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4/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Somersby , le 06/08/1809
Mort(e) à : Lurgashal , le 06/10/1892
Biographie :

Lord Alfred Tennyson, qui fut le 1er baron Tennyson, naquit dans une famille qui compta douze enfants. Il doit la majeure partie de son éducation élémentaire à son père, George Clayton Tennyson, qui était un pasteur anglican. Il fit preuve d'une grande précocité littéraire et écrivit ses premiers poèmes encore enfant. À l'âge de 15 ans, Tennyson avait déjà écrit plusieurs pièces en vers blancs ainsi qu'un poème épique.

En 1828, Tennyson entra au Trinity College de Cambridge où il se lia avec Arthur Hallam. Alors qu'il était encore étudiant, il écrivit Timbuctoo (1829), un poème en vers blancs plein d'esprit, pour lequel il reçut un premier prix.

Son deuxième volume de Poèmes (1833) comporte des textes lyriques plus aboutis et aujourd'hui célèbres, tels que Oenone, les Mangeurs de lotus ou la Dame de Shalott ; le recueil n'en fut pas moins sévèrement critiqué en son temps.

À cette déception s'ajoutèrent plusieurs drames personnels : en 1831, la mort de son père, qui contraignit le poète à quitter Cambridge avant d'obtenir son diplôme ; en 1833, la mort soudaine de son meilleur ami, Hallam, mais aussi la découverte, des troubles mentaux dont trois de ses frères souffraient.

Profondément touché, le poète s'engagea, en manière de deuil, à ne plus rien publier pendant dix ans. Pendant cette longue période, il se consacra à la lecture et à la méditation et, bien qu'il se refusât à publier, continua à écrire. En 1842, au terme de sa période de silence, Tennyson connut un grand et soudain succès avec la publication de deux volumes de ses Poèmes.

Tennyson reçut, peu après cette période de succès, une pension qui le débarrassa des préoccupations matérielles et lui permit de se consacrer sereinement à la littérature. Il écrivit alors la Princesse (1847), un exposé romantique sur les droits des femmes puis l'un de ses chefs-d'œuvre, In Memoriam (1850), un recueil d'élégies en mémoire d'Arthur Hallam.

En 1850, Tennyson épousa Emily Sarah Sellwood, qu'il aimait sans espoir depuis 1836. Il fut nommé poète officiel de la Grande-Bretagne la même année, succédant ainsi à William Wordsworth. Il s'installa avec son épouse à Twickenham, près de Londres puis, trois ans plus tard, se rendit dans sa propriété de Farringford, sur l'île de Wight, où il fit de fréquents séjours jusqu'à la fin de sa vie.

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Source : wikipedia
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Alfred Tennyson
Oh, pouvoir sentir la caresse d'une main disparue,
entendre à nouveau une voix qui s'est tue!
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Alfred Tennyson
Mieux vaut avoir aimé et perdu ce qu'on aime que de n'avoir jamais connu l'amour.
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Alfred Tennyson
Maud

COME into the garden, Maud,
For the black bat, Night, has flown,
Come into the garden, Maud,
I am here at the gate alone;
And the woodbine spices are wafted abroad,
And the musk of the roses blown.

For a breeze of morning moves,
And the planet of Love is on high,
Beginning to faint in the light that she loves
On a bed of daffodil sky,
To faint in the light of the sun she loves,
To faint in his light, and to die.

All night have the roses heard
The flute, violin, bassoon;
All night has the casement jessamine stirr'd
To the dancers dancing in tune;
Till a silence fell with the waking bird,
And a hush with the setting moon.

I said to the lily, 'There is but one
With whom she has heart to be gay.
When will the dancers leave her alone?
She is weary of dance and play.'
Now half to the setting moon are gone,
And half to the rising day;
Low on the sand and loud on the stone
The last wheel echoes away.

I said to the rose, 'The brief night goes
In babble and revel and wine.
O young lord-lover, what sighs are those
For one that will never be thine?
But mine, but mine,' so I sware to the rose,
'For ever and ever, mine.'

And the soul of the rose went into my blood,
As the music clash'd in the hall;
And long by the garden lake I stood,
For I heard your rivulet fall
From the lake to the meadow and on to the wood,
Our wood, that is dearer than all;

From the meadow your walks have left so sweet
That whenever a March-wind sighs
He sets the jewel-print of your feet
In violets blue as your eyes,
To the woody hollows in which we meet
And the valleys of Paradise.

The slender acacia would not shake
One long milk-bloom on the tree;
The white lake-blossom fell into the lake,
As the pimpernel dozed on the lea;
But the rose was awake all night for your sake,
Knowing your promise to me;
The lilies and roses were all awake,
They sigh'd for the dawn and thee.

Queen rose of the rosebud garden of girls,
Come hither, the dances are done,
In gloss of satin and glimmer of pearls,
Queen lily and rose in one;
Shine out, little head, sunning over with curls.
To the flowers, and be their sun.

There has fallen a splendid tear
From the passion-flower at the gate.
She is coming, my dove, my dear;
She is coming, my life, my fate;
The red rose cries, 'She is near, she is near;'
And the white rose weeps, 'She is late;'
The larkspur listens, 'I hear, I hear;'
And the lily whispers, 'I wait.'

She is coming, my own, my sweet;
Were it ever so airy a tread,
My heart would hear her and beat,
Were it earth in an earthy bed;
My dust would hear her and beat,
Had I lain for a century dead;
Would start and tremble under her feet,
And blossom in purple and red.
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Alfred Tennyson
Il n'est qu'imperfection celui qui est parfait.
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But were I loved, as I desire to be,
What is there in the great sphere of the earth,
And range of evil between death and birth,
That I should fear,--if I were loved by thee?
All the inner, all the outer world of pain
Clear Love would pierce and cleave, if thou wert mine
As I have heard that, somewhere in the main,
Fresh-water springs come up through bitter brine.
'T were joy, not fear, claspt hand-in-hand with thee,
To wait for death--mute--careless of all ills,
Apart upon a mountain, tho' the surge
Of some new deluge from a thousand hills
Flung leagues of roaring foam into the gorge
Below us, as far on as eye could see.
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Alfred Tennyson
Toutes les choses précieuses se révèlent tardivement,
A ceux qui les cherchent désespérément,
Car l'Amour oeuvre dans l'ombre de la Destinée,
Et levant le voile, découvre des trésors cachés.

Extrait de "The Day-Dream", 1874
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Philippe sortit exalté. Il se dévoua aux deux enfants, les mit à l'école, leur acheta des livres et d'autres choses nécessaires. De peur de donner lieu à de méchants propos, il réprimait un de ses plus chers désirs et franchissait rarement le seuil d'Anna, mais, par les enfants, il lui envoyait divers petits présents: des légumes et des fruits, les premières et les dernières roses de son jardin; quelquefois des lapins de la dune; quelquefois de la farine, en disant, pour dissimuler sa charité, qu'il voulait, par cette fine farine, lui faire voir la perfection de son moulin.
Et il ne sondait point les sentiments d'Anna. Dans les rares visites qu'il lui faisait, elle ne pouvait que par quelques mots interrompus lui dire son émotion de cœur, son infinie gratitude.
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Au bord de la mer, au milieu de la longue falaise, une ouverture s'est faite. Dans cette ouverture, l'écume des flots s'épanche sur les sables jaunes; plus loin apparaît un groupe de toits rouges autour d'un petit quai, une église en ruine, un chemin qui monte vers la tour d'un moulin; plus haut, la dune grise, puis un tumulus danois, puis une excavation arrondie comme une coupe. Là reverdit et fleurit un bois de coudriers. On y vient en automne cueillir des noisettes.
Sur la plage couraient, il y a cent ans, trois enfants de différentes familles: Anna Lee, la plus jolie fille du village; Philippe Ray, le fils unique du meunier, et Enoch Arden, pauvre orphelin.
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Une demi-lieue, une demi-lieue,
Une demi-lieue encore,
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.
"Brigade Légère, en avant !
Devant les canons, chargez !" dit-il.
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.

"Brigade Légère, en avant !"
Y avait-il un homme consterné ?
Alors que pourtant le soldat savait
Que quelqu'un s'était trompé.
Ils n'avaient pas à répondre,
Ils n'ont pas demandé pourquoi,
Ils vont obéir... et mourir.
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.

Des canons à leur droite,
Des canons à leur gauche,
Des canons devant eux
Mitraillant et grondant;
Et assaillis de boulets, d'obus,
Ils chevauchaient hardiment
Dans les griffes de la Mort,
Jusqu'aux portes de l'Enfer
Chevauchaient les six cents.

Leurs sabres nus étincelaient,
Etincelaient en tournoyant dans les airs,
Sabrant là-bas les canonniers,
Et chargeant une armée, pendant
Que le monde regardait, étonné.
Plongés dans la fumée des tirs,
Ils ont piqué droit à travers les lignes;
Et Cosaques et Russes
Ont chancelé sous les coups de sabre,
Se sont brisés et ont reculé.
Alors ils ont fait demi-tour, mais pas tous,
Non, pas les six cents.

Des canons à leur droite,
Des canons à leur gauche,
Des canons derrière eux
Mitraillant et grondant;
Et assaillis de boulets, d'obus,
Pendant que chevaux et héros tombaient...
Ceux qui se sont si bien battus
Sont passés à travers les griffes de la Mort,
Sont de retour des portes de l'Enfer,
Mais il en est revenu si peu,
Si peu parmi les six cents.

Leur gloire pourra-t-elle donc pâlir ?
Oh la charge sauvage qu'ils ont menée !
Le monde en est émerveillé.
Honorez donc leur folle charge !
Honneur à la Brigade Légère,
[Honneur] aux nobles six cents !
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Son troisième enfant, qui était né très faible, s'affaiblit encore, malgré les tendres soins qu'elle lui donnait; mais sa tâche d'ouvrière l'obligeait souvent à le quitter; et, soit qu'elle n'eût pas le moyen de lui procurer ce qui lui était nécessaire ou de payer la voix qui lui aurait indiqué le nécessaire, le malade languit; puis soudain, comme un oiseau qui s'échappe de sa cage, l'innocente petite âme s'envola.
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