AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 113 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 26/07/1962
Biographie :

Historienne et juriste de formation, Anne Bernet, à la fin de ses études, se tourne vers le journalisme, en collaborant aux pages littéraires, culturelles et religieuses de nombreuses revues françaises et suisses, dont certaines proches des milieux royalistes.

En 1985, elle sort un premier disque intitulé Chansons pour les chouans qui est suivi en 1989 par Le Printemps capétien.

Elle publie son premier livre en 1993 : Les Grandes heures de la chouannerie, où elle réhabilite l'insurrection royaliste de Vendée, qui éclata peu après la Révolution française (en 1793). Les livres qu'elle fait paraître par la suite comme Martin de Tours, La Vie cachée de Catherine Labouré, Les Chrétiens dans l'Empire romain, Jérôme Lejeune, Clotilde, reine de France ou Mémoires de Ponce Pilate sont empreints d'un catholicisme traditionnel, voire royaliste pour certains. Elle a publié une dizaine de livres chez Perrin.

À côté de l'écriture, elle donne des conférences, par exemple à Lyon lors de la sortie de sa biographie consacrée au chef chouan Charette ou à Reims, en 2007, au sujet de la vie du généticien Jérôme Lejeune (découvreur de l'anomalie chromosomique à l'origine de la trisomie 21) dont elle fut la biographe.

Elle est établie à Laval, en Mayenne.
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Anne Bernet   (35)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Anne Bernet. Les apparitions mariales au XIXème siècle.


Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
L’année 1853 fut anormalement pluvieuse, ce qui gâta toutes les récoltes, des blés et sarrasins jusqu aux patates. Les châtaignes ne donnèrent pas non plus. Par contre, le printemps 1854 fut caniculaire, puis, au début de l’été, il se remit à pleuvoir à verse, au point qu'il fallut entamer une première, puis une seconde neuvaine pour réclamer le retour du soleil. Consternés, les paysans cherchaient à ce désastre une explication. Selon les uns, la faute en revenait à une comète, selon les autres, à la guerre en Crimée...
Commenter  J’apprécie          192
La paix romaine, les bienfaits de la civilisation ne justifiaient-t-ils pas tout ? Toi, Romain, tu es né pour soumettre les peuples et dicter tes lois à l'univers. Pourquoi commençai-je à douter de la mission de Rome?page 179
Commenter  J’apprécie          10
La foule, ce monstre haïssable, n’avait pour l’heure qu'un visage et qu'une voix, mais si je donnais l'ordre à mes soldats de tailler dans chair, l’hydre redeviendrait une multitude d'innocents. Comprenait-elle qu'elle n'était qu'un jouet manipulé par les sanhédrites ? L'instrument de la vengeance des pharisiens dont le Galiléen s'était fait d’implacables ennemis ? Jésus bar Joseph n'avait pas prêché la révolte contre Rome ; il avait demandé à son peuple de se réformer, de se rendre digne du liberté plus haute que celle a laquelle il aspirait. Page 232
Commenter  J’apprécie          00
Ma vie entière, je me suis appliqué à demeurer fidèle aux leçons de mon père. J'ai servi Rome, lumière du monde et détentrice de la vérité.
Mais qu'est-ce que la vérité ? J'ai posé la question au Galiléen; il ne m'a pas répondu.
Père n'aurait rien demandé de semblable. Pour lui, les choses étaient ce qu'elles devaient être. Rome était sa vérité. Page 18
Commenter  J’apprécie          00
(Au trou).
Allongé sur son bat-flanc, parmi les moisissures et les crapauds, malade, épuisé, réduit à l'impuissance totale, le coadjuteur de Saïgon, quand il émergeait de ces périodes de vide où toute réflexion cohérente se dérobait, songeait à ce qu'il aurait pu faire dehors, libre, se reprochait son rôle de serviteur inutile. Se rendait-il compte qu'il s'agissait d'un autre genre de tentation, plus subtil ? Oui, raison pour laquelle il redisait "me voilà, Seigneur, pour faire votre volonté". Même incompréhensible. Cette soumission porta enfin ses fruits :

" Une nuit, au plus profond de mon coeur, j'entendis comme une voix ; elle me dit : ' Pourquoi te tourmenter ? Tu dois faire la différence entre Dieu et les oeuvres de Dieu. Tout ce que tu as accompli, tout ce que tu désires accomplir encore (...) tout cela est oeuvre excellente ; ce sont les oeuvres de Dieu, mais elles ne sont pas Dieu. Si Dieu veut que tu abandonnes toutes ces oeuvres en les remettant entre Ses mains, fais-le tout de suite, aie confiance en Lui ! Dieu le fera infiniment mieux que toi ! Quant à Lui, Il confiera ces oeuvres à d'autres qui sont beaucoup plus compétents que toi ! Tu as choisi Dieu seul, non Ses oeuvres ! " (cité du livre "J'ai suivi Jésus", note 36).

pp. 311-312
Commenter  J’apprécie          100
On a dit que le rescrit de Trajan, que ses successeurs n'aboliraient pas, avait installé pour près d'un siècle un état de persécution permanente. Ce n'est pas tout à fait vrai. Une persécution permanente eût signifié des poursuites continuelles et systématiques, ce qui, au demeurant, aurait eu le mérite de la logique. Il faudrait parler en vérité d'état d'insécurité permanente, le christianisme, toléré un jour, pouvant être dénoncé le lendemain et une cité d'abord accueillante se muer, sur un mouvement d'humeur, à la suite d'un désastre ou d'une catastrophe naturelle, en piège mortel pour la communauté.
Cette tension morale, cette appréhension constante ont été le quotidien, partout, de quatre générations chrétiennes, à la merci toujours d'une dénonciation particulière ou collective de leur voisinage. Voilà comment Trajan et Hadrien, qui n'étaient ni l'un ni l'autre des persécuteurs véritables, firent, par leur législation, bon nombre de martyrs.
Commenter  J’apprécie          100
"La dynastie que la reine Clotilde avait enfantée, exténuée par ses luttes intestines, appauvrit par les incessants massacres entres ses princes, n'était pas destinées à régner longtemps sur la France. Mais son œuvre spirituelle, comme l’œuvre politique de Clovis ; cet établissement, au cœur de l'Europe, d'un royaume catholique et puissant, défenseur naturel de l’Église, perdurerait à travers les siècles, comme Rémi l'avait prophétisé à la veille du baptême.
Clotilde avait sauvé la Gaule et l’Église des Gaules. Mais elle avait aussi décidé de l'avenir du monde et de la chrétienté" (P. 295).
Commenter  J’apprécie          90
Souvent, j'ai vu des gladiateurs égorgés dans l arène. Ce n est pas par cruauté que nous nous complaisons à les regarder s affronter et mourir. Ce que nous recherchons au cirque n est pas une satisfaction féroce à la contemplation de la douleur et de l agonie, c'est le secret de la bravoure, c'est l exemple .Lequel d entre nous créerait grâce dans la bataille quand un esclave est capable de périr sans une plainte sur le sable de l amphithéâtre .
Commenter  J’apprécie          70
Au vrai, le culte traditionnel, qui ne possédait aucune théologie, se réduisait déjà, du temps de Cicéron, à un ensemble de rites dépassés, vidés de leur substance primitive, dépourvus de signification pour la majorité des sectateurs. Les divers sacerdoces romains n'étaient plus que des magistratures comme les autres, aptes à favoriser un "cursus honorum" et souvent exercées par un clergé qui étalait paisiblement son agnosticisme, ou son athéisme. On ne croyait plus aux dieux dans la classe dirigeante, et guère plus dans la plèbe. Et l'on se bornait à observer les rites avec des scrupules maniaques qui tournaient à la superstition. Situation que l'historien Polybe, observateur impartial de la vie romaine, résumait en disant que la philosophie devait être réservée à l'aristocratie, et la religion ancestrale au peuple, qu'elle permettait de manipuler.
Ces rituels sociaux d'un autre âge auxquels personne ne croyait plus subsistaient au nom de la tradition, du respect des usages, enfin de ce que les Romains réunissaient sous l'appellation de "mos majorum", la coutume des ancêtres, qu'il était bon de conserver sans rien y changer.
Commenter  J’apprécie          63
Un esclave me tendit un bassin d'argent ; je me levai et plongeait les mains dans l'eau. Je me purifiai du crime qui m'était imposé
. D'une voix cinglante, une voix de procurateur, la voix de Rome que j'avais soudain retrouvée, je lançai: - Je ne suis pas responsable de ce sang ! Je n'en porterai pas le poids, ni moi, ni César, ni Rome.
C'était le jugement d'autrui que j'entérinais sous la contrainte. Je ne faisais qu'appliquer à la lettre les accords et la loi. Malgré moi.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Bernet (206)Voir plus

Quiz Voir plus

Un polar, une capitale d'Europe

"Les nouveaux mystères de Paris" de Léo Malet, série avec Nestor Burma, l'enquêteur.

Allemagne
Autriche
Espagne
France
Royaume Uni
Suède

19 questions
493 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , europe , capitale , humourCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..