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4.22/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago, Illinois , le 29/08/1935
Biographie :

William Friedkin est un réalisateur, scénariste et producteur de film.

Ses parents, Rachel et Louis Friedkin, étaient des immigrants juifs d'Ukraine, la plus grande partie de sa famille ayant fui ce pays à la suite de pogroms en 1903.

Il apprend le métier de réalisateur sur les plateaux de télévision dès l'âge de 17 ans. Il se spécialise dans le documentaire, puis réalise un épisode de la série Alfred Hitchcock Présente.

En 1967, Friedkin dirige son premier film pour le cinéma, Good Times, une comédie musicale mettant en vedette le tandem Sonny and Cher.

Puis, il réalise coup sur coup deux très gros succès commerciaux maintenant considérés comme des classiques du cinéma américain : le drame policier French Connection en 1971 et le drame fantastique L'Exorciste en 1973.

Côté vie privée, Friedkin épouse l'actrice française Jeanne Moreau, dont il divorce rapidement.

Au tournant des années 70-80, il se réoriente vers le registre policier, empruntant différentes voies comme la comédie, le scandale et la provocation ou encore le réalisme.

Après le très controversé film de procès militaire L'Enfer du devoir sorti en 2000, William Friedkin parvient à se réconcilier avec la critique en réalisant l'efficace et nerveux Traqué (2003), thriller dans lequel s'affrontent Tommy Lee Jones et Benicio Del Toro, ainsi que les adaptations des pièces de Tracy Letts : le huis clos Bug, présenté à La Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2006, et le thriller Killer Joe, en Compétition à la Mostra de Venise en 2011.
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
(A propos de L'Exorciste)
L'image qui m'a le plus inspiré et qui est devenue iconique vient d'une peinture que j'avais vue au Musée d'Art Moderne de New-York: L'Empire des Lumières II de René Magritte. Magritte a fait plusieurs versions de cette peinture sur une période de huit ans, mais celle qui force le plus mon admiration est celle qu'il a peinte en 1954 et qui est exposée au musée des Beaux Arts de Bruxelles en Belgique.
Cette peinture représente une maison sombre dans une rue tranquille à la tombée de la nuit. Au deuxième étage, une douce lumière émane des fenêtres de la chambre; d'autres fenêtres sont visibles mais leurs volets sont fermés, et il n'y a pas de porte d'entrée. Au dessus, il fait jour, et des nuages flottent dans un ciel bleu. Dans la rue, devant la maison, se trouve un unique réverbère, mais la version de 1954 montre des reflets pluvieux de la maison et du réverbère. Il n'y a aucun être humain dans cette peinture. J'ai commencé à recomposer cette image dans mon esprit. Je voyais une lumière puissante s'échapper de la fenêtre de Regan pour tomber sur la silhouette d'un personnage se tenant debout à côté du réverbère. L'homme, ce serait le père Merrin arrivant dans la maison de Georgetown. La peinture de Magritte est un bon exemple de la manière dont il juxtaposait des objets réalistes mais qui n'avait aucun lien entre eux. Dans le film, c'est devenu une vraie maison, dans une vraie rue, avec dans la chambre à l'étage une jeune fille qui est possédée par un démon.
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Hitchcock ne cachait rien de ses techniques. En ce qui concernait le suspense, il avait compris qu'annoncer ce qui allait se produire faisait vivre aux spectateurs une expérience bien plus puissante que s'ils regardaient juste les évènements se dérouler sous leurs yeux sans qu'ils puissent anticiper quoique ce soit. Imaginez une scène dans laquelle deux personnes sont assises à une table et discutent; puis une bombe explose et les tue toutes les deux. Le public est surpris, choqué même, mais il n'y a aucun suspens. Si la même conversation a lieu, et que le public sait qu'il y a une bombe sous la table, mais pas les personnages, cela créé le suspense. Un bon exemple de l'application par Hitchcock de ce concept, c'est la scène de la douche de Psychose, où l'ombre du tueur apparaît dans la pièce et sur le rideau de douche avant que Janet Leigh ne soit consciente de sa présence.
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Jim (Webb) est un homme complexe, courageux et qui a des principes. Parfois, il peut se montrer pinailleur ou mesquin mais, pour être honnête, il me décrit moi comme étant le seul homme dans le pays qui ait un caractère pire que le sien.
*Jim Weeb ancien vétéran du Vietnam, écrivain, il fut secrétaire d'Etat à la marine sous Reagan.
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« Orson Welles a déclaré que faire un film, c’était comme jouer avec le plus gros train électrique qu’un gamin ait jamais eu. C’est littéralement ce qui s’est passé sur le tournage de « French Connection ». Certaines des choses que j’ai faites n’auraient jamais pu recevoir l’aval des studios. J’ai mis des vies en danger. Je le dis avec plus de honte que de fierté car aucun film ne vaut la peine de prendre ce genre de risques.

Ceci étant dit, le niveau de danger atteint sur « French Connection » était le plus élevé possible. Si quelqu’un avait été blessé - ou tué-, je serais en train d’écrire ce livre dans une cellule de prison. »
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William Friedkin
Les films que je réalise sont des sortes de reflets de la violence dans notre société. L'inattendue violence quotidienne que tout le monde est obligé de subir.
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Une biographie jubilatioire surtout lorsqu'on connait les films du maitre, jamais avare en petites histoires autour du montage de ses films, remplie d'infos sans langue de bois, même si la dernière partie de sa filmographie reste assez survolées et un chapitre sur l'opéra qui m'a laissé assez froid cela reste une des meilleures autobiographies ciné que j'ai lue
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"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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