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4.21/5 (sur 968 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Sudbury , le 25/11/1971
Biographie :

Marie Potvin est une écrivaine québécoise.

Elle fait une session en lettres au Collège de Valleyfield puis des études en psychologie et en sexologie à l'Université du Québec à Montréal.

Elle a d'abord travaillé en télécommunications en tant que représentante sur la route puis comme gestionnaire de projets pour l’installation de l’informatique et des télécommunications des centres 911 américains.

Après quelques années en coordination de projets d'ingénierie, elle devient gestionnaire de comptes en fabrication de matériel aéronautique.

En 2009, elle entreprend l'écriture du premier tome de sa série "Les Héros, ça s'trompe jamais". Ses romans sont d'abord disponibles en format numérique aux Éditions Numériklivres et ensuite en format papier à partir de 2013, aux Éditions Goélette.

En février 2015, elle publie le premier tome de sa série jeunesse "Les Filles modèles", illustrée par Estelle Bachelard aux Éditions les Malins. Les trois premiers tomes se sont écoulés à plus de 40 000 exemplaires en moins d'un an. La série continue depuis.

Marie Potvin s’est taillé une place de choix dans l’univers du roman québécois au cours des dernières années.

page Facebook : https://www.facebook.com/mariepotvinauteur
Instagram : https://www.instagram.com/marie_potvin/
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Source : http://www.mariepotvin.com/
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Pour le plus grand plaisir de ses inconditionnels fans, l'autrice prolifique des populaires romans Les filles modèles et Zoélie l'allumette, propose une toute nouvelle intrigue originale et pleine d'action ! Avec déjà plus de 225 000 exemplaires vendus de ses séries jeunesse, Marie Potvin saura charmer son large bassin de lecteurs avec Les Mopettes !


Citations et extraits (127) Voir plus Ajouter une citation
- Penses-tu que les morts sont heureux de se retrouver ensemble ?

Arrrrffff... quelle question idiote ! Une chance que Zabeth n'est pas là, elle rirait de moi ! Elle dirait : "Ils s'en fichent, puisqu'ils sont morts, espèce de nouille !"

Mais Eugène ne se moque pas. Il se contente de hausser les épaules.

- Il faudrait leur demander, répond-il, au bout de plusieurs secondes.
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Avec tout ce beau monde, nous avons la recette parfaite pour un Noël compliqué. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur le réveillon: c'est la veille de Noël que nous échangerons nos précieux cadeaux, lors du souper chez mon père et sa mère.
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Toute une gang de twits sur la route. J'peux pas croire que je suis enfin arrivé. Faut être débile pour monter dans le Nord par la 15, un vendredi soir! Fred, sacrament, à quoi t'as pensé? Une chance que c'est Carmen qui conduisait, parce que je pense que je les aurais tous cognés les uns après les autres. Où est Hood? Mon cher cousin, j'ai fait des heures de route pour te voir!
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– Je rêve ou t’es plus grande que moi ? Et tes cheveux ? Ton visage… Oh, mon Dieu ! Marie-Douce ? Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait là-bas ?

Laura me fixe comme si elle voyait un fantôme. L’odeur de fumée s’infiltre encore dans mes narines. Le feu est éteint, mais les pompiers n’ont toujours pas quitté les lieux. J’entends des voix partout autour de nous. Un homme en uniforme donne des ordres, Nathalie appelle Laura, mon père crie mon nom. La main de Laura serre la mienne très fort, son souffle semble court. A-t-elle été incommodée par la fumée ? Tout est de ma faute ! Mon erreur aurait pu tuer quelqu’un.

Mon cœur bat la chamade. Je suis comblée que Laura m’accueille avec autant d’enthousiasme. Voir son visage émerveillé par ma nouvelle apparence restera parmi mes meilleurs souvenirs. Les circonstances, par contre, sont dignes d’un cauchemar. Du peu que j’en sache, notre maison peut être une perte totale. Mon Dieu, faites que les dommages ne se limitent qu’à la cuisine !
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Corentin entoure les épaules de ma soeur d'un geste protecteur. Il regarde les adultes sans se laisser impressionner. Son attitude est plutôt charmante, je dois avouer...

Quel autre garçon aurait protégé la fille qu'il aime de cette façon ?

- Je pense qu'on est tous d'accord. Elle veut garder l'anonymat le plus longtemps possible. Papa, t'as compris ?

Valentin hoche la tête, les bras croisés. Waouhhh ! Corentin est un héro des temps modernes. Comment Marie-Douce peut-elle rester insensible à autant de romantisme ? Elle est aveugle ou quoi ?

- Mais, Marie-Douce... susurre Miranda, il n'y a rien de mal à connaître son heure de gloire. Imagine tout ce que tu pourrais faire par la suite !

Chacun lance un regard meurtrier à Miranda, sauf Valentin qui la plaque contre lui. Je dois avouer que Corentin a de qui tenir. Valentin défend bien sa belle, même quand elle agit en idiote.
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- J'ai pas dit de lui tomber dans les bras ! Même si sa liste était plus cool que celle de Coco, je suis quand même "team Corentin", ne l'oublie pas !

- Laura, y a pas de "team Corentin", ne de "team Lucien" ! Arrête d'en parler comme si c'était un jeu !

- Je saurai bien te convaincre un jour que Coco est l'homme de ta vie !

- J'ai TREIZE ANS ! Et Coco n'est pas un homme, mais un ADO !

- Presque quatorze, comme Juliette ! Et Coco est très mature.

Laura perd de la vitesse. Je lui tire une mèche brune en passant près d'elle en trombe.

- Plus que toi, en tout cas !

- Ah ! Je vais t'étripeeeeer.
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Ma mère croyait fermement qu’un prénom rare forgerait le développement de la personnalité et de l’estime de soi
. —C’est une théorie intéressante.
—Vous trouvez ? Bien sûr, si j’avais une verrue sur le nez, les dents dans le front et les oreilles en portes de grange, mon prénom aurait pu être un peu plus lourd à porter, dit-elle en rougissant.
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– Moi, c’est Louis, se présente-t-il. Le grand avec les grosses mains, c’est Jérôme. Ça, c’est Tommy et Jim. Il y a aussi Boilard, notre soigneur, il est infirmier. Il sera là tantôt.

Super, j’avais bien cerné leurs prénoms, à part Jim, celui qui ne parle pas beaucoup. Ma pauvre tête, je devrais me contenter de fermer les yeux au lieu de mémoriser leurs noms.

– Et il y a Soyan, ajoute Louis. C’est le responsable de la maison avec Raoul, son copropriétaire. C’est lui qui nous a tous accueillis un par un ici. Donc, s’il est pas super fin au premier abord, c’est juste parce qu’il a un caractère de cochon. Prends-le pas personnel. C’est un bon gars, dans le fond.
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Préoccupée par l’état de Sylvain, Sophie avait traversé péniblement un mardi infernal. Elle avait tellement mal dormi la nuit précédente que chaque geste, chaque effort lui semblèrent une montagne infranchissable, sans parler du fait que sa motivation au travail était à zéro. Elle avait passé la journée à tendre le cou pour surveiller l’entrée, au cas où Philippe arriverait. Denise lui avait demandé ce qu’elle avait de travers à plusieurs reprises. Chaque fois, elle avait répondu « rien du tout ». Naturellement, la dame n’était pas dupe.

Ce soir-là, elle fut sur le qui-vive devant le téléphone. Philippe devait la tenir au courant. La sonnerie la fit sursauter, elle se rua sur l’appareil.

— Soph ! C’est moi.

— Guillaume, j’attends un appel de Philippe. Je peux te rappeler ?

— Bien sûr que non ! Je suis déjà en route.

Une demi-heure plus tard, Guillaume arriva en même temps que la sonnerie du téléphone. Heureusement, sa porte arrière était encore déverrouillée, Guillaume n’eut pas besoin que Sophie lui ouvre.

— Allo ?

— Sophie, c’est Philippe.

— Philippe ! Es-tu allé le voir ?

— Je suis en bas, je peux monter ?

— Naturellement que tu peux ! Je t’attends.

Guillaume faisait des signes d’impatience à Sophie, il trépignait.

— Il est là, curieux que tu ne l’aies pas croisé.

— Merde, avoir su, je t’aurais laissée seule avec lui.

— Pourquoi ?

Guillaume n’eut pas le temps de répondre, il abrégea donc sa pensée d’un clin d'œil. Philippe sonnait déjà. Sophie descendit ouvrir. Lorsqu’elle fut devant Philippe, à sa porte dans l’air frais de ce soir d’octobre, elle oublia la raison de sa présence l’instant d’une fraction de seconde. Ah oui, Sylvain.

— Salut Sophie, je t’ai amené de la visite.

Derrière lui se trouvait Sylvain. Il était un peu cerné, sa barbe datait de plusieurs jours, mais son sourire hésitant le rendit adorable.

— Sylvain ! sourit-elle spontanément.

— Sophie… Je peux monter ?

Les deux frères la suivirent dans le long et étroit escalier intérieur typique des appartements montréalais. Guillaume fit une accolade empreinte de familiarité à Sylvain.

— C’est bon de te voir Sophie… Enfin, mieux que la dernière fois. J’ai un peu flippé et je voulais m’excuser de t’avoir mise dans une situation délicate.

— Je t’arrête Sylvain, c’est tout oublié. Enfin, tu vois ce que je veux dire, bafouilla-t-elle. La seule chose importante est que tu te portes bien.

Même si ses paroles étaient légères, le regard de Sylvain fut d'une lourdeur extraordinaire.

— Je me porte bien.

— Ça y est, tu es sorti du centre ?

— Non, j’y retourne demain. J’ai eu un congé, ça fait partie de la thérapie. Faire la paix avec les dommages, tu sais…

Sophie regarda Philippe l’espace d’un instant, il n’avait pas détaché son regard d’elle depuis qu’ils étaient entrés. Il était difficile à déchiffrer, absent, impassible comme d’habitude.

— Peu importe, je suis seulement très contente de te voir, Sylvain.

Il la fixa avec émotion.

— Moi aussi. Je suis désolé de n’avoir pas pu te parler avant que mes deux ogres de frères m’embarquent.

— Des ogres, vraiment ?

— Mettons que je n’ai pas eu le choix.

Philippe restait coi, il continuait de regarder Sophie sans participer à la conversation.

— Peux-tu vraiment les blâmer ? hasarda-t-elle, très incertaine de la réponse qu’elle allait recevoir.

Sylvain considéra son frère et s’il remarqua que celui-ci fixait Sophie depuis de longues minutes, il ne releva pas ce fait.

— Non, je ne les blâmerai jamais de rien. Ils me protègent depuis que je suis petit, ce n’est pas aujourd’hui que ça va arrêter.

Philippe se leva.

— On doit partir, Anna nous attend.

Sylvain s’approcha de Sophie pour lui faire la bise.

— Je tiens le coup grâce à toi, Sophie, lui chuchota-t-il à l’oreille. J’ai pensé à toi tous les jours..., hum, toutes les heures, en fait.

Il salua Guillaume avant de suivre Philippe qui était déjà dans l’escalier.Lorsqu’ils furent partis, Guillaume s’était couché de tout son long sur le divan. Sophie s’était rassise dans le fauteuil en face de lui.

— Épatant. Hallucinant. Je viens d’assister à une scène démente. Je suis tellement content d’être venu ce soir !

— De quoi parles-tu ?

— Deux hommes s’arrachent ma Sophie, et ce, sous mes yeux.

— Tu fabules. Parle-moi plutôt de ta soirée d’hier. Tu as une photo de ton prospect ?

— Ne change pas de sujet. Sylvain est encore gaga pour toi.

— Oui, soupira-t-elle, on dirait bien.

Il était difficile de ne pas l’admettre. Comme s’il avait autre chose à signaler, Guillaume la dévisageait d’un air narquois, Sophie lui rendit son regard en levant des sourcils interrogateurs.

— Philippe est en transe quand il te regarde, finit-il par déclarer.
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Préoccupée par l’état de Sylvain, Sophie avait traversé péniblement un mardi infernal. Elle avait tellement mal dormi la nuit précédente que chaque geste, chaque effort lui semblèrent une montagne infranchissable, sans parler du fait que sa motivation au travail était à zéro. Elle avait passé la journée à tendre le cou pour surveiller l’entrée, au cas où Philippe arriverait. Denise lui avait demandé ce qu’elle avait de travers à plusieurs reprises. Chaque fois, elle avait répondu « rien du tout ». Naturellement, la dame n’était pas dupe.
Ce soir-là, elle fut sur le qui-vive devant le téléphone. Philippe devait la tenir au courant. La sonnerie la fit sursauter, elle se rua sur l’appareil.
— Soph ! C’est moi.
— Guillaume, j’attends un appel de Philippe. Je peux te rappeler ?
— Bien sûr que non ! Je suis déjà en route.
Une demi-heure plus tard, Guillaume arriva en même temps que la sonnerie du téléphone. Heureusement, sa porte arrière était encore déverrouillée, Guillaume n’eut pas besoin que Sophie lui ouvre.
— Allo ?
— Sophie, c’est Philippe.
— Philippe ! Es-tu allé le voir ?
— Je suis en bas, je peux monter ?
— Naturellement que tu peux ! Je t’attends.
Guillaume faisait des signes d’impatience à Sophie, il trépignait.
— Il est là, curieux que tu ne l’aies pas croisé.
— Merde, avoir su, je t’aurais laissée seule avec lui.
— Pourquoi ?
Guillaume n’eut pas le temps de répondre, il abrégea donc sa pensée d’un clin d'œil. Philippe sonnait déjà. Sophie descendit ouvrir. Lorsqu’elle fut devant Philippe, à sa porte dans l’air frais de ce soir d’octobre, elle oublia la raison de sa présence l’instant d’une fraction de seconde. Ah oui, Sylvain.
— Salut Sophie, je t’ai amené de la visite.
Derrière lui se trouvait Sylvain. Il était un peu cerné, sa barbe datait de plusieurs jours, mais son sourire hésitant le rendit adorable.
— Sylvain ! sourit-elle spontanément.
— Sophie… Je peux monter ?
Les deux frères la suivirent dans le long et étroit escalier intérieur typique des appartements montréalais. Guillaume fit une accolade empreinte de familiarité à Sylvain.
— C’est bon de te voir Sophie… Enfin, mieux que la dernière fois. J’ai un peu flippé et je voulais m’excuser de t’avoir mise dans une situation délicate.
— Je t’arrête Sylvain, c’est tout oublié. Enfin, tu vois ce que je veux dire, bafouilla-t-elle. La seule chose importante est que tu te portes bien.
Même si ses paroles étaient légères, le regard de Sylvain fut d'une lourdeur extraordinaire.
— Je me porte bien.
— Ça y est, tu es sorti du centre ?
— Non, j’y retourne demain. J’ai eu un congé, ça fait partie de la thérapie. Faire la paix avec les dommages, tu sais…
Sophie regarda Philippe l’espace d’un instant, il n’avait pas détaché son regard d’elle depuis qu’ils étaient entrés. Il était difficile à déchiffrer, absent, impassible comme d’habitude.
— Peu importe, je suis seulement très contente de te voir, Sylvain.
Il la fixa avec émotion.
— Moi aussi. Je suis désolé de n’avoir pas pu te parler avant que mes deux ogres de frères m’embarquent.
— Des ogres, vraiment ?
— Mettons que je n’ai pas eu le choix.
Philippe restait coi, il continuait de regarder Sophie sans participer à la conversation.
— Peux-tu vraiment les blâmer ? hasarda-t-elle, très incertaine de la réponse qu’elle allait recevoir.
Sylvain considéra son frère et s’il remarqua que celui-ci fixait Sophie depuis de longues minutes, il ne releva pas ce fait.
— Non, je ne les blâmerai jamais de rien. Ils me protègent depuis que je suis petit, ce n’est pas aujourd’hui que ça va arrêter.
Philippe se leva.
— On doit partir, Anna nous attend.
Sylvain s’approcha de Sophie pour lui faire la bise.
— Je tiens le coup grâce à toi, Sophie, lui chuchota-t-il à l’oreille. J’ai pensé à toi tous les jours..., hum, toutes les heures, en fait.
Il salua Guillaume avant de suivre Philippe qui était déjà dans l’escalier.Lorsqu’ils furent partis, Guillaume s’était couché de tout son long sur le divan. Sophie s’était rassise dans le fauteuil en face de lui.
— Épatant. Hallucinant. Je viens d’assister à une scène démente. Je suis tellement content d’être venu ce soir !
— De quoi parles-tu ?
— Deux hommes s’arrachent ma Sophie, et ce, sous mes yeux.
— Tu fabules. Parle-moi plutôt de ta soirée d’hier. Tu as une photo de ton prospect ?
— Ne change pas de sujet. Sylvain est encore gaga pour toi.
— Oui, soupira-t-elle, on dirait bien.
Il était difficile de ne pas l’admettre. Comme s’il avait autre chose à signaler, Guillaume la dévisageait d’un air narquois, Sophie lui rendit son regard en levant des sourcils interrogateurs.
— Philippe est en transe quand il te regarde, finit-il par déclarer.
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