Rencontre avec Barbara Peters. 1/7
Non sous-titré.
[à propos des canaux de tchat IRC]
Q: Et qui se cache sous ses pseudos ?
R: Une prodigieuse diversité humaine. Des gens de tous âges. Qui travaillent dans tous les domaines : des scientifiques aux chanteurs, en passant par les écrivains, les cow-boys, les acteurs et les sportifs d'élite... On peut parler à n'importe qui sur Internet !
Q: Vraiment ?
R: Non. On parle presque toujours à des losers de treize ans, affolés par leurs hormones. Mais ils font semblant d'être des écrivains, des cow-boys, des scientifiques, des chanteurs, etc.
"Henry attrapa Roger par la peau du cou et le lança loin de Leonard. Ce qui ne lui causa aucun inconfort physique, vu que Roger était, fondamentalement, un long muscle recouvert de poils et commandé par un système nerveux central de la taille d'un raisin sec. En fait, il était même ravi: il y avait un deuxième humain! Peut-être que celui-là avait à manger!"
"Monica était d'ailleurs contente que Walters soit marié, ce qui lui évitait d'avoir à développer les autres raisons pour lesquelles elle ne tenait pas à avoir une relation avec lui - sa profondeur intellectuelle, par exemple, qui équivalait approximativement à celle d'un pot de mayonnaise."
"Le seul groupe humain que les Grzkjistanis haïssaient plus que leurs compatriotes étaient celui des étrangers - ce qui voulait dire que les soldats russes étaient à peu près aussi appréciés qu'une épidémie de gale. La fraternisation entre les deux cultures était officiellement bannie, mais, de temps à autre, un soldat essayait tout de même de s'accoupler avec une Grzkjistani. Ceci exigeait un niveau de libido stupéfiant, parce que, après des siècles et des siècles d'endogamie, la femme grzkjistani moyenne était à peu près, sur le plan de l'attrait physique, à égalité avec la chèvre grzkjistani moyenne."
"A quelques pas de Roger, de l'autre côté de la baie vitrée coulissante, Anna Herk et sa fille Jenny étaient assises côte à côte sur le canapé familial pour regarder Friends, qu'elles aimaient beaucoup toutes les deux. Elles riaient ensemble, et elles se raidirent ensemble quand elles entendirent Arthur Herk entrer à pas traînants dans leur dos. Il traîna les pieds jusqu'au bar et, pour la quatrième fois de la soirée, se remplit à ras bord un grand verre de vin rouge."
[...] j'ai déjà acheté plus de vingt ordinateurs depuis le début des années 80. A l'époque, j'avais acquis un des premiers modèles, le primitif ZX-81. Ca ressemblait à un grille-pain mutant exposé à des radiations atomiques ayant provoqué l'apparition d'un clavier. Cet ordinateur n'avait quasiment aucune utilité pratique, si ce n'est consommer de l'électricité. Vous savez que les pécés modernes ont un "cerveau". Cette puce microscopique, guère plus grande qu'une dragée de chewing-gum, peut accomplir des millions de calculs mathématiques par seconde ? Eh bien en fait, je ne pense pas que mon ZX-81 en possédait une. Je crois plutôt qu'à l'intérieur, il y avait un véritable chewing-gum, si vous voulez mon avis.
La plupart d'entre nous est intimidé par les ordinateurs. Sans doute parce que c'est lié à ce truc sidérant qu'est l'électricité. On se demande encore par quel miracle l'électricité ne bave pas de la prise quand on débranche un appareil.
"Jenny percuta Snake à hauteur de poitrine, noua les jambes autour de ses hanches, lui empoigna les cheveux d'une main et, de l'autre, chercha à lui griffer sauvagement les yeux. Snake leva la main gauche pour la repousser; elle mordit dedans, enfonçant ses dents jusqu'à l'os."
Ces créatures n’étaient plus des poissons. En même temps que leur corps, leur cerveau changeait aussi. Il ne leur donnait pas les ordres habituels — bouger, manger, attaquer, fuir. Désormais, ces êtres réfléchissaient à des choses plus complexes que l’instinct de survie. L’origine de leur merveilleuse métamorphose les intriguait.
Ils soupçonnaient le coffre.