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3.71/5 (sur 101 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1972
Biographie :

Emmanuelle Han, après des études de Lettres, a participé à de nombreux tournages à l’étranger puis réalisé son premier documentaire au Niger, «  M comme mirage  », (France 5, 2002) après quoi elle participe à l’émission «  Les Nouveaux explorateurs  » et «  Sans crier gare  », diffusée sur Canal+, sur Planète puis dans le monde entier. Trois passions d'enfance l'ont naturellement conduite vers l'écriture et vers la réalisation de documentaires : l'écriture, l'image et la découverte du monde.
Ses nombreux voyages l’ont amenée à réfléchir sur le rapport du monde à l’image et sur la position délicate de l’explorateur.

Source : www.canalplus.fr/c-infos.../c-les.../pid4063-explorateurs.html?perso
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Le second tome de la saga fantastique "La Sublime Communauté", dans lequel le mystère des Six Mondes est enfin dévoilé ! Un roman d'Emmanuelle Han publié par Actes Sud Junior


Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Souvenez-vous, la force se montre dans la prunelle des yeux, pas dans les muscles !
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Le trou de Madame Dou est un espace unique. J'imagine qu'ils sont tous sur le même modèle. Une seule pièce, on y mange, on y cuisine, on y dort aussi Et c'est autour du kang que tout s'organise. Le kang, c'est le lit. Impossible pour le moment de s'y glisser. Je suis assise sur le bord, à peine posée. De temps en temps, je passe une main sous les multiples couches de couvertures. Au bout de quelques secondes, ça brûle. C'est que sous le lit, très haut, en pierre, il y a un âtre, comme une petite cheminée, où Madame Dou vient de faire du feu. Dans quelques heures, quandje reviendrai me coucher, le feu se sera consumé, il n'y aura plus que de la braise, et cette braise incandescente réchauffera le lit toute la nuit...
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"_Je dois me mettre en marche, en vrai, avec mes jambes, mes bras et tout le reste ! Je dois voyager. Pour de vrai !
_Tu vas retourner en ville ?
_Je dois aller à la Porte/
La Porte ? La Porte est un danger public. Elle fonctionne une fois sur dix, tu le sais. Et les dieux même ignorent où elle mène quand on l'a passée. C'est une idée exécrable."
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"_La terre est la terre. Sans Mal ou avec, c'est notre raison de vivre. Ou nous la trouverons, ou nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver celle-ci. Et nous mourrons avec elle, si elle ne doit pas survivre."
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C'était tellement anecdotique, désincarné, que pour moi ça n'avait jamais eu d'importance, ni même de véracité, comme un élément de fiction dans une biographie hautement romancée.
_ Xiao Feng.
Bingo.
_ Petit phœnix.
Je sais bien que c'est "mon" nom, mais à l'entendre une fois de plus, je ne me sens du tout concernée.
_ Ton grand-père était un lettré, il n'a pas choisi ton nom au hasard, il a longuement réfléchi, afin d'en trouver un qui soit en accord avec ce que tu es, occidentale est chinoise. Il connaissait très bien l'histoire de ce symbole, originaire de la Grèce antique. La Chine n'a pas inventé le phœnix. Elle l'a adopté. Et adoré.
Lhamo s'est levée et a fait quelques pas vers la fenêtre.
_ Sans doute ton grand-père a-t-il aussi établi un parallèle avec le prénom français qui avait été donné à ton père, le jour de son baptême. René. Re-né.
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"C'était peut-être ça, toute la vertu et la raison d'être de l'illusion. Permettre aux innocents de fermer les yeux sereinement."
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Dès le lever du jour, Deben était retourné à la maison bleue. Traverser la cité sainte devenait de plus en plus périlleux. Les habitants avaient décidé de contenir le flot des Affamés en dehors du centre et, pendant la nuit, un peu partout ils avaient érigé des barricades. Jusqu'à présent, les Affamés n'avaient pas tenté de forcer le passage, mais ils s'approchaient inexorablement du barrage, l'air de rien, avec une lenteur épouvantable. Plus d'une fois sur son chemin, Deben vit émerger ces silhouettes terrifiantes du brouillard.

De l'autre côté des barrières, la chasse aux fantômes avait été officiellement ouverte. Des citadins volontaires s'étaient organisés pour faire des rondes. Ils avaient des batons, des fourches, des pierres, parfois même des poêles. Partout dans les ruelles, on ne parlait que des Affamés et du meilleur moyen de s'en débarrasser. Ce qui s'était passé cette nuit, Deben l’ignorait encore. Mais quelque chose en tout cas s'était produit, quelque chose qui avait précipité les tensions anticipées depuis longtemps déjà. Il pressa le pas. Jusqu'au bord du Gange, il ne croisa que des hommes. Les femmes et les enfants avaient été mis à l'écart.

p 283
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La jeune fille déplorait amèrement ce mépris général à l'égard des sagesses ancestrales, mais elle avait bien conscience qu'il était vain de tenter de les prévenir, pour les étoiles ou pour toute autre chose. Cela faisait bien longtemps que plus personne n'écoutait les mises en garde de qui que ce soit. Et puis, qui se protégerait de quelque chose qui n'existait pas ? Il y avait déjà bien assez de dangers, réels, à affronter. Le voyage, les voleurs, les Passeurs, la faim, la soif, la peur et le désespoir.
Ceux qui, superstitieux ou sages, accordaient encore un peu de croyance et de crédit aux légendes des temps anciens étaient forcément des fous ou des écervelés. Seuls comptaient désormais la fuite, le salut, les secousses pénibles du véhicule, les mille kilomètres d'asphalte troué qui filaient vers le nord, depuis le fleuve Niger jusqu'à la frontière du Sahara, jusqu'à la Porte, la poussière et la sueur, l'odeur brûlée du métal.
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Quand je suis née, la première fois que ma mère a découvert mon visage, elle a vu celui du "grand-père chinois", dans une sorte de fondu enchaîné. Ça a été fugace, et puis ça a disparu. Elle était toute troublée, mais comme le médecin lui a dit que ça arrivait souvent, que l'empreinte d'un ancêtre s'imprime une fraction de seconde sur le visage d'un nouveau-né, elle a été rassurée. Elle a même trouvé ça très joli visiblement puisque, souvent, elle me l'a raconté.
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L'aube se lève sur les routes enneigées.
Hier soir, les premiers flocons sont tombés, juste au moment où les moines disparaissaient.

Instant magique, devant cette porte de bois rouge toute décorée.
Les flocons de neige qui donnent corps à la lumière, le silence qui commence à envelopper doucement l'atmosphère.
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