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4.07/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) le : 29/09/1881
Mort(e) à : New York , le 10/10/1973
Biographie :

Ludwig von Mises (est un économiste autrichien puis américain qui a eu une influence importante sur le mouvement libéral et libertarien moderne. Il enseigne d'abord à Vienne puis à Genève jusqu'en 1940. Fils d'une famille juive de Galicie (Ukraine) et inscrit sur la liste noire des nazis, il fuit aux États-Unis où il enseigne à l'université de New York de 1945 à 1969. Naturalisé américain en 1946, il meurt à New York en 1973.

Auteur majeur de l'école autrichienne d'économie qui défend le capitalisme et le libéralisme classique, il est particulièrement connu pour L'Action humaine, traité d'économie publié pour la première fois en anglais en 1949. Il y expose en particulier les positions épistémologiques et méthodologiques qui caractérisent l'école autrichienne : conception subjective de la valeur, individualisme méthodologique et praxéologie.

Son nom reste également attaché à la critique théorique du socialisme, que Mises considère voué irrémédiablement à l'échec en raison de l'absence des mécanismes de fixation des prix par le marché. Friedrich Hayek, Murray Rothbard et Israel Kirzner comptent parmi ses élèves les plus éminents.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tout l’ensemble composite des biens qui doivent servir à acquérir est évalué en termes de monnaie et cette somme – le capital – est le point de départ du calcul économique. Le but immédiat de l’action acquisitive est d’accroître ou, au moins de conserver le capital. Le montant qui peut être consommé pendant une période déterminée sans provoquer une diminution du capital est appelé revenu. Si la consommation excède le revenu disponible, la différence est dite consommation de capital. Si le revenu disponible est plus grand que le montant consommé, la différence est appelée épargne. Parmi les tâches principales du calcul économique figurent celles d’établir les grandeurs du revenu, de l’épargne et de la consommation de capital.
(p. 276)
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Les économistes étaient, et sont encore aujourd’hui, aux prises avec la croyance superstitieuse, que la rareté des facteurs de production pourrait être balayée, soit complètement, soit au moins dans une certaine mesure, en augmentant la quantité de monnaie en circulation et par l’expansion du crédit. Afin de traiter adéquatement ce problème fondamental de politique économique, ils estimèrent nécessaire de construire une notion de capital réel et de l’opposer à la notion de capital utilisé par l’homme d’affaires, dont le calcul porte sur l’ensemble composite de ses activités acquisitives. A l’époque où les économistes s’engagèrent dans cette entreprise, la place de l’équivalent monétaire de la terre dans le concept de capital, était encore discutée. Ainsi les économistes jugèrent raisonnable de ne pas compter la terre en élaborant leur notion de capital réel. Ils définirent le capital réel comme la totalité disponible des produits servant de facteurs de production. On coupa les cheveux en quatre pour décider si les stocks de produits de consommation détenus par les entreprises sont ou non du capital réel. Mais il y eut quasiment unanimité pour considérer que l’encaisse liquide n’est pas du capital réel.
Or ce concept d’une totalité de produits servant de facteurs de production est un concept vide de sens. L’équivalent en monnaie des divers facteurs de production possédés par une unité d’entreprise peut être défini et totalisé. Mais si nous nous abstenons d’une telle évaluation en termes monétaires, la totalité des produits servant de facteurs de production est simplement une énumération de quantités physiques de milliers et de milliers de biens divers. Un tel inventaire n’est d’aucune utilité pour l’action.
(p. 278)
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Dès les premiers débuts de l’Histoire humaine, les deux principes opposés de l’économie de marché et de l’économie nationale se sont affrontés. Le gouvernement, c’est-à-dire un appareil social de répression et de contrainte, est une condition nécessaire au fonctionnement de la coopération pacifique. L’économie de marché ne peut se dispenser d’une force de police qui sauvegarde son déroulement normal, grâce à la menace ou à l’emploi de la violence contre les briseurs de paix. Mais les indispensables administrateurs de ce pouvoir et leurs satellites armés sont toujours tentés de se servir de leurs armes pour établir leur propre domination totalitaire. Pour les ambitieux, monarques ou chefs suprêmes des forces armées, la seule existence d’une sphère où les existences individuelles ne sont pas soumises à leur direction, constitue un défi. Princes, gouvernants et généraux ne sont jamais spontanément libéraux. Ils ne le deviennent que lorsque les citoyens les y obligent.
(p. 342)
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Les entreprises gérées par l’Etat et l’économie soviétique russe sont, par le simple fait qu’elles achètent et vendent sur des marchés, reliées au système capitaliste. Elles témoignent elles-mêmes de ce lien, en calculant en termes de monnaie. Elles utilisent ainsi les méthodes intellectuelles du système capitaliste qu’elles condamnent fanatiquement.
Car le calcul économique monétaire est la base intellectuelle de l’économie de marché. Les tâches proposées à l’agir humain dans n’importe quel système de division du travail ne peuvent être accomplies sans calcul économique. L’économie de marché calcule en termes de prix en monnaie. C’est son aptitude à opérer un tel calcul qui a été déterminante dans son évolution et qui conditionne son fonctionnement à l’heure actuelle. L’économie de marché est une réalité parce qu’elle est capable de calculer. (p. 274)
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Le marché n’est pas un lieu, une chose, ni une entité collective. Le marché est un processus réalisé par le jeu combiné des actions des divers individus coopérant en division du travail. Les forces qui déterminent l’état – continuellement modifié – du marché sont les jugements de valeur de ces individus et leurs actions telles que les dirigent ces jugements de valeur. L’état du marché à tout moment est la structure des prix, c’est-à-dire la totalité des taux d’échange telle que l’établit l’interaction de ceux qui veulent acheter et de ceux qui veulent vendre. Il n’y a rien qui ne soit de l’homme, rien de mystique en ce qui concerne le marché. Le déroulement du marché est entièrement produit par des actions humaines.
(p. 273)
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…dans les situations crées par l’interventionnisme, bien des gens s’enrichissent par le trafic d’influence et la corruption. Dans plusieurs pays, l’interventionnisme a sapé la suprématie du marché à un point tel qu’il est plus avantageux pour un homme d’affaires de compter sur l’appui des gens au pouvoir que sur le meilleur service des besoins des consommateurs.
(p. 331)
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"... savoir quels facteurs contraignaient les divers individus agissantes, à se comporter... que soit atteint le but visé par l'inexorable évolution de l'ensemble... prédestination... D'autres parlèrent d'une ruse de la nature qui implantait en l'homme des tendances le poussant à son insu dans la voie précise que la Nature voulait qu'il prit... D'autres philosophies furent plus réalistes... envisagèrent les choses humaines du point de vue du pouvoir... se proposèrent d'établir des règles d'action politique, une technique... du gouvernement et de la fonction d'homme d'Etat. Des esprits spéculatifs dressèrent des plans ambitieux pour réformer complètement et reconstruire la société... tous... convaincus qu'il n'y avait dans le cours des évènements sociaux aucune régulation et fixité de phénomènes"
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Du point de vue de l'individu, la société est le grand moyen de réaliser toutes ses fins. La préservation de la société est une condition essentielle de tout plan qu'un individu peut vouloir réaliser par quelque action que ce soit. Même le délinquant réfractaire qui n'adapte pas son comportement aux exigences de la vie dans le système sociétal de coopération ne veut pas être privé des avantages qui découlent de la division du travail. Il ne vise pas consciemment à la destruction de la société. Il veut mettre la main sur une plus grande portion de la richesse conjointement produite que celle que l'ordre social lui attribue. Il se sentirait malheureux si le comportement anti-social devait devenir universel et s'il amenait son aboutissement inévitable, le retour à l'indigence primitive. (p. 179)
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La liberté qu'a l'homme de choisir et d'agir est triplement limitée. Il y a d'abord les lois physiques impitoyables et absolues auxquelles l'homme doit adapter sa conduite s'il veut vivre. Il y a ensuite les caractéristiques constitutives innées des individus et les dispositions et les effets des facteurs environnementaux ; nous savons que les deux influencent le choix des fins et des moyens, bien que notre connaissance de leur mode d'action soit plutôt vague. Il y a enfin la régularité des phénomènes liés à la relation entre les fins et les moyens, c'est- à-dire la loi praxéologique en tant que distincte de la loi physique et de la loi physiologique. (p. 26)
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L'idée de capital n'a aucune contrepartie dans l'univers physique des choses tangibles. Elle n'existe nulle part ailleurs que dans les esprits des hommes qui planifient. C'est un élément du calcul économique. La comptabilité en capital ne sert qu'un seul but. Elle est conçue pour nous faire savoir comment notre disposition de la consommation et de la production agit sur notre pouvoir de satisfaire nos besoins futurs. La question à laquelle elle répond est : une certaine ligne de conduite augmente-t-elle ou diminue-t-elle la productivité de nos efforts futurs ? (p. 117)
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