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3.94/5 (sur 1439 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 26/09/1978
Biographie :

Thomas Vinau est un poète et auteur français.

Il habite au pied du Luberon, à Pertuis. Il est entre autres supporter des poussières, militant du minuscule, anomaliste, brautiganiste et etc-iste...

Il a publié "Du sucre sur la tête", un album jeunesse, chez Motus (2011), "Nos cheveux blanchiront avec nos yeux" (Alma, 2011), "Ici ça va", "Bric à brac hopperien" (Alma, 2012), "Juste après la pluie" (Prix Copo des Lycéens), "La part des nuages" (Alma 2014), "Des salades" (2016), "Le camp des autres" (Alma 2017)...

En 2016, "Des Salades" reçoit le Prix Joël Sadeler et "Bleu de travail" le Prix René Leynaud.

http://etc-iste.blogspot.com/

"Le récit des gouffres"( le castor astral 2022)

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« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016) « L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018) « […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista) 0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018 Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851 Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license. Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow #BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande

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Citations et extraits (1173) Voir plus Ajouter une citation
Je me méfie. J'ai toujours peur que ça ne dure pas. Dès qu'il y a un moment de bonheur, de paix, je me répète que ça ne durera pas. Que le temps est un menteur. Qu'avoir quelque chose c'est commencer à le perdre. C'est comme cela que je fonctionne. C'est ce que la vie m'a appris.
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Thomas Vinau
Je marche
entre la route et les champs
pour rien
il fait juste assez chaud
et juste assez froid
pour être bien
les amandiers commencent à fleurir
pendant que le soleil
achève Février
je marche
pour n'aller nulle part
juste
pour marcher
et je tiens
tout entier
dans la paume
de ma main
cette jolie
petite
chose
qu'on appelle la vie.
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On est des étincelles perdues, de la poussière d’étoile et de boue, l’espace entre deux doigts qui claquent, la distance entre le rien et le rien, éperdus et patraques, des dieux sans mode d’emploi, moins que des bêtes, un rire perdu dans la grande soupe cosmique, une allumette qui ne sait pas quand elle s’éteint.
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Repousser ce moment où l’instant capitule. Pousser des pieds la nuit. S’étirer tranquillement et prendre de la place. Se donner de la place. Là. Ici et maintenant. Entre chien et loup. Au mitan de la défaite et des rêves. Quel drôle de pli on prend à attendre de vivre. Quelle drôle de manière de courir ainsi après la fatigue et de laisser demain prendre la place d’aujourd’hui.
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Comme tout le monde

Je fais ce que je peux. Avec mes silences et le reste. Avec mes peurs de bête. Avec mes cris d'enfant qui ne débordent plus. Je fais ce que je peux. Dans ce petit bain de cruauté et de lumière. Dans les éclats de sucre et de mensonge. Dans la délicatesse. Dans la violence du temps qui piétine nos rêves. Dans nos petits pataugements précieux. Un matin après l'autre. Un oubli après l'autre. Un mot sur le suivant. Je fais comme tout le monde. Avec le ciel et sans les dieux.

(P55)
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Puisque nous sommes pratiquement que de l’eau, il semble cohérent d’affirmer que chaque être humain porte en lui une dose considérable de buée. Vivre consisterait à s’évaporer.
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La confiance ne se déclame pas. Il faut l'apprendre. Tout doucement. Il faut que quelqu'un d'autre vous l'apprenne. À grands coups de demains et de câlins.
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Quand on s'intéresse un peu objectivement à la question, le champ des possibles donne le vertige. Des castors qui arrêtent des fleuves. L'eau qui peut fragmenter la roche. Gandhi qui libère un continent sans prendre les armes. La transplantation d'un cœur humain. Ça, ç'a de la gueule. Mais pour ce qui est parfois d'atteindre le soir, ou le lendemain. Ou trouver une raison de sourire. Ou un moyen de s'endormir un peu. Juste s'endormir un peu. Tranquillement. Paisiblement. Là, y a plus personne.
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Thomas Vinau
La peur a écrit quelque chose dans mon regard
quelque chose que je ne parviens
ni à effacer ni à déchiffrer
pas plus à comprendre ou à oublier
ce qui est sûr c'est que je vous aime
et en ce moment je regarde ce que la pluie trace sur la vitre du train
des saletés qui brillent et qui dansent
coincées entre le froid et la lumière
la chaleur et la grisaille
Des phrases perdues que je ne parviens
ni à effacer ni à déchiffrer
qui brillent et qui dansent
qui salissent à peine
qui dessinent à peine
la distance
entre vous
et moi.
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Thomas Vinau
Sans force et sans courage
je regarde la lune s'effacer doucement
le jour n'a rien prévu pour nous je crois
(...)
hier personne n'a sauvé le monde
enfin je suppose
j'ai lu des milliers de vers
ils ont disparu de ma mémoire
et sont restés dans mes entrailles
comme un souvenir de printemps
qui grouille délicatement
ça y est la lune aussi a disparu
le vent est froid les hommes pressés
on peut recommencer à perdre
on peut recommencer à jouer
avec les couleurs et les tigres
la peur et les portes closes
les cymbalaires et les camions
et les souvenirs de printemps
qui grouillent délicatement
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