introspection alors que la femme vit dans un hôtel insalubre et qu’elle a tout quitté, y compris sa famille, pour vivre dans un pays où elle reste une étrangère qui ne mérite pas d’en fouler le sol, selon une grande partie de la population.

Un livre marquant pour CelinePointAlaLigne : « Si vous cherchez une voix singulière et forte, il vous faut lire Tu mérites un pays de Leïla Bouherrafa. Ce récit, presque témoignage, teinté de colère mais également d’humour et d’optimisme est touchant et surtout il m’a confrontée à une réalité que je méconnais totalement. Loin des clichés auxquels on s’attendrait, les réflexions de Layla, ses questions, sont d’une naïveté déroutante mais légitime sans doute pour quiconque se retrouve apatride. »


 

 


Vous avez vous aussi des livres récents à recommander ? N'hésitez pas à partager vos lectures en commentaire de cet article !

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