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4.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Perlez , le 08/01/1880
Mort(e) à : Târgu Jiu , le 29/12/1944

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Le corps détendu donne des ailes à la pensée, des formes montent, des hommes et des animaux, la forêt vierge murmure de toutes les expériences vécues hier et peut-être demain, cette volonté palpitante de proximité de la nature, qui m'a toujours été fidèle, même au cœur des mécanismes les plus bruyants des grandes villes, me stimule.
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Les heures passent sans qu’on s’en aperçoive, car le travail heureux est hors du temps. Le soleil perçant se pose dans le feuillage des vieux chênes plus haut sur le versant, des tourterelles y montent au-dessus de la frondaison, se balancent dans la haute lumière, roucoulent à chaque secousse, battent bruyamment des ailes et repartent en plongeant dans la couverture de feuillage.
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Der Wald lichtet sich schon. Er braust vom Gesang der Vögel. Und in dieses Brausen des jungen Tages fügt sich bald freudig der Gesang der Muskeln, der kraftvolle Pulsschlag der Arbeit ein.
Stunden schwingen unbemerkt, denn frohes Schaffen ist zeitlos.
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Les heures passent sans qu’on s’en aperçoive, car le travail heureux est hors du temps.
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Denn das Leben antwortet nicht, wenn man es nach seiner Berchtigung fragt – es straft nur den Frager !
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Est-ce là l’aurore ? De la haute prairie de l’autre côté provient le trille clair et frais des alouettes hausse-col, un rossignol sanglote, fatigué de la nuit, trois ou quatre fois, puis il s’interrompt et de nouveau l’âpre air de la forêt pénètre par la fenêtre d’une froide caresse.
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Otto Alscher est né le 8 janvier 1880, en Autriche-Hongrie à l’époque et mort le 29 décembre 1944, dans le camp d’internement de Târgu Jiu, tenu par l’Armée rouge, la Roumanie étant à ce moment en guerre avec l’Allemagne. On ne sait pas trop dans quelles conditions ni même pourquoi Alscher fut arrêté, si ce n’est que beaucoup de membres de la minorité germanophone connurent le même sort. On sait peu de choses de sa biographie. Son père était photographe itinérant et s’est fixé avec sa famille à Orșova. En 1905, Otto Alscher se construisit une maison dans une vallée boisée à proximité d’Orșova, à un kilomètre du voisin le plus proche. Il chassait dans la montagne et cultivait son jardin. En 1904, il s’était marié à une institutrice, avec laquelle il eut trois enfants. Des problèmes financiers le poussèrent régulièrement à chercher du travail à Belgrade, Budapest ou Timișoara, notamment à travailler dans des journaux. À la fin de sa vie, seul l’héritage du studio de photographie de son père lui permit de retourner vivre dans sa maison près d’Orșova. On sait aussi qu’il était favorable à la première guerre mondiale puis, mobilisé et atteint de malaria, il devint pacifiste et prit position pour le rattachement du Banat à la Roumanie.
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Son œuvre reste assez singulière : au-delà des descriptions de la nature et des animaux, inhabituelles dans la littérature roumaine, malgré une nature omniprésente dans certaines régions, Alscher dénonce l’aliénation de l’homme par la culture du confort. Il fait également partie de ces grands écrivains solitaires, pour ne pas dire maudits, jamais en mesure de vivre de leurs œuvres, souvent en difficultés, notamment financières, mais aussi avec les autorités et qui finissent même par en mourir. Pas de longues lamentations, néanmoins, de créatures fantastiques, mais la description simple de situations quotidiennes. Autant d’allégories qu’Alscher amène souvent du fond de l’inconnu : peu d’êtres humains exploraient les forêts et montagnes dans lesquelles il chassait couramment. Le lecteur se sent toujours en terrain connu (tout est vrai, disait de ses histoires sa fille Erika), même la mort paraît normale : ne cheminons-nous pas en compagnie d’un chasseur ? Dans son désir de vivre seul près de la nature, Alscher voyage au fond de l’inconnu pour nous protéger du nouveau.
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(...) la forêt vierge murmure de toutes les expériences vécues hier et peut-être demain, cette volonté palpitante de proximité de la nature, qui m'a toujours été fidèle, même au cœur des mécanismes les plus bruyants des grands villes, me stimule.
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Jusqu'à ce que le soir commande l'arrêt du travail, un travail qui se renouvelle toujours spontanément et par conséquent remplit la vie de jeunesse et de force.
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