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4.25/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sète , le 25/03/1912
Mort(e) à : Sète , le 28/05/1971
Biographie :

Jean Vilar était un acteur de théâtre et de cinéma, un metteur en scène et un directeur de théâtre français, créateur du Festival d’Avignon en 1947 et directeur du Théâtre National Populaire (TNP) de 1951 à 1963.

Jean Vilar quitte sa ville natale et « monte » à Paris en 1932 pour préparer une licence de lettres. Il suit par ailleurs les cours de philosophie d'Alain et l'enseignement théâtral de Charles Dullin.

Il apparaît pour la première fois sur scène en 1935 dans la figuration du Faiseur d’Honoré de Balzac au théâtre de l’Atelier.

En 1940, il rejoint le théâtre ambulant La Roulotte, d'André Clavé, qu’il codirige, et participe aux tournées de Jeune France. Après sa première mise en scène, celle de La Danse de mort d’August Strindberg en 1942, il fonde sa propre compagnie, la compagnie des Sept, en 1943.

Jean Vilar présente le premier spectacle, composé de trois pièces, du Théâtre de Poche Montparnasse : Orage d'August Strindberg, Césaire de Jean Schlumberger, Veuve d'Henry Becque.

Il gagne en notoriété en 1945 grâce au Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliot, créé au théâtre du Vieux-Colombier.

André Barsacq le met en scène dans Roméo et Jeanette de Jean Anouilh avec, pour la première fois, Maria Casarès au Théâtre de l'Atelier en 1946.

En 1947, il organise du 4 au 10 septembre dans la cour d'honneur du palais des Papes, à Avignon, la Semaine d’art dramatique en Avignon, qui devient le Festival d’Avignon. Il dirigera le festival jusqu’à sa mort en 1971.

Vilar est nommé à la tête du Théâtre national populaire (TNP) en 1951 à l’instigation de Jeanne Laurent, sous-directrice des Spectacles et de la Musique. Il cherche à rendre le théâtre accessible au plus grand nombre notamment en abaissant le prix des places.

Cette quête se conclut par une forme de politisation à partir de 1961 : les pièces proposées ne cessent de traiter du fascisme en pleine guerre d’Algérie.

Vilar ne demande pas le renouvellement de son mandat à la tête du TNP qui s’achève en 1963. Georges Wilson lui succède. Il se consacre dès lors entièrement au Festival d’Avignon. Celui-ci se développe et s’institutionnalise au point que le directeur devient la cible d’importantes critiques ; après Mai 68, il est conspué par des étudiants aux cris de « Vilar = Salazar ».

Il est inhumé au Cimetière Marin de Sète.
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Source : fr.wikipedia.org
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Jean Vilar a consacré sa vie au théâtre, en défendant un théâtre populaire, accessible et de qualité. La publication de sa correspondance est l'occasion pour le Book Club de revenir sur cette vie de théâtre, aux côtés de la chercheuse Violaine Vielmas et du comédien Stanislas Nordey. #festivaldavignon #bookclubculture #théâtre ________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4¤££¤6Jean Vilar16¤££¤ ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Jean Vilar
Convaincre, sans humilier l’œuvre choisie. L’éclairer et non l’endimancher. Evitant de l’encanailler, la rendre belle et accessible à tous.
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> Le théâtre n'est pas la démonstration analytique de notre condition ; il est le chant dithyrambique de nos désirs profonds ou de nos railleries.

> Il s'agit donc de faire une société, après quoi nous ferons peut-être du bon théâtre.

> Le poète a toujours le dernier mot.
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Voici un livre qui rassemble quelques textes de Jean Vilar, écrits à des moments différents de sa carrière. La plupart datent de 1944, trois ans, donc, avant le 1er festival d'Avignon, 7 ans avant la nomination de Vilar au T.N.P.
Ce sont des articles de revues, des réponses à des questionnaires de presse, des extraits de conférences, des lettres.
C'est dire qu'ils n'ont aucun caractère systématique : il ne s'agit pas de l'exposé d'une doctrine, mais plutôt d'une suite de réflexions formulées au gré de spectacles réels, chacune rappelant ce moment nécessaire où l'ouvrier lève la tête de son ouvrage et s'interroge sur la justesse de sa technique et les fins de son métier....
(extrait de la note de l'éditeur insérée en début du volume paru dans la collection "idées Nrf" aux éditions "Gallimard" en 1966)
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Jean Vilar
Expliquer, donner à voir et à comprendre, persuader, entraîner, séduire et, en définitive, donner la vie. N’est-ce pas là le destin même de notre métier ?
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Jean Vilar
Pour beaucoup d'entre nous qui commencèrent leur tâche après 1940,la disparition de Camus est grave.Elle accentue notre solitude.[La NRF mars 1960]
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