" Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas ".
Les bibliothécaires avaient un rôle,dont ils s’acquittaient généralement à la perfection,qu’internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer.
" J'ai entendu dire que se plaindre reprogrammait le cerveau, comme un virus informatique, et que ça rendait de plus en plus malheureux, alors je vais rester positive parce que je suis sûre que l'inverse est vrai aussi."
On ne fait pas changer les gens d'avis en insistant lourdement - on ne fait qu'enfoncer plus profond le clou dans le mur de leur propre certitude.
C'est pourtant comme ça que l'on pratique le mieux la science et la médecine et qu'on progresse : en commençant par admettre qu'on ne sait pas pour pouvoir éclairer ensuite les ténèbres de l'ignorance grâce à la lumière de ce que nous apprenons.
Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas.
Benex-Voyager avait ainsi créé Black Swan en le dotant spécifiquement de la capacité à détecter de futures épidémies ou pandémies, et même les sauts zoonotiques, à savoir la transmission d'une maladie de l'animal à l'homme.
Le nom avait été choisi d'après la théorie du cygne noir de Nassim Nicholas Taleb. Selon celle-ci, il existait des événements totalement imprévisibles; ce n'était qu'après coup qu'on leur trouvait une explication logique laissant entendre qu'ils auraient pu être prédits. Ces événements totalement inattendus affectaient en outre de manière disproportionnée le cours de l'histoire, de façon beaucoup plus conséquente que ceux que l'on était en mesure de prévoir ou auxquels on pouvait s'attendre.
- Ça n’est pas bon pour la santé, vous savez. Le vapotage.
- C’est plus sain que de fumer.
- Vous tirer une balle dans le pied est meilleur pour la santé que de vous la tirer dans le cœur. Je ne vous le recommanderais pas pour autant
La vérité était qu’une vie de pasteur avait ses hauts et ses bas. C’était peut-être une tâche sacrée, mais c’était aussi son boulot, et qui disait boulot disait aussi… paperasse. Maintenance. Équilibre des comptes. Plus de rigueur et de routine que de grâce et de gloire.
« J’ai une machine à expresso Keurig, dit Sadie qui l’observait préparer son café filtre avec une sorte de fascination clinique. En fait, j’en ai deux ! Une à la maison et une au bureau.
- C’est du gaspillage, répondit-il, là encore sans doute un peu trop sèchement.
- J’utilise des dosettes écologiques. Réutilisables.
- Ça reste du gaspillage. Et de la bonne conscience. Ça… » Ding, il donna une pichenette à la carafe en verre qui contenait le filtre à café. « … c’est la simplicité. Une carafe en verre. Un filtre en métal. De l’eau chaude. Des grains moulus. Pas besoin d’électronique. D’ailleurs, les machines Keurig sont sujettes à la moisissure et peuvent développer des bactéries, voire des algues.
- Eh bien, on ne doit pas s’ennuyer avec vous en soirée. »