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4.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Carthage, État de New York , le 16/01/1948
Biographie :

John Carpenter est un réalisateur, scénariste, et compositeur américain.

Fort d'une carrière cinématographique s'étalant sur près de quarante ans, Carpenter a réalisé nombre de film d'horreur et de science-fiction qui ont acquis, au fil des ans, une renommée internationale.

Après le lycée, il suit pendant deux ans des cours à la Western Kentucky University. En 1968, alors âgé de vingt ans, il déménage à Los Angeles et s’inscrit à la prestigieuse Université de Californie du Sud (USC), section licence en production cinématographique. En 1971, Il quitte l’école, diplômé.

Réalisateur indépendant, il met en scène son premier long-métrage, "Dark Star", en 1974, alors qu’il n'a que 25 ans. Il signe deux ans plus tard un film d'action, "Assaut" (Assault on Precinct 13), avant de se tourner vers un autre registre avec "Halloween, la nuit des masques" : l'horreur. Sorti en 1978, "Halloween" rencontre un formidable succès, aussi bien critique que commercial.

Dès lors, la carrière de Carpenter est lancée, et les productions se succèdent, Hollywood lui ouvrant par ailleurs ses portes.

Metteur en scène polyvalent, Carpenter a d'ailleurs cumulé les fonctions les plus importantes sur la plupart d’entre eux : réalisateur, scénariste, compositeur. Au fil de sa carrière, il a progressivement imposé son style dans les registres de l’épouvante et de la science-fiction, au point d’être considéré comme le "Maître de l'Horreur".

Aujourd'hui, nombre de ses films sont devenus des références du cinéma d'horreur et de science-fiction, notamment "New York 1997" (1981), "The Thing" (1982), "Invasion Los Angeles" (They Live, 1988) ou encore "L'Antre de la folie" (In the Mouth of Madness, 1995).

site officiel : http://www.theofficialjohncarpenter.com/
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Source : Wikipédia
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Une virée macabre dans le sillage de John Carpenter qui fera frissonner les amateurs de slasher movie et de true crime. Suivez l'actu d'Ankama Éditions : http://www.ankama-editions.com/fr https://www.facebook.com/AnkamaEditions/ https://twitter.com/AnkamaEditions Rendez-vous sur Ankama Shop : https://www.ankama-shop.com/fr/ 1989, Rosebud, Montana. Gavin, 20 ans, se rend à la police et passe aux aveux: il aurait tué son beau-père, sa mère et ses demi-frère et soeur. Il dévoile alors les événements des jours qui ont précédé son acte et les raisons qui l'ont poussé à commettre l'irréparable… Et ce qui ne devait être qu'un simple interrogatoire pour l'inspecteur Dumond, va progressivement sombrer dans la noirceur d'un récit fantasmagorique dont personne ne sortira indemne. Et vous, êtes-vous prêt(e) à connaître la vérité? Immergez-vous un peu plus encore dans l'univers d'Arcadium en écoutant l'EP de Christine, accessible grâce au QR code disponible dans la bande dessinée. Musique par CHRISTINE @ Mouton Noir Records Suivez Christine sur les réseaux sociaux : http://instagram.com/sheischristine https://www.youtube.com/sheischristine http://sheischristine.bandcamp.com/ https://soundcloud.com/sheischristine

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Lorsqu'il écrit et réalise "Halloween", Carpenter s'est déjà fait remarquer par un film de SF ("Dark star") et un thriller urbain ("Assault") l'un et l'autre illustrant les dangereuses solitudes d'un lieu clos menacé ou assiégé. Carpenter s'est toujours réclamé de Howard Hawks, de "Rio Bravo" [...]. Il le confirme d'ailleurs en citant dans "Halloween" [...] les premières images de "La Chose d'un autre monde". En hommage mais surtout comme un modèle d'approche du conflit à l'intérieur d'une communauté isolée face à un danger extérieur. [...] Mais ce qui sépare l'idéologie des années 40/50 de celle des seventies est la nature de l'ennemi. Aux aliens comme alibis de l'anticommunisme, se substitue une gangrène interne de la société américaine : les adultes sont dramatiquement absents d'une ville livrée au paganisme instinctif des enfants tandis que les adolescents enfreignent le puritanisme officiel en flirtant abusivement. [...] A la solidarité et à la défense virile des valeurs par des héritiers des pionniers ("Rio Bravo", "La Chose...") succède la démission d'une société acquise à la consommation. Sont absents et inefficaces : les parents défaillants, les forces de police toujours en retard et, surtout, le docteur Loomis, parangon de la perversion des valeurs : ce médecin psychiatre noie sa formation scientifique sous les pièges de l'irrationnel et se comporte comme un prédicateur qui va proclamant que son patient Michael Myers est le symbole vivant du démon [...].
"Halloween" ne tient que par sa mise en scène : Carpenter signe d'entrée son film par une introduction prégénérique hautement virtuose contenant tous les éléments de l'histoire [...]. Voyeurisme, traumatisme d'enfance devant la sexualité, meurtre, double personnalité, anonymat du masque, démission des adultes et même amorce de la future ubiquité du personnage sont d'entrée précisés.
Le passage insidieux au semi fantastique se fera par une série de signes discrets et avant-coureurs : il s'évade au volant d'une voiture sans avoir jamais conduit, apparaît et disparaît comme par magie (Laurie étant seule à le voir), se déplace avec sûreté dans une ville qu'il a quittée à l'âge de six ans et treize années auparavant... Son caractère indestructible sera, du coup, admis sans problème à l'épilogue, ouvrant ainsi la possibilité de suites multiples.
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"Halloween" s'organise sur le rituel de la fête enfantine dont il nous offre un substitut adulte. Sans jamais la représenter à l'écran, il en extirpe et explicite la cruauté sous-jacente, nous faisant entrer dans un jeu dont la règle s'inscrit sur l'écran dès le prologue. Dans un acrobatique plan-séquence (tourné à la Panaglide), la caméra "prend la place" de Michael, le monstre, cerne et explore le théâtre du crime en une trajectoire complexe et fluide, et, dès ces premiers instants, déplacements et violence se lient avec une telle force que chaque mouvement de caméra ultérieur sera perçu comme menace et annonce d'une nouvelle horreur. Mais Carpenter, un fois cette base assurée, ne cesse de compliquer son approche. Renonçant avec une grande habileté à son procédé initial, il n'utilise plus que de faux plans subjectifs (créant l'effet de choc par l'entrée dans le champ de Michael ou de tout autre personnage que l'on prend pour lui), puis raffine sur cette mise en scène en nous faisant attendre un déplacement, une apparition, un contrechamp qui n'arrivent pas. Il organise enfin son espace pour mettre en valeur les zones "mortes" de l'écran large, suscitant ainsi autour de ses victimes une marge de vide, une surface inquiétante où le monstre paraît à tout instant sur le point de se matérialiser.
[Olivier Eyquem dans "Positif" n° 219, juin 1979]
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Michael Myers [...] est une parfaite illustration de la conception du Mal selon Carpenter : un bloc d'abstraction, massif, muet, imperméable à tout raisonnement humain. Le docteur Loomis renonce d'ailleurs à le soigner, convaincu qu'il est au-delà (ou en-deçà) de l'humanité. La mise en scène de Carpenter, extrêmement rigoureuse, repose sur une géniale appréhension de l'espace. Les longs travellings dans les rues de la petite ville se réduisent progressivement, enfermant les protagonistes dans les maisons, puis dans de simples pièces, avant de finir dans un placard. La fin ouverte fait définitivement basculer le film dans le fantastique métaphorique. Michael Myers, le tueur de Halloween, n'est sans doute pas un être humain, mais l'incarnation des terreurs mythiques et des forces primales de la psyché humaine. [Extrait de l'avant-propos par Laurent Aknin]
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Les suites ne bénéficieront plus [...] de la virtuosité de la mise en scène de Carpenter. Il avait réussi à faire d'une banlieue résidentielle aux vastes espaces vides et à l'architecture horizontale, une sorte de parcours de la peur, la vision subjective de Michael (dont on ne perçoit que la lourde respiration) venant peu à peu remplacer le point de vue quasi documentaire des séquences d'exposition, comme l'action s'enfermant ensuite à l'intérieur des maisons développe alors des perspectives verticales étouffantes. Une composition en cycle refermé sur lui-même (la caméra subjective de la fin en rappel du plan initial) épuisant en cours de route toute la gamme possible des mises en abyme du vide initial, de l'angoisse diffuse, des agressions soudaines.
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John Carpenter
En france, je suis un auteur, en Allemagne je suis un faiseur de films, au Royaume-Uni je suis un réalisateur d'horreur, aux Etats-Unis, je suis un clochard.
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Marion
(Off)
La seule chose que je supporte mal, c'est leurs divagations…

14 idem 11. La jeune infirmière regarde devant elle, attentive à la route trempée. Le Dr Loomis (Amorce, premier plan gauche) fait de même.
Marion
… quand ils sont partis dans leurs délires.

15 idem 10. Loomis se tourne vers elle.
Loomis
Vous n'avez aucun souci à vous faire… Celui-là n'a pas dit un mot en 15 ans.
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