Le monde est rond comme un ballon de foot. Aux quatre coins de la planète, les regards sont tournés vers la France. Et la France finit de s'habiller. Elle a refait ses stades, élargi ses routes, préparé le terrain. Elle attend ses invités. Elle se maquille bleu, blanc, rouge. Au fil des jours, toutes ses autres passions se tarissent pour investir les terrains de foot. Le pays est monomaniaque : il ne pense et ne parle que de cela. Les groupes, de travail, de pression, de copains, forment des cercles parfaits comme des ballons où n'entrent pas les grands handicapés du moment : les incompétents sportifs, les seuls à ne pas étreindre Footix dans leur bras.
"Les performances individuelles, ce n’est pas le plus important. On gagne et on perd en équipe." [
Mon geste n'est pas pardonnable ,mais il faut sanctionner le vrai coupable,car le coupable c'est celui qui provoque.
le N10 des bleus après le coup de tète contre Mateo Materazzi le 12 juillet 2006