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3.55/5 (sur 279 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Torsby, Suède , le 30/06/1950
Biographie :

Monica Kristensen Solås est une glaciologue et écrivaine norvégienne.

Née de parents suédo-norvégiens, elle a passé son enfance à Kongsvinger en Norvège.

Diplômée en physique de l'Université de Tromsø, ainsi que d'un master en glaciologie des Universités de Cambridge et Oslo, elle est la première femme à avoir dirigé une expédition en Antarctique.

En 1986-1987, elle est chef d'une expédition sur les traces de Roald Amundsen en direction du pôle Sud, mais est contrainte de rebrousser chemin à 86° au sud. Elle n'atteint ce pôle qu'en 1992, en compagnie de son compatriote Heinrich Eggenfellner. Ils ont dressé une tente à l'emplacement présumé de celle d'Amundsen en 1911.

Monica Kristensen a, par la suite, travaillé dans le nord de la Norvège, ainsi qu'au Svalbard où elle a vécu cinq ans.

Établie à Oslo, elle écrit désormais des romans policiers dont l'action se situe dans le grand nord.

Son premier roman "Le sixième homme" (Kullunge) est paru en 2008. "L'expédition" (Ekspedisjonen, 2014) s’inscrit dans une série de polars se déroulant au Svalbard.

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Source : http://www.horreurboreale.com/article-monica-kristensen-norvege-92177047.html
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Kristensen alla scoperta del profondo Nord


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Lune d'argent, lune d'acier. Comme un couteau, un cimeterre étincelant dans le ciel nocturne. Le clair de lune polissait le paysage enneigé et sous son éclat, le froid semblait plus intense. Le sol crépitait sous les pas même les plus prudents et le bruit portait dans l'air silencieux, dans les espaces ouverts et le long des routes désertes. Il n'était pas loin de 3 heures du matin. Knut avait lu quelque part que c'était l'heure la plus dangereuse aussi bien pour le chasseur que pour la proie pourchassée. L'heure où le carnassier était à bout de forces après une longue nuit de traque et la proie épuisée à force de rester éveillée, à l'affût du danger.
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Il n'existe pas de sentiment plus douloureux que le repentir. Que les journées soient lumineuses ou sombres, qu'il fasse chaud ou froid, qu'il pleuve ou que le soleil brille, il est omniprésent, avec la tristesse indéfinissable qui va avec, la culpabilité rampante.
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Si les chiens, les hamsters et les oiseaux étaient autorisés, arguaient les gens, pourquoi pas les chats ? La raison en était simple, expliquait le service de l'environnement. Les chats se promenaient en liberté. Or les petites boules de poil étaient de véritables machines à tuer. Si les chats étaient autorisés au Svalbard, il ne resterait plus un oisillon en vie sur les rivages.
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– OK, il faut donc que je prenne… les renseignements de routine sur le mort, que je passe en revue la scène de crime…?
– La scène de crime ? Il est question d’un accident, Knut.
– Oui, bon, tu vois ce que je veux dire… son lieu de travail, là où s’est produit l’accident, appelle ça comme tu veux. » Knut se pencha en avant, en soutenant sa tête d’une main.
Le chef de la police le regarda. « Ça ne va pas ?
– Je ne te le fais pas dire. J’aurais préféré qu’on m’épargne le trajet en hélicoptère jusqu’au Grønfjord. La seule idée des turbulences ou d’un déjeuner russe bien lourd me donne des… » Il soupira.
Mais le chef de la police ne manifesta pas la moindre compassion.
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Le chef de la police n’avait jamais compris ce qui pouvait bien pousser des gens à endurer les pires épreuves pour atteindre le pôle Nord à ski quand on pouvait rester assis bien au chaud dans son salon. Selon lui, la grande époque des expéditions polaires de ce genre avait pris fin avec Roald Amundsen. Après lui, on aurait dû arrêter. Les avions avaient remplacé les attelages de chiens, les motoneiges étaient plus efficaces que les traîneaux tirés par des hommes ou des animaux. Et pourtant chaque année, le nombre d’expéditions touristiques au Svalbard augmentait.
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Les ours polaires ont du mal à garder une température corporelle basse, c’est pour ça que d’ordinaire ils se déplacent aussi lentement, bien qu’il existe peu de carnassiers aussi rapides qu’eux.
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D'ici peu, d'anciens amis deviendraient des ennemis, et les ennemis entre eux ne se considèreraient plus comme des êtres humains. Dans les deux camps, les soldats auraient oublié pourquoi ils se battaient. Personne ne sortirait gagnant de ce conflit qui semblait n'avoir qu'un seul but : se maintenir en vie jusqu'au lendemain.
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À leur grande inquiétude, il n’y avait aucune trace de l’expédition à la position que celle-ci avait indiquée vingt-quatre heures plus tôt. Or, dans cette région déserte, essayer de localiser des petites tentes sur la glace était à peu près aussi vain que chercher une aiguille dans une botte de foin. Knut avait espéré que ses membres auraient la présence d’esprit de ne pas bouger après avoir lancé leur appel. Même s’il est vrai que cela n’aurait sans doute pas changé grand-chose, la banquise étant elle aussi en perpétuel mouvement. Dans le pire des cas, le floe sur lequel l’expédition avait monté le camp avait ainsi pu dériver de plusieurs kilomètres au terme de cette dernière journée.
Pendant de longues minutes, la glace défila sous leurs yeux sans qu’ils aperçoivent le moindre signe de vie. Il régnait un silence de mort dans l’hélicoptère, tous les hommes présents partageaient la même inquiétude : il n’y avait du carburant que pour quelques courts survols de reconnaissance. Ils devraient ensuite faire demi-tour. Tentant le tout pour le tout, le commandant de bord décida de changer de cap, en décrivant des cercles de plus en plus grands autour de la position donnée. Les nerfs tendus, tous scrutaient les crêtes de compression et les chenaux, les ombres et les motifs sur la glace. Au tout dernier moment, le mécanicien distingua l’expédition à travers une éclaircie dans la couche nuageuse.
Le campement offrait une vue pitoyable. Même à plusieurs centaines de mètres d’altitude, il était évident que la situation avait mal tourné. Si l’une des deux tentes était encore dressée, l’autre s’était écroulée. La toile en lambeaux battait dans le vent. Où étaient donc les explorateurs ? Ils s’étaient probablement tous réfugiés dans la tente encore debout. Le sommet de celle-ci était à peine visible derrière la haute crête de compression. Knut se pencha vers l’avant et parcourut la glace du regard. L’expédition était partie avec deux traîneaux, or il n’en voyait qu’un seul. Un peu plus loin, les chiens étaient attachés le long d’une chaîne déployée sur la glace. Ils ne bougeaient pas. Ils gisaient comme des tas informes et sombres sur la neige et rien dans leur comportement ne semblait indiquer qu’ils avaient remarqué l’hélicoptère. Le vacarme du rotor aurait pourtant dû les réveiller. À cette heure, ils devraient être en train de courir en aboyant comme des fous.
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Le repentir sait se montrer patient. Il vous cueille au petit matin quand votre âme est à nu et sans défense. Il entoure vos épaules de son bras froid et vous assure que rien ne sera plus jamais comme avant, que cela ne s'arrangera pas...
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« Dis-moi Vania, comment ça va à la mine ? » Elle parlait d’un ton solennel, comme si elle et lui étaient des personnes importantes discutant d’affaires dont ils pourraient changer le cours pour peu que celui-ci leur déplaise. Il esquissa un sourire, elle n’avait pas tout à fait tort.
« Je ne nierai pas que les temps sont durs. Mais on a connu pire. Tu te souviens de l’automne 1996 ? Quelle tragédie, ce terrible accident d’avion… Durant toute cette année-là, j’ai cru que l’exploitation minière à Barentsburg était condamnée.
– Et le 23 septembre, l’an passé ? » Elle le dit avec circonspection, sachant qu’il n’aimait pas en parler.
« Oui.
– Vingt-trois morts, dont sept corps gisant toujours dans les galeries. Il faut mettre le holà à cette gestion calamiteuse. Nous auraient-ils oubliés sur le continent ? L’approvisionnement que nous recevons est insuffisant… De quoi allons-nous vivre cet hiver ? De la charité de Longyearbyen ? »
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