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3.85/5 (sur 1724 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Peekskill, New York , le 02/12/1948
Biographie :

T. C. Boyle (Tom Coraghessan Boyle, nom de plume de Thomas John Boyle) est un écrivain et romancier.

Il naît dans une petite ville de l'Hudson Valley, dans l'état de New York. A dix-sept ans, il change son second prénom pour Coraghessan, qu'il utilise tout au long de sa carrière littéraire.

Il fait des études supérieures à l'Université d'État de New York, campus de Potsdam, où il obtient en 1968 un baccalauréat en anglais et en histoire. Spécialiste de Dickens, il s'inscrit ensuite aux ateliers d'écriture de l'université de l'Iowa (Iowa Writers' Workshop) et y décroche une maîtrise en 1974. Il poursuit ses études jusqu'à l'obtention, en 1977, d'un doctorat en littérature anglaise de l'université de l'Iowa.

Il devient ensuite éditeur de fiction pour l'Iowa Review et professeur d'anglais à l'Université de Californie du Sud à partir de 1978 (il devient plus tard professeur émérite).

Son premier roman, "Water Music", paraît en 1982. C'est un énorme pavé polyphonique, faux roman historique, aventure picaresque et délirante proche des fulgurances pynchoniennes.

Dès lors, à la fois nouvelliste et romancier, il développe une œuvre typiquement américaine. Il produit entre 1982 et 2006 huit romans et quatre recueils de nouvelles, puisant dans tous les genres et toutes les formes.

Sa veine écologiste est fortement marquée dans divers romans dont "Un ami de la Terre" ("A Friend of the Earth", 2000).

Les États-Unis et la société américaine de la fin ou des débuts des XIXe et XXe siècles sont évoqués dans quelques romans historiques : "Aux bons soins du docteur Kellogg" ("The Road to Wellville", 1993) sur le fondateur des petits-déjeuners céréaliers, le Dr Kellogg ou "Riven Rock" (1998) sur balbutiements de la psychiatrie.

En revanche, dans plusieurs textes, les sujets sont de grands problèmes de la société américaine contemporaine, comme dans "América" ("The Tortilla Curtain", 1995), Prix Médicis étranger 1997, qui traite de l'immigration illégale.

"Aux bons soins du docteur Kellogg" a été adaptè au cinéma en 1994, réalisé par Alan Parker, avec Anthony Hopkins dans le rôle de Dr John Harvey Kellogg.

Ses droits d'auteur lui ont permis d'acquérir, sur les hauteurs de Santa Barbara, une vaste demeure historique due au célèbre architecte Frank Lloyd Wright.

Marié et père de trois enfants, il vit avec sa famille à Montecito.

site officiel : https://tcboyle.com/

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Source : Wikipédia
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Bande annonce du film "Aux bons soins du docteur Kellogg"


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CHAMEAU AU FOUR (FARCI)
- pour 400 personnes -
se procurer :
500 dattes,
200 oeufs de pluvier,
20 carpes de deux livres,
4 outardes, plumées et vidées,
2 moutons,
1 gros chameau,
condiments divers.
Creuser une tranchée. Faire un feu d'enfer pour obtenir de la braise,sur un mètre de profondeur. Faire durcir les oeufs a part. Écailler les carpes et les farcir avec les dattes et les oeufs durs épluchés. Assaisonner les outardes et les farcir avec les carpes farcies.Farcir les moutons avec les outardes farcies ,puis farcir le chameau avec les moutons farcis. Flamber le chameau. L'envelopper de feuilles de palmier doums et l'enterrer dans la fosse. Laisser cuire pendant deux jours. Servir avec du riz.
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Tu te rends compte de ce que tu dis? Les immigrants sont le sang de ce pays...
car c'est ça que nous sommes : une nation d'immigrants, et tous autant que nous sommes, nous ne serions pas là si ce n'était pas le cas.
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Il s'est arrangé pour sortir le bateau au moins une fois par mois , parce qu'à quoi ça sert sinon d'avoir un bateau , pour le garder dans la cale comme les Janov et tous les autres chauffards des cales qui apprécient d'avantage l'idée d'être propriétaires d'un bateau que de le faire naviguer .
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Le feu prit et grandit. Il s'agenouilla dans le sable et jeta des branches entre les doigts avides des flammes, l'odeur du bois qui brûle lui gratouillant la nostalgie du plus lointain de mille matins d'antan - il était chez lui et sa mère avait allumé une poignée de brindilles pour faire démarrer la cuisinière, il y avait du pain grillé et du gruau de maïs à manger et à boire du café chaud saturé de sucre -, puis il se détourna et regarda les bras et les jambes de sa femme, et encore ses hanches et ses seins se remplir de lumière.
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On dirait une descente dans les profondeurs du corps, cette lente pénétration du Niger vers l’intérieur des terres, un voyage à travers les veines, les artères et le réseau irrigué des viscères nobles, une exploration des cavités mêmes du cœur, une quête de l’âme impalpable. La terre, la forêt, le ciel, l’eau : le fleuve résonne du battement même de la vie.
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Sais-tu que l'année dernière, les USA ont accepté plus d'immigrants que tous les autres pays du monde réunis ? Et que la moitié d'entre eux se sont installés en Californie ? Et je ne parle que des immigrants légaux, ceux qui ont un métier, de l'argent et de l'instruction. Ceux qui nous tuent, ce sont ceux qui franchissent le rideau de tortilla en bas, au sud.
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Sur la côte Est, l'automne arrivait dans une grande bourrasque d'air canadien, revigorante et décisive. Les feuilles changeaient. La pluie tombait en éclats gris et froids, sur les flaques une deuxième peau se formait. Le monde fermait boutique, rentrait au chaud dans ses tanières et ses sillons, et l'équinoxe n'était pas chose ordinaire. Ici, dans les collines délavées qui dominaient Los Angeles, l'automne n'était jamais qu'une autre phase de l'été éternel, plus brûlante et plus sèche, poussée à travers les canyons par des vents qui suçaient toute l'humidité du chaparral et faisaient remonter à la surface des feuilles les huiles combustibles du plus profond des branches et des brindilles. C'était la saison que Delaney avait le plus de mal à supporter. Qu'y avait-il donc à recommander lorsque la température tournait aux alentours de quarante degrés, lorsque l'humidité tombait à zéro et que les vents chassaient de fines poussières de granite dans les narines chaque fois qu'on sortait de chez soi ? Quel charme y avait-il à cela ? D'autres écrivains pouvaient célébrer les rites automnaux de la Nouvelle-Angleterre ou des Grandes Smoky Mountains – ah, regarder les oiseaux qui s'envolent en formations, couper le bois pur le poêle, monter le pressoir à cidre, traquer l'ours somnolant dans les bois sans feuilles, dire les premières senteurs humides de la neige dans l'air qu'on respire -, mais ici... Que pouvait-il faire pour redonner quelque couleur aux lugubres réalités d'une saison pareille ? Oh, bien sûr, il éduquait ses lecteurs sur la germination qui immanquablement suit l'incendie, les extractifs et solvants qu'on trouve dans le manzanita et les roseaux à demi brûlés, l'apparition de substances nutritives au cœur même de la cendre, mais que pouvait-il faire d'une saison qui, loin d'annoncer les douces et magiques transformations de le neige, prédisait l'embrasement infernal qui vaporisera tout sur son passage et lancera de tourbillonnantes colonnes de fumée noire comme de l'encre jusqu'à dix-huit cents mètres dans les airs ?
Les vents soufflaient, Delaney s'était assis à son bureau et tentait de les comprendre.
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Si Sam possédait un quelconque savoir, il restait muet. De ce point de vue, un jour, l’homme à la robe noire avait été la raison pour laquelle il avait eu droit à un gâteau au chocolat, une raison qui lui semblait suffisante pour lui prêter attention. Ils buvaient du thé à la table de la cuisine, mangeaient les biscuits aux flocons d’avoine que le Père ne manquait jamais d’apporter. Un après-midi, après un échange sur le temps, les lézards, les plaques de roches sur le plateau, les épines de cactus et autres preuves du monde matériel, le Père Curran demanda « Qui est Dieu ? » et Sam signa « Dieu ». Aimee trouva la réponse plutôt intéressante puisque Dieu était ineffable. Le Père Curran tenta à nouveau sa chance : « Où est Dieu ? » Sam, après voir adressé à Aimee un regard complice, pointa son long index vers le ciel.
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IL y a toujours des surprises. La vie est peut-être d'un sinistre invétéré, et les surprises qu'elle réserve d'un pénible hors de toute mesure, mais il ne vaudrait guère la peine de la vivre s'il n'y était aucune exception, aucun jour de grand soleil, aucun acte de gentillesse sans calcul.
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Elle voulait sincèrement croire que leur vie avait un sens, qu'ils gagneraient de l'argent dans cette aventure, au lieu de perdre son dernier pécule, elle avait envie de croire que vivre retirée dans cette île réparerait ses poumons et que l'agneau d'Edith se rétablirait, reprendrait des forces progressivement...elle aurait prié pour que cela arrive si elle n'en avait perdu l'habitude.
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