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4.39/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 10/09/1915
Biographie :

Le Canard enchaîné est un hebdomadaire satirique français, paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915, par Maurice Maréchal et Jeanne Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, après Le Figaro (1826), La Croix (1880), Le Chasseur français (1885), Les Échos (1904) et L’Humanité (1908).

Pour l’historien Laurent Martin, ce journal très attaché à la protection des sources d'information des journalistes représente « une forme alternative de presse qui n’a guère d’équivalents en France et dans le monde ».

Le journal a pour slogan « La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas".

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Citations et extraits (312) Voir plus Ajouter une citation
 Le Canard enchaîné
Au XVIIIe siècle, le philosophe Bernard Mandeville affirmait, dans sa « Fable des abeilles », qu’une société où les gens sont honnêtes finit par dépérir, car les citoyens y brident leurs appétits. C’est grâce au vice, à l’égoïsme effréné, à l’absence de scrupules que des entrepreneurs plus malins que les autres s’enrichissent et que, ruisselant sur l’ensemble de la société, leur prospérité finit par faire le bonheur de tous. « Les vices privés font la vertu publique », oui-da ! Guerre, armements, vol, prostitution, alcool, drogue, luxe, pollution : tout ça contribue au développement de la civilisation ?
« C’est précisément cette logique que suivent les grands groupes de l’ère néolibérale, remarque Dany-Robert Dufour, dans « Le Monde diplomatique » (décembre). Abus de position dominante, dumping et ventes forcées, délits d’initié et spéculation, faux bilans, manipulations comptables, détournements de crédits publics et marchés truqués, etc. » Quand Apple bride ses portables, quand Lafarge finance Daech, quand Uber espionne ses concurrents, quand des entreprises du CAC40 cachent des fortunes dans les paradis fiscaux. Au fond, c’est pour notre bien !

Jean-Luc Porquet.
Édition du mercredi 27 décembre 2017, p. 5.
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 Le Canard enchaîné
~ extraits de "L'Album de la Comtesse" du 24/11/2021~
contrepèteries du Canard enchaîné ~

Le mercredi c'est contrepèteries les amis !

1. Luttes sans pêche.
2. Ayant quitté sans brème le maire de Fécamp, prêt à s'ébranler, un pêcheur râleur dit à Macron, en vue de l'épuiser, qu'il manque de licence.
3. L'amour zen.
4. Si vous êtes ému, vous serez privé de cours.
5. Covid pas long.
6. Maraîcher sur son nid.
7. L'apaiser, c'est l'emballer.
8. Malheurs de la pêche.
9. Rue des Saints-Pères.
10. Peut-on faire la cour avec un masque ?
11. Pesquet en orbite.
12. La cote des bichons.
13. Ici, on fournit les belons et on fait bosser des pros.
14. On ne bosse que quand c'est paisible.
15. Vive Nadine et Ségolène !
16. La pompière a épongé une des deux crues et fait jeter l'accu.
17. On manquera bientôt de coeur et de chaluts. On ne moulera plus de pinasses.
18. Fini, les pêcheuses pileuses aux gras appeaux drossées après avoir sorti un bar et des roussettes pâles.




À suivre...
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 Le Canard enchaîné
Le 'snacking', qui consiste à manger des gourmandises en sachet toute la journée, se met au format bébé. Aux Etats-Unis et au Canada, dès 8 mois, les mioches sont incités à grignoter du pop-corn adapté à la taille de leurs petits doigts. Argument développé par Nestlé ('Le Monde', 24/11) : « Pour un enfant en bas âge, deux repas ne suffisent pas. Il faut compléter. Le snacking est là pour cela. »
L'essentiel, c'est que Nestlé continue de se gaver.

• Le Canard enchaîné, 28/11/2018
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 Le Canard enchaîné
■ Il était un foie, le soda.
Avec la canicule, les marchands de soda se frottent les mains. Les canettes de Coca et autres boissons rafraîchissantes sucrées se vendent comme des petits pains. Chaque Français avalant en moyenne déjà plus de 22 litres de soda par an, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes pétillants si de plus en plus de toubibs ne tiraient pas la sonnette d'alarme sur la maladie du foie gras, appelée aussi... 'maladie du soda'.
Une inflammation provoquée notamment par la surconsommation de sucre, avec lequel le foie fait du mauvais gras, ce qui, dans les cas les plus graves, déclenche des cirrhoses non alcooliques et des cancers hépatiques. La Nash, selon l'acronyme de son nom scientifique, est en passe de devenir en France la deuxième cause de greffe de foie derrière l'alcool !
Sachant qu'une canette de Coca-Cola, par exemple, contient l'équivalent de 7 morceaux de sucre, on comprend la gêne des industriels du secteur, d'autant que le sucre est encore plus délétère quand il est absorbé sous forme liquide.
Pour ne pas mettre en effervescence le consommateur, les fabricants de soda tentent de noyer le poisson dans le cola. Ainsi, l'internaute qui tape 'Nash' tombe en première occurrence sur le site du syndicat des boissons rafraîchissantes de France, le BRF, lequel l'emmène directement sur un texte intitulé 'Mieux comprendre la maladie de Nash', lequel délivre une vérité qui coule de source : ladite pathologie « a parfois été appelée maladie du soda par abus de langage ou raccourci sémantique malheureux, elle n'est pas directement liée à la consommation de boissons sans alcool. »
[...]
« C'est comme si, en tapant 'cancer du poumon' dans Google, on tombait en premier sur le site Marlboro », s'agace l'hépato-gastro-entérologue Dominique Lannes, auteur d'un livre sur la Nash ('La maladie de la malbouffe', Flammarion).
Questionné par le Canard sur ce référencement tout sucre, le BRF, qui compte parmi ses adhérents Coca-Cola France, Orangina, PepsiCo France et consorts, n'a pipé mot.

• article dans le Canard enchaîné du 08/08/2018
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 Le Canard enchaîné
- Un max de menaces -
Il y a des pays où les hommes politiques appellent au calme, et il y a la France, où les Fillon, Le Pen, Solère, Retailleau, Ciotti et leurs amis excitent le bon peuple. Quatre semaines que les journalistes, pour avoir pris les deux héros de la droite et de l'extrême droite les mains dans le pot de confiture, sont devenus d'affreux gauchistes à la solde de l'Elysée, qui menacent rien de moins que la démocratie et la République. [...]
Chaque jour de nouveaux courriels, de nouvelles lettres atterrissent à la rédaction [du Canard], après les centaines déjà reçues, merci. Un déversoir d'insultes et de menaces contre la "petite saloperie de canard", les "socialistes fils de pute", la "merde de basse-cour", les "pourritures abjectes de journalistes véreux" et autres "charognards gauchistes payés pour détruire le candidat de la droite". Bien sûr, les courriers reprenant la thèse de la "manoeuvre évidente" et de la "machination de l'Elysée" si chère à Fillon et à ses sbires représentent le gros de cette fraîche correspondance. Ça change des officines sarkozystes ou de la main de Dati...
Il y a ces : "dernier avertissement, il n'y aura pas de survivants", "vos jours sont comptés", "j'irai cracher sur vos tombes"... Et on passe sur les aimables références à Charlie Hebdo.
(Canard Enchaîné du 1e mars 2017)
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 Le Canard enchaîné
~ extraits de "L'Album de la Comtesse" du 14/12/2022~
contrepèteries du Canard enchaîné ~ 🦆🦆🦆

1. Saines thérapies ou vains défis ?
2. Le dollar, pressé, cale devant le rouble !
3. Le tenancier évacue l'élu.
4. Gare aux pires des canailles !
5. Chiquenaudes.
6. Noël : illuminations fêlées.
7. Des Iraniennes peinardes se dévoilent.
8. Bonne pause pour la Chine.
9. Fable bien rendue : Le Buffle et la Mite.
10. Macron est très bon, il faut qu'on le clame.
11. Des youtubeurs vantent la viralité de leurs dires.
12. Faïences de Belvès.
13. Fi des piquettes crasseuses, cette piaule est pleine de morgon.
14. Échecs au Prix du Vatican : L'effort des pions... Les maux de la tour... Les noirs sont enfoncés, minés après le pat !

* Permutation circulaire de consonnes pour la 4.

V'là le rab' 🐣🐣🐣

15. Beaucoup qui voient fêlés ceux qui prônent la sédation / dénoncent les services de tout médicament / qui fait craquer tant de chenus / pâles manquant de bouffe.

16. Laissons les soignants qui épongent trop de cars d'hostos / respirer pendant les actions / de pontes qui piquent pour se faire un nom / malgré le voeu de qui veut nous quitter.

Pour égayer les repas de fêtes 🎄🎄🎄

17. Elle a le choix dans la date.
18. C’est dimanche, un coup de vin.
19. Pour retrouver le gout du blanc, rien ne vaut une fine appellation.
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 Le Canard enchaîné
■ Le virage écolo de Macron.
Un Vert à moitié vide ou un vide à moitié Vert ?

• Une du Canard enchaîné du 01/07/2020
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 Le Canard enchaîné
■ C'EST LA TAILLE QUI COMPTE
Jean-Michel Blanquer, le Ministre de l'Education, a fait un beau geste, qui mettra du baume au coeur aux enseignants, à propos des palmes académiques : ('Le Journal Officiel', 05/05) : « La taille de la médaille du grade de chevalier est portée à 35 mm au lieu de 30 (...). La taille du ruban est, quant à elle, portée à 37 mm au lieu de 11 pour les chevaliers et à 22 mm pour les officiers. »
La grande réforme de l'Education nationale est en marche.

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• article dans le Canard enchaîné du 12/05/2021
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 Le Canard enchaîné
Avril 1973. De retour d'un long voyage vers les Indes, Philippe Gloaguen, 22 ans, publie le tout premier 'Guide du Routard' au sein d'une maison d'édition confidentielle. Adresses de garages pour faire réparer sa 2CV, techniques de Sioux pour dormir dans du papier journal à l'abri des scorpions, vocabulaire de base pour demander à manger en Afghanistan ou au Népal et adresse de Loïc, un expat' qui fait des crêpes au sucre au fin fond du Sri Lanka : le petit bouquin donne des conseils de survie aux babas cool désargentés qui tentent le trip mythique vers Goa ou Katmandou.
Quarante-six ans plus tard, le 'Routard' est devenu une industrie. Hachette en vend 2.5 millions chaque année, soit un exemplaire toutes les douze secondes. Pas moins de 135 éditions sont proposées, qui répertorient près de 110 000 adresses. Et la moindre gargote conseillée au fin fond de l'Indonésie ou du Costa Rica se retrouve bondée de touristes français, tout penauds de se retrouver entre eux, 'Le Guide du routard' à la main… L'esprit d'aventure des origines se réduit au choix de la meilleure connexion WiFidans des auberges 'bed & breakfast' climatisées et standardisées, même au bout du monde.
(…)
Non seulement sa recherche d'authenticité est vaine, mais, par sa présence même, le voyageur détruit ce qu'il était venu chercher. C'est ce que dénonce le sociologue Rodolphe Christin, auteur de 'L'usure du monde, critique de la déraison touristique' (éd. L'Echappée). « L'envie de voyager, presque subversive dans les années 60, dans la foulée de Kerouac et d'autres, est devenue majoritaire depuis les années 80. Elle répond paradoxalement à un désir de distinction : il faut être de ceux qui partent, c'est valorisant. Mais la volonté de découvrir, d'explorer un 'ailleurs' est remplacée par celle de se montrer. »
(…)
Ce raz de marée a une particularité : aucun reflux n'est à attendre. « Même si le consensus quant aux bienfaits de l'industrie touristique commence à se fendre, avec la prise de conscience des dommages du transport aérien ou le ras-le-bol d'habitants à Dubrovnik, Barcelone ou Venise, l'Organisation mondiale du tourisme (l'agence des Nations unies chargée de développer un tourisme dit 'durable') promet que les flux vont continuer de grossir. La stratégie est prête : l'industrie va créer des infrastructures pour les disséminer sur tout le territoire. » (…) Et qu'on ne compte pas trop sur les voyages 'solidaires', 'équitables' ou 'écoresponsables' : « Créés pour se donner bonne conscience, ils ne peuvent pas rester 'équitables' dès lors qu'ils deviennent des segments commerciaux. »
(…)

▪️ 'A la recherche de l'aventure perdue', in 'Les Dossiers du Canard' n° 152, juillet 2019, '1,4 milliard de touristes !'
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 Le Canard enchaîné
■ BRUNO LE MAIRE.
A propos de son livre 'Paul, une amitié' (Gallimard), Le Point (03/01) demande au ministre de l'Economie « s'il n'a pas peur que les gens se disent : 'Il est ministre, il n'a pas plus urgent à faire ?' Réponse de Le Maire : 'J'ai écrit ce livre durant les deux premières semaines d'août, au Pays basque, où je me ressource dès que je le peux. C'est l'urgence du décès de mon ami qui me l'a dicté. Chacun fait ce qu'il veut de ses congés ; moi, j'écris.' »
Chapeau, l'artiste ! Deux semaines pour écrire un roman - même de 130 petites pages - c'est plus fort que Simenon !

• Le Canard enchaîné, 09/01/2019
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