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4.03/5 (sur 435 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Vérone , le 03/05/1956
Biographie :

Physicien théoricien et philosophe des sciences ayant obtenu un doctorat en physique de l'Université de Padoue en Italie en 1986. Acteur majeur de la science contemporaine, il est l’un des initiateurs d’une démarche novatrice qui entend unifier la mécanique quantique et la relativité générale. Sa pensée contribue aussi à ré-enchanter un certain rapport au monde.
Il est professeur à l'Université d'Aix-Marseille et dirige l'équipe de gravité quantique au Centre de physique théorique sur le campus de Luminy.
Il est également professeur affilié du département d'histoire et de philosophie des sciences de l'Université de Pittsburgh, aux États-Unis.
Il est l'un des fondateurs de la gravité quantique à boucles (loop quantum gravity).
Auteur de plusieurs livres de vulgarisation scientifique, dont "Sept brèves leçons de physique" ("Sette brevi lezioni di fisica", 2014), succès international de librairie.
Dans "L'Ordre du temps" ("L'ordine del tempo", 2018), il livre ses découvertes et réflexions sur le temps, domaine qui le passionne depuis qu'il a commencé ses études de physique.
Rovelli a aussi travaillé sur l'histoire et la philosophie de la science. Il a écrit un livre sur le philosophe grec Anaximandre.
En 2019, le magazine "Foreign Policy" le place dans la liste des 100 penseurs les plus influents du monde.

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Faut-il tuer le temps ?- 3e partie : les questions avec le public Débat (en trois parties) entre Carlo Rovelli et Patrick Peter, modéré par Michel Blay mardi 7 octobre à 19h au Palais de la découverte, Paris. http://www.dunod.com/sciences-techniques/culture...

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Citations et extraits (157) Voir plus Ajouter une citation
Carlo Rovelli
Mais ce n’est pas l’absence qui provoque la douleur. Ce sont l’affection et l’amour. S’il n’y avait pas d’affection, s’il n’y avait pas d’amour, la douleur de l’absence n’existerait pas. C’est pour cette raison que la douleur de l’absence, au fond, est belle et bonne, parce qu’elle se nourrit de ce qui donne sens à la vie.
"L'ordre du temps"
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J'ignore si le jeune Einstein avait rencontré le "Paradis" durant ses flâneries intellectuelles italiennes, et si l'imagination effrénée de Dante a eu une influence directe sur son intuition que l'Univers puisse être fini et sans bord. Mais qu'il y ait eu influence directe ou pas, je crois que cet exemple montre combien la grande science et la grande poésie sont toutes deux pareillement visionnaires et qu'elles peuvent parfois parvenir aux mêmes intuitions. Notre culture, qui sépare science et poésie, est stupide, parce qu'elle se rend myope à la complexité et à la beauté du monde, révélées par ces deux disciplines.
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Nous ne vivons pas au sein d'un invisible quadrillage rigide; nous sommes plutôt plongés dans un gigantesque mollusque flexible (la métaphore est d'Einstein). Le Soleil courbe l'espace autour de lui, et la Terre ne tourne pas autour de lui parce qu'elle serait attirée par une mystérieuse force à distance, mais parce qu'elle va tout droit dans un espace courbe. Comme une bille qui roule dans un entonnoir: il n'y a pas de forces mystérieuses engendrées par le centre de l'entonnoir, c'est la nature de la courbe des parois qui fait rouler la bille.
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Le philosophe autrichien Karl Popper exerce une influence énorme sur les scientifiques en soutenant que la science n'est pas caractérisée par le fait que ses thèses peuvent être confirmées, mais seulement par le fait qu'il est possible de démontrer qu'elles sont fausses : les théories ne sont justes que dans la mesure où elles n'ont pas encore été « falsifiées ». Cela implique que nous ne pouvons rien savoir avec certitude.
Quelle est alors la valeur de la connaissance, si les certitudes absolues font défaut ? La grandeur de Bruno De Finetti est d'avoir compris comment nous pouvons construire un savoir commun et fiable malgré cette absence. Il cerne le caractère subjectif de la probabilité et le caractère probabiliste, mais convergent, de la connaissance. La clé qui rend cela possible est un subtil théorème, dû à un mathématicien anglais du XVIIIe siècle, Thomas Bayes, qui montre deux choses. Premièrement, que chaque nouvelle preuve empirique modifie la probabilité des croyances. Deuxièmement, et c'est un point crucial, que ces modifications conduisent nos croyances à converger, même si elles sont différentes au départ.
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De même qu'en combinant la vingtaine de lettres de l'alphabet de diverses manières on peut obtenir des comédies, des tragédies, des histoires ridicules ou de grands poèmes épiques, de même, en combinant les atomes élémentaires, on obtient le monde dans son infinie variété. La métaphore est de Démocrite.
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Un trou noir est une masse tellement compacte, tellement compressée sur elle-même que rien ne peut échapper à sa formidable force d'attraction, pas même la lumière. Un rayon de lumière qui parvient sur son horizon reste là, sans bouger, sans réussir à sortir, congelé. Rien ne sort d'un trou, mais tout peut y entrer. […]
Dés 1972, un objet très compact et sombre dans la constellation du Cygne suscite la curiosité des astronomes. Il est baptisé Cygnus X-1. Une autre étoile tourne autour de lui très rapidement. Un trou noir a dit John Wheeler […].
Nous savons qu'il existe uniquement parce que nous voyons l'étoile brillante voltiger autour de lui. Aujourd'hui, on estime que dans notre seule galaxie il y a des dizaines de millions de trous noirs semblables à Cygnus X-1.
Mais il y a plus. Dés le début des années 1930, on sait que les communications transatlantiques sont perturbées par une étrange source d'ondes radio. En 1974, on s'aperçoit que la source de ces ondes ne se trouve pas sur Terre : les ondes proviennent de la constellation du Sagittaire, située au centre de notre galaxie. Les observations se focalisent sur cette source nommée Sagittaire A*, et petit à petit quelque chose d'impressionnant émerge : un trou noir immense se trouve au milieu de notre galaxie. Sa masse est des millions de fois supérieure à celle du Soleil. Plusieurs étoiles tournent autour de lui. De temps en temps, l'une d'elles s'approche trop près de ce monstrueux Polyphème galactique et est avalée comme un petit poisson.
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Depuis toujours... les hommes se sont demandés comment le monde s'est formé, de quoi il est fait, comment il est ordonné, pourquoi se produisent les phénomènes naturels. Depuis des milliers d'années, ils avaient donné des réponses qui se ressemblaient toutes: elles faisaient référence à des histoires compliquées d'esprits, de dieux, d'animaux imaginaires et mythologiques, et d'autres choses de ce genre. Des tablettes de caractères cunéiformes aux anciens textes chinois, des écrits en hiéroglyphes aux mythes sioux, des plus anciens textes indiens à la Bible... c'est tout un flot coloré - mais au fond assez ennuyeux - de serpents à plumes ou de vaches sacrées, de dieux irascibles, querelleurs ou aimables, qui créent le monde en soufflant sur les abysses, en disant "fiat lux" ou en sortant d'un œuf de pierre.
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En termes techniques, on dit qu'Einstein a compris que la simultanéité absolue n'existe pas: il n'existe pas un ensemble d'évènements dans l'Univers qui existent tous maintenant. Notre "maintenant" n'existe qu'ici. L'ensemble des évènements de l'Univers ne peut pas être décrit correctement comme une succession de présents, l'un suivant l'autre; il a une structure plus complexe.
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La puissance de la nouvelle construction intellectuelle newtonienne se révèle immense, au-delà de toute espérance. Toute la technologie du monde de XIXe siècle et de la modernité s'appuie dans une très large mesure sur les formules de Newton. Trois siècles se sont écoulés, mais c'est encore grâce à des théories fondées sur les équations de Newton que nous construisons aujourd'hui des ponts, des trains et des gratte-ciel, des moteurs et des systèmes hydrauliques, que nous savons faire voler des avions, calculer des prévisions météorologiques, prévoir l'existence d'une planète avant de la voir, et que nous envoyons des engins spatiaux sur Mars.
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Une idée qu’on ne peut avoir que dans le radicalisme sans limites de ses vingt ans. L’idée destinée à bouleverser toute la physique, toute la science, notre entière conception du monde. L’idée que l’humanité, je pense, n’a pas encore digérée.
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