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3.77/5 (sur 41 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec
Biographie :

Journaliste et globe-trotter, Isabelle Grégoire a réalisé des reportages dans une quarantaine de pays.

Elle a étudié au Centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et travaillé à Paris, à Los Angeles et à Rome avant de rentrer au pays avec sa famille.

Collaboratrice de "L’actualité" depuis 2000, elle est également collaboratrice de "Châtelaine" et correspondante du magazine français "L’Express" au Québec. Elle contribue chaque année au hors-série Canada, destiné aux futurs immigrants.

Ses reportages lui ont valu plusieurs prix.

Elle a été la première lauréate de la Bourse Québec-Japon lancée en 2003, en collaboration avec le Foreign Press Center du Japon, lors du 30ème anniversaire de la Délégation générale du Québec à Tokyo.

Elle est aussi l’auteure d’un premier roman, "Sault-au-Galant" (Québec Amérique, 2014).

Twitter : https://twitter.com/isagregoire?lang=fr

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Entrevue avec Isabelle Grégoire.


Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Elle aurait quand même dû être moins fermée avec ses parents et leur raconter ce qui se passe à l'école. Mais d'un autre côté, je la comprends : les dernières personnes à qui on veut parler de nos problèmes d'école, c'est nos parents!
Page 68
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Mais ils... ont recommencé à harceler Emilio. Et personne n'a fait rien pour les en empêcher. On dirait que le directeur et les profs sont tous aveugles et sourds.

Et moi? Je ne suis pas meilleure que les autres. J'ai pensé avertir Anne-Marie mais je ne l'ai pas fait. Je sais que ce n'est pas une excuse, mais je n'ai pas le goût d'être une «stooleuse», Ni de me faire rejeter moi aussi.
Pages 69-70
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Ça lui arrive souvent de rentrer à pied tout seul les jours où Paulina et moi on est à l'aréna. Même s'il ne l'avoue pas, je sais qu'il préfère marcher une demi-heure dans le bois plutôt que de se faire écœurer par les autres dans le bus.
Page 63
Commenter  J’apprécie          310
Je sens encore l’odeur de chair grillée qui flottait au creux de la vallée. Ni les larmes, ni les années, ni les kilomètres, n’ont jamais pu l’effacer de ma mémoire. Si j’en parle aujourd’hui pour la première fois, c’est dans l’espoir de me débarrasser enfin du relent poisseux de ces trois jours de cauchemar. Et de la culpabilité qui me colle au ventre mais que ni ma femme, ni mes enfants ne soupçonnent

Moi, Victor Mondragon, 39 ans, originaire de la Colombie et réfugié au Québec depuis presque un an, je jure n’avoir aucune goutte de sang sur les mains. Mais j’avoue que ce à quoi j’ai participé, en ce terrible mois de février 1998, dans le village de Las Piedras, me rend tout aussi coupable.

Bien sûr, je pourrais dire que j’ai agi contre mon gré, qu’on ne m’a pas laissé le choix. J’ai d’ailleurs tenté de m’en convaincre, pour me donner bonne conscience, mais ça n’a fonctionné qu’un temps. La violence qui sévit dans mon pays natal depuis trop d’années n’excuse en rien mes gestes. C’est dans les circonstances exceptionnelles que les hommes se révèlent tels qu’ils sont : courageux ou lâches. Et je fais partie de la deuxième catégorie.
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« Partir, pour un nomade, ce n’est jamais fuir, c’est plutôt rester en quête. » Ces mots de Jean Désy, je les ai tatoués sur le cœur.
(Chapitre 5 — La promesse)
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Même quand on choisit de vivre reclus dans le bois, et que l’on chérit la solitude, on peut garder une parcelle d’humanité, non ? Le besoin de parler avec nos congénères ne doit jamais s’éteindre tout à fait.
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C’est pas parce qu’astheure vous êtes deux pisseuses dans cabane que vous allez nous bosser, j’t’en passe un papier. Faque reste dans ta cuisine, continue à nous faire du bon manger pis ferme-la.

Réaction d'un mâle de l'équipe des chauffeurs de train
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Ce que je vois en rouvrant les yeux est plus glaçant que l’hiver de la Côte-Nord. Mon haleine se fige dans le soleil froid. L’orignal blanc est là, juste devant la fenêtre. La bête que j’ai écrasée sous les roues de mon train me dévisage de ses yeux vides d’où s’écoulent des larmes rouges. Sa grosse tête trône sur une table de bois. Secouée, je me replie à l’intérieur et ferme la fenêtre. C’est quoi cette mise en scène débile ? Qu’est-ce que je fous ici ?
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Car ici, dans la jungle, la mort est aussi puissante que la vie. La pourriture et la sève, les champignons et la semence, la puanteur et les parfums se livrent un combat de chaque instant. Bêtes et arbres, feuilles et fruits, luttent pour leur ration d’oxygène et de lumière.

(Québec Amérique, p.65)
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Mon arrêt est situé pile au coin du rang 3 et du chemin des Âmes-du-purgatoire. Devant la petite chapelle où on fait chaque année, dans le temps des sucres, la « criée des âmes ». Quand mon grand-père Trefflé était jeune, cette criée était un encan de cannes de sirop d’érable, la spécialité de notre région. L’argent ramassé servait à payer des messes pour que les âmes prisonnières du purgatoire puissent entrer au paradis. Aujourd’hui la criée est devenue une activité touristique et la vente de sirop sert surtout à entretenir l’église Précieux-Sang.
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