Bernard a ainsi commencé à faire ces dessins de manière un peu automatique, tout d’abord un œil, puis le reste venait, sans crayonné, sans préparation, ce qui lui a permis de réaliser des illustrations dans un style entièrement nouveau pour lui, certains personnages « avec des grosses têtes » pouvant faire penser à ce qu’a pu produire également le peintre Marc Ryden.
Cahier n°2 est fait un peu dans la même veine que le premier, sauf que l’aspect narratif est plus présent. Même si j’ai gardé la notion de dessin automatique du premier tome, je me suis rendu compte a posteriori que des éléments se recoupent et permettent de tisser un fil rouge. On est plus proche d’un story-board de BD que d’illustrations indépendantes, on retrouve malgré tout quelques petits clins d’œil au premier tome.