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3.65/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Odessa , le 28/01/1897
Mort(e) à : Moscou , le 12/04/1986
Biographie :

Valentin Petrovitch Kataev est le frère d' Evgueni Petrov, l'auteur avec Ilya Ilf, du célèbre roman "Douze Chaises".

Valentin Petrovich Kataïev y fait ses études jusqu’à la première guerre mondiale. Après la révolution Russe de 1917 il est engagé dans l’Armée Rouge avant d’effectuer une carrière comme journaliste puis comme écrivain à Moscou. Dans les années 20, il commence par écrire des nouvelles satiriques et comiques, avant de se lancer dans des romans plus ‘sérieux’ à la gloire de la révolution, dans les années 30. Fer de lance du ‘réalisme soviétique’, il est loin de suivre aveuglément la doctrine du pouvoir mais se veut plutôt une voix du peuple.

Durant la seconde guerre mondiale, il est correspondant de guerre pour la Pravda. Après la guerre il continuera à écrire, alternant parfois les romans avec des pièces de théâtre comme « La Quadrature du Cercle » ou « Mioussov », une comédie qu’il écrit en 1965 et qui sera adapté en français par Tamara Dalmar et Marc-Gilbert Sauvajon. Sous des dehors de vaudeville, cette pièce est un réquisitoire contre ceux qui ont détourné les bienfaits du socialisme à leur profit.

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Source : www.dvdcritiques.com
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le froid était terrible même pour une ville du Nord, mais pour Odessa il était tout simplement monstrueux. Des froids pareils sévissent à Odessa une fois tous les trente ans. Un petit cercle de soleil luisait faiblement à travers les volutes d'une nuée épaisse aux teintes bleu pâle, vert et bleu foncé.
La mer était prise jusqu'à l'horizon.
Elle était toute blanche.
C'était de là que le vent soufflait.
La femme avait l'air russe, l'enfant également.
Le père de l'enfant était russe, mais cela ne voulait rien dire: la mère était juive et ils devaient se rendre au ghetto.
Le père de l'enfant était officier dans l'Armée rouge.
La femme avait déchiré son passeport et l'avait jeté le matin dans les toilettes gelées.
Elle pensait s'en sortir d'une manière ou d'une autre.
Aller au ghetto était une folie, cela signifiait une mort certaine.
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Mme Doudkina: Mioussov, je vous en prie, ne faites pas l'enfant! Vous avez devant vous une femme affolée! Songez que c'est sans doute la dernière fois que je vous vois vivant!
Mioussov (ahuri): Pardon?
Mme Doudkina: Mon ami, mon pauvre ami! Tout est arrivé si vite!...
Mioussov: Mais enfin, de quoi parlez-vous?
Mme Doudkina: C'est vrai que vous ne pouvez pas savoir! Cela s'est produit ce matin même, à la maison, juste au moment où je venais d'appeler une voiture pour venir ici vous rejoindre!
Mioussov (les yeux ronds): Me rejoindre? Moi? Mais, ma chère amie, il n'a jamais été question...
Mme Doudkina: Soudain le voilà qui sort de son cabinet!
Mioussov: Qui?
MMe Doudkina: Mon mari évidemment!
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A tous les arguments et à toutes les promesses, à tous les discours des avocats fascistes, ils répétaient sans s'être jamais concertés, une chose , toujours la même, chacun de son côté :
Je suis un homme soviétique et je n'ai pas l'intention de demander grâce à l'ennemi, disait Sviatoslav, et on le reconduisait.
Je suis une femme soviétique et je n'ai pas l'intention demander grâce à l'ennemi, disait Valentina, d'une voix sèche, fermant à demi ses yeux transparents avec les fermes petits noyaux des pupilles, et on la reconduisait.
Je suis un homme soviétique et je n'ai pas l'intention de demander grâce à l'ennemi, disait Droujinine tout bas, mais avce une telle force que la fossette de son menton en blanchissait, et on le reconduisait.
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Pétia se représentait vivement ces cités mélancoliques avec de longues files de moulins à vent parmi lesquels "s'apaisaient" les ombres des veuves en fichus noirs et les orphelins en petites robes rapiécées.
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