"Si vos ancêtres étaient protestants, ils sont alors, avant tout, pour le pouvoir royal des nouveaux convertis puis des nouveaux catholiques. Leur participation aux sacrements et aux fêtes religieuses est surveillée. Les registres de catholicité sont donc une source incontournable, même s'il est possible, après 1764 environ, de rencontrer des individus dont les sacrements (baptêmes, mariages) demeurent clandestins."
"Sans état civil laïc, ce sont les registres de catholicité qui font foi. Or l'obligation des derniers sacrements, différence fondamentale entre le catholicisme et le protestantisme, est mal acceptée par les nouveaux convertis. Le non-enregistrement de ces décès entraîne des problèmes administratifs, notamment pour les successions."
"La Révolution répond à de nombreuses attentes des protestants, qui se voient accorder l'égalité civile, la liberté de conscience puis la liberté de culte."
Les nostalgiques du franquisme et les anciens de la division Azul, considérés comme des volontaires, engagés à titre individuel, n’ont eu aucune reconnaissance ni prise en charge par le gouvernement espagnol d’après-guerre, qui préférait oublier cette compromission gênante aux côtés des puissances de l’Axe.
Paradoxe: les anciens de la division touchent des pensions payées par l’Allemagne et rien de l’état espagnol…
En Espagne aussi, le passé ne passe pas.
J'ai appris que tu avais survécu et que tu étais revenu. (...) Les Allemands n'ont pas fait le boulot, mais moi je ne te raterai pas.
Premier et dernier avertissement.
IMais il a été arrêté avec ses compagnons de route à l' entrée de la ville. Imagine ton ancêtre, il y a trois cent vingt - huit ans, au même endroit que nous: un point dangereux dans le périple des fuyards à cause des gardes de la douane ou du sel.
Faut-il se soumettre et abjurer la foi de ses parents ou fuir (...) en abandonnant tout, au risque des galères ou du couvent ? Et comment fuir sans se séparer ? Pour aller où ?