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4.06/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Baltimore , le 07/04/1915
Mort(e) à : New York , le 17/07/1959
Biographie :

Billie Holiday, de son vrai nom Eleanora Harris est une chanteuse de jazz américaine considérée comme l'une des plus grandes chanteuses que le jazz ait connu.

Au lendemain de la guerre, elle est au plus haut, elle entame sa collaboration avec le pianiste Bobby Tucker, ses disques se vendent bien (elle a signé en 1944 chez Decca, elle triomphe au Town Hall de New York en février 1946, et son répertoire s'élargit à quelques chansons indissociables de son personnage : Lover Man, Good morning Heartache (écrite pour elle par Irene Wilson), et ses propres compositions : Fine and Mellow, Billie's Blues, Don't Explain et God Bless the Child).

Elle tourne aussi dans le film New Orleans d'Arthur Lubin, un long-métrage qui réunit de grands jazzmen, dont Louis Armstrong et Woody Herman.

À la même époque, elle renoue avec Joe Guy et adopte le LSD. Son imprésario Joe Glaser lui impose une cure de désintoxication dans une clinique privée, début 1947. En vain : quelques semaines plus tard elle est arrêtée en possession de stupéfiants et condamnée à un an de prison.

En 1956, Billie est arrêtée avec Louis McKay en possession de drogue : un nouveau procès est prévu. Elle effectue une nouvelle cure de désintoxication, à l'époque où sort son autobiographie Lady Sings the Blues, pour l'essentiel une compilation de toutes ses anciennes interviews réunies par le journaliste William Dufty, admirateur de la diva.

Depuis plusieurs années déjà, Billie est malade. Outre sa cirrhose, on diagnostique une insuffisance rénale. Elle est traitée sous méthadone et se remet peu à peu. On lui interdit l'alcool et la cigarette, son état s'aggrave. Billie Holiday meurt à l'hôpital à l'age de 44 ans.
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Vidéo de

En 1999, au milieu des clips au budget faramineux qui mettent des stars devant et derrière la caméra, une petite vidéo graphique s'échappe. Elle va à la fois définir l'ambiance visuelle de la French Touch électronique, alors en pleine ébullition, et donner le ton de la publicité pour la décennie à venir. Dans une ville entièrement construite à l'aide de typographies mouvantes, le clip de “The Child”, du DJ Alex Gopher, réalisé par la jeune agence de pub parisienne H5, raconte une histoire visuelle et sonore, en s'inspirant de l'ambiance de l'époque. Celle de bidouilleurs d'électronique pour qui les aspects graphiques et musicaux vont de paire. Des pubards qui clippent, des clippeurs qui réalisent des pubs, des pubs qui reprennent des concepts de clips… Qu'importe le support alors, l'idée prime et peut même être recyclée. Quelques années plus tard, “The Child” donnera “Logorama”, court-métrage d'animation sorti en 2011 et toujours réalisé par H5 : un petit film où se sont des logos de grandes marques qui forment une histoire. Une mise à jour – avec un ajout de message politique en prime – de leur concept de ville en typographie qui va rafler un oscar, un César et un prix à Cannes. Un peu comme si, finalement, c'est un clip français qui avait gagné de prestigieuses récompenses cinématographiques internationales. La playlist YouTube des clips cités dans l'épisode 3 : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVqfjXoCgKbYpbasiEVulU18WbsVMISEG Épisodes précédents : 1/ Comment un “Cargo” a placé la France sur la carte du clip https://www.youtube.com/watch?v=isSA-gKlxmc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=1&ab_channel=Telerama 2/ Comment un clip français a fait tomber toutes les frontières https://www.youtube.com/watch?v=541NDNzYSTc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=2&ab_channel=Telerama Prochain épisode : jeudi 16 décembre, à 18h. “Comment le clip de rap est passé du béton (des cités) au sommet (de la Tour Eiffel)” LE CLIP FRANÇAIS Une websérie de Télérama ÉCRITURE ET NARRATION Jérémie Maire RÉALISATION Pierrick Allain TOURNAGE INTERVIEWS Pierrick Allain François-Xavier Richard PRODUCTION Basile Lemaire Avec l'aide de Thomas Bécard ---- CLIPS et EXTRAITS “Miami”, Will Smith, 1998, Wayne Isham “La nuit je mens”, Alain Bashung, 1998, Jacques Audiard “Ray of Light”, Madonna, 1998, Jonas Åkerlund “The Child”, Alex Gopher, 1999, Antoine Bardou-Jacquet et Ludovic Houplain “Logorama”, 2011, François Allaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain “Le patron est devenu fou”, Étienne De Crécy, 1996, Marie de Crécy “Moon Safari”, Air, 1998 “Around the World”, Daft Punk, 1997, Michel Gondry “Midnight Funk”, Demon, 1999 “The greatest album covers of jazz”, Earworm, 2018, Vox “Une journée en enfer”, 1995, John McTiernan “God Bless the Child”, Billie Holiday, 1956 “Flat Beat”, Mr. Oizo, 1999, Quentin Dupieux “Night Owl”, Metronomy, 2016, Quentin Dupieux “Flat Eric”, Levi's, 1999, Quentin Dupieux “Crispy Bacon”, Laurent Garnier, 1997, Quentin Dupieux “La Ritournelle”, Sébastien Tellier, 2005, Quentin Dupieux “Party People”, Alex Gopher, 1999, Quentin Dupieux “Commute”, Photoshop, 2020, Antoine Bardou-Jacquet “Remind Me”, Royksopp, 2001, H5 “Expert en énergie”, Areva, 2004, H5 “Twist”, Goldfrapp, 2003, H5 “Touran train fantôme”, Volkswagen, 2007, H5 “Brainwashed (The Making Of)”, George Harrison, 2002 Cérémonie des César, 2011, Canal+ Cérémonie des Oscars, 2010 ANIMATIONS Vecteezy REMERCIEMENTS H5 Translab Mastering Studios Réalisé avec le soutien du CNC Talent Télérama - décembre 2021 ---- Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤117LE CLIP FRANÇAIS82¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama #clip, #LeClipFrançais, #CNCtalent, #FrenchTouch, #H5, #AlexGopher

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Billie Holiday
Vous pouvez vous habiller jusqu'aux nichons dans du satin blanc, mettre des gardénias dans vos cheveux, sans voir une canne à sucre à l'horizon, et cependant vous sentir comme une esclave dans une plantation.
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On m'a dit que personne ne chante le mot faim comme je le fais. Ou le mot amour.
Sans doute parce que je me souviens de ce qu'ils signifient.
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Quelque chose de sensationnel? c'est facile, lui dis-je. Payez-vous une bonne chanteuse de couleur.
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La vie quoditienne des musiciens noirs américains en dit long sur le racisme aux Etats-unis à cette période et raisonne particulièrement avec l'actualité.
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Il y a maintenant des jeunes qui veulent savoir d'où vient mon style, comment il a évolué, etc. Je ne sais que leur dire : si un air vous émeut, il n'y a pas à faire évoluer quoi que ce soit. Il suffit que vous ressentiez quelque chose, et quand vous le chantez les gens ressentent la même chose que vous. Pour moi, ça n'a rien à voir avec le travail, l'arrangement ou les répétitions. Qu'on me donne une chanson qui me prend aux tripes et il n'y a pas de travail qui tienne. […] [C]hanter The Man I Love ou Porgy n'est pas plus un travail pour moi que m'asseoir et manger du canard laqué (j'adore ça) : ces chansons, je les ai vécues ; en les chantant, je les revis, et je les aime.
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Il s'est mis à économiser sou par sou pour s'acheter des anches qu'il taillait de toutes sortes de façons. Il s'est payé aussi un sax tout neuf, persuadé que dorénavant il aurait un bon gros volume. Or, il n'a pas varié d'un pouce : il n'était pas fait pour sonner comme Chu, et il a fini par le comprendre. Il faut être soi-même. Si vous copiez quelqu'un, vous n'arrivez à rien ; ça signifie que vous travaillez sans aucun feeling, et sans feeling, quoi que vous fassiez, c'est zéro. Il n'y a pas deux êtres semblables sur terre, et cela doit se retrouver en musique, sans quoi il n'y a pas de musique.
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Elle me répétait : "Tu n'as pas de père. Je travaille si dur, je t'en prie, ne fais pas la même faute que moi." Elle avait toujours peur que je tourne mal et qu'alors elle ne puisse rien me dire ; si elle pensait que je faisais une bêtise, elle ne me frappait pas. Elle pleurait simplement, et je ne pouvais supporter qu'elle pleure.
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Un bordel était à peu près le seul endroit où les Noirs et les Blancs pouvaient se rencontrer normalement, car bon Dieu ! ce n'était pas dans les églises qu'ils pouvaient se coudoyer.
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