Richard Branson

Henri de Monfreid - 1879- 1974 -
Il faut vivre comme si on était éternel ; il n'est pas plus difficile de mourir que de naitre. -

Les Déserts Signée il y a dix ans, la Convention sur la lutte contre la désertification tente de rassembler les énergies, sans trouver de réponse satisfaisante. Au XXIe siècle pratiquement tous les déserts vont être confrontés au risque de voir disparaitre aussi bien les civilisations traditionnelles encore existantes que d'autres, plus avancées, qui qui n'auront pas su prévoir les nouveaux besoins de populations qui augmentent de façon préoccupante. Comme cela a été souligné, la consommation de l'agriculture irriguée et des villes en croissance rapide pose problèmes de plus en plus inquiétants
, d'autant plus que l'on sait que l'eau fossile, qui joue un rôle important dans beaucoup de régions arides, est une source qui s'épuisera d'ici à quelques décennies. On ne pourra plus compter que sur l'eau renouvelable, rare, par définition, dans les déserts.
Face à la pénurie d'eau à la périphérie des déserts, pour combien de temps les aventuriers et autres écrivains voyageurs pourront-ils continuer à se nourrir de cette fascination qu'exerce le désert ?

L'Aventure n'est pas seulement un voyage de soi vers l'ailleurs sur la terre, c'est aussi un voyage de l'esprit, c'est découvrir en soi de territoires dont on ignorait l'exitance. La nature est le seul élément qui rappelle l'homme à l'humilité et ne distingue ni ses fonctions ni ses richesses. La nature met tout le monde au même niveau. La véritable ne se mesure pas à ce que vous avez mais à ce dont vous pouvez vous passer pour vivre. La véritable richesse ne peut s'acheter et rien ne peut vous l'enlever. La véritable richesse richesse est ce que vous avez expérimenté en vous, ce qu'aucun argent ne peut acheter.
L'aventure incarne toutes ces valeurs.

Le mont Everest «dont la tête touche le ciel» marque la frontière entre le Tibet et le Népal. Son nom, qui lui a été donné en 1865, lui vient de celui qui l'avait identifié comme le plus haut sommet de notre planète, Sir George Everest (1790-1866). Théâtre d'exploits et de drames, l'Everest attire des amateurs toujours plus nombreux. Leur nombre est passé d'une vingtaine par an dans les années 1960 à près de 30 000 aujourd'hui. Les expéditions font l'objet d'un commerce lucratif : le prix d'une ascension, pour une équipe de 7 personnes, est de 70 000 $.
Aujourd'hui, l'accent est mis sur les problèmes d'environnement. En 1999 et 2001, 20 tonnes de déchets dont 211 bouteilles d'oxygène ont été descendues. Des associations, des scientifiques et des alpinistes ont demandé à l'Unesco d'inscrire le Parc national de l'Everest, menacé également par le réchauffement climatique, sur la liste du patrimoine mondial en danger.
Même si l'Himalaya avait été décrit comme la montagne «du grand mal de tête» au IV siècle av. J.-C. par Alexandre le Grand, c'est en 1873 que la première expédition a été menée par le général anglais Bruce : les Britanniques ont été rapidement soucieux d'être les premiers à conquérir l'Everest. En 1913, le capitaine John Noël est contraint de se déguiser : le territoire, considéré comme sacré, est interdit aux étrangers. C'est encore un militaire anglais, Charles Howard Bug, qui mène l'expédition de 1921, après une préparation rigoureuse. À la fin du mois de septembre, Bullock et Mallory sont les premiers à atteindre le col nord, situé à 6 990 m, d'où ils repèrent un passage susceptible de conduire au sommet.

Pourquoi l'Homme est-il sans cesse en quête de nouvelles découvertes et sensations ? Est- ce pour partager avec les autres un savoir nouveau ou une simple question de curiosité ? Chacun d'entre nous est venu au monde avec un esprit d'aventure et nous exprimons notre être à travers ce que nous faisons. Car l'aventure ce n'est pas seulement prendre des risques, descendre l'Amazone à la nage ou traverser le Pôle Nord. L'aventure est aussi dans la vie de tous les jours. Chacun devra, à un moment ou à un autre, faire sa traversée du Pôle Nord.
Mike Horn

Dans toute aventure se trouve le facteur risque, mais le risque est à la hauteur de la connaissance et de l'expérience que l'on possède. Sans risque, l'homme ne connaitrait pas la peur, et ne progresserait pas.

Si vous voulez piloter un avion, dès que vous avez 16 ans, foncez à l'aérodrome le plus proche et préparez le thé pour les pilotes.

Si vous choisissez de vivre dans la sécurité, vous ne goûterez jamais le parfum de la victoire.

Il ne sert a' rien d'être le meilleur , si on est le seul a' le savoir

Pourquoi l'homme est-il sans cesse en quête de nouvelles découvertes et sensations ?