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3.9/5 (sur 512 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/11/1968
Biographie :

2002 Maître de conférence en science politique à Paris
2011 Professeure à l'université de Reims Champagne-Ardenne où elle est aussi Chargée de mission égalité et diversité
2010 à 2015 membre de l'Institut Universitaire de France.

A consacré une thèse au sociologue allemand Ernst Troeltsch et à ses travaux sur la question théologico-politique aux États-Unis.

A mené des recherches sur les mutations contemporaines et la manières dont elles affectent la condition féminine. Ses recherches ont abouti à une grande enquête auprès des femmes politiques françaises ce qui a donné lieu à un docufiction "Dans la jungle" mais également à une série d'articles et à un livre : "La révolution du féminin".

Elle est régulièrement sollicité par les médias français pour son expertise sur les questions d'inégalités entre les genres et sur les mouvements féministes .
Blog: Féminin singulier.

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Camille Froidevaux-Metterie, philosophe et écrivaine, fait paraître "Un si gros ventre. Expériences vécues du corps enceint" (Philosophie magazine Éditeur/Stock), une enquête philosophique qui mêle témoignages et réflexion sur la grossesse. Elle présente son ouvrage et répond aux questions d'Ariane Nicolas, journaliste à "Philosophie magazine". Retrouvez le livre en librairie !

Citations et extraits (140) Voir plus Ajouter une citation
Camille Froidevaux-Metterie
La femme musclée, c'est la femme qui est forte, puissante, possiblement plus forte que les hommes. Et c'est quelque chose d'inacceptable.

NDL : au contraire, si elles ne sont pas "musclor", je les trouve très belles.
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Les hommes doivent donc chercher à en repérer les manifestations dans leur existence, et résister aux injonctions à la puissance, à rejeter la violence. C'est questionner par exemple les effets de la pornographie sur sa sexualité. C'est s'assurer toujours du consentement de sa partenaire sexuelle. C'est intervenir quand un pote fait une remarque sexiste. C'est écouter quand une femme parle. C'est accorder de la valeur à ce qu'elle dit. C'est croire ce qu'elle dénonce. C'est assumer les tâches domestiques sans attendre d'être sollicité. C'est accepter de faire passer les projets de l'autre avant les siens.
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Pendant qu'elles se préoccupent de modifier leur apparence pour souscrire à toutes ces injonctions (et à quel prix !), les hommes continuent de diriger le monde.
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Et puis Stéphanie s’en moque bien maintenant, du temps et de ses ravages, plus rien ne compte que les grands yeux de sa fille, plus rien n’existe que cette douceur par effraction. Moi je n’ai pas de lac aimant où plonger, personne pour confirmer que je demeure aimable par-delà le passage des ans, aucune caresse quotidienne venant effacer les fameux outrages. Moi, il me faut affronter seule l’entrée dans la zone d’inconfort qui précède la zone de relégation. 
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C'est tout de même ahurissant quand on y pense. Cette enfant est née de nulle part, personne ne sait qui sont ses géniteurs, pas même Stéphanie! Cela dépasse l'entendement. J'étais déjà opposée à ce projet fou de maternité en solitaire. Elle n’avait pas d'enfant, elle n'avait pas d'enfant! Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même et reporter son énergie sur d’autres projets, en profiter pour voyager, je ne sais pas. Mais Stéphanie est têtue, elle tient ça de moi, et il a fallu que je me résigne à son choix de devenir mère par la grâce du progrès médical. C’est tellement compliqué d'expliquer cela, je n’y arrive pas à vrai dire. Mais j'ai trouvé une parade, je dis qu’elle est tombée enceinte à l'occasion d’une relation sans lendemain et que, étant donné son âge, elle a décidé de garder l'enfant. Cela m'épargne la honte de devoir entrer dans les détails sordides de sa grossesse. p. 105
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Moulés, coqués, bombés....
J'observe incrédule les rayonnages où sont suspendus des soutiens-gorge de toutes les couleurs qui n'ont pourtant qu'une seule forme : ronde, ferme et haute. Tous recèlent sous le coton ou la dentelle une couche plus ou moins épaisse de mousse qui leur confère rigidité, volume et rondeur. Il ne s'agit plus de soutenir, c'est un véritable remodelage des seins qui vise cette offre à la fois exubérante et monomaniaque. Caque fois ou presque – car il y a bien des exceptions –, le soutien-gorge se présente comme une paire de coques rigides destinées à recevoir et à sculpter la poitrine, quelles que soient sa morphologie et sa taille. Pire qu'un uniforme, les femmes doivent revêtir un carcan qui façonne leur chair selon les standards invariables et qui transforme leurs seins en objets adéquats.
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Les femmes n'ont pas toujours porté des soutiens-gorges. À l'échelle de l'histoire de l'humanité, elles ont même passé bien davantage de temps sans qu'avec. (Page 83)
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Elle se penche et m'attrape avec une infinie délicatesse. Doucement, elle me serre contre elle et je plonge dans la chaude odeur de sa nuit. Nous ne faisons qu'une à nouveau, mon visage dans son cou, ses lèvres sur ma peau. Je l'entends murmurer son amour, je ferme les yeux un instant, bref, puis romps notre béatitude en gigotant. J'ai faim
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Cela se passe, je crois, par la mise au jour de la pluralité de formes des organes génitaux, seins et sexes réunis dans la même aspiration à la singularité. C'est une lutte intense qu'il s'agit de mener, la lutte contre le formatage corporel généralisé. Je compte sur le féministes de la nouvelle génération qui l'ont déjà entamée pour continuer de revendiquer avec force la liberté d'être et de paraitre soi.
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Je devine qu’elle aimerait embrasser mon monticule de Vénus, il est si dodu, si tentant, elle se contente de quelques bisous parsemés autour de mon nombril. Après m’avoir enduite d’une crème blanche et pâteuse, elle m’enserre dans une couche propre, referme les pressions de mon body et m’habille. Chacun de ses gestes est accompagné d’une petite injonction ou d’une explication : ne bouge pas, donne-moi ta main, voilà, je te retourne, je ferme les boutons, voilà, regarde-moi, c’est parfait. J’ai alors droit à de nouveaux baisers assortis d’autant de compliments, je suis si belle !
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