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3.79/5 (sur 398 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Briey , 1970
Biographie :

Stéphane Przybylski est un écrivain, auteur d’ouvrages militaires et historiques.

Il fait ses études à l'Université de Metz, ville dans laquelle il réside toujours aujourd'hui. Après des études en graphisme et une maîtrise en communication, il a travaillé pour un groupe de presse spécialisé dans l’histoire militaire, ainsi qu'en agence publicitaire.

Il se lance peu après dans la rédaction d’ouvrages historiques. Son premier livre, "La Campagne militaire de 1870", est paru en 2004 et a reçu le prix de l’Académie de Stanislas de Nancy l’année suivante.

Trois autres ouvrages ont suivi, dont l'"Atlas de la Guerre de 1870-1871", publié aux éditions des Paraiges en 2014.

"Le Château des millions d’années" (2015) est son premier roman, premier volet d’une tétralogie, intitulée "Origines". Ce roman a été récompensé par le prix Révélation des Futuriales 2016 et a imposé d'emblée une nouvelle signature dans le monde de l'imaginaire, chose que les volumes suivants du cycle ont confirmé.

page Facebook : https://www.facebook.com/Le-Ch%C3%A2teau-des-millions-dann%C3%A9es-297510583669389/

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Conférence Écrire de bonnes histoires... Avec de mauvais sentiments ? enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Thomas Geha, Stéphane Przybylski, Stephen Aryan et R. J. Barker Retrouvez l'audio de la table ronde en intégralité sur : http://www.actusf.com/spip/Imaginales-2018-Conference-Ecrire.html


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
- Vous pouvez faire quelque chose pour assurer sa « conservation » ?
- J’ai étudié l’embaumement des momies égyptiennes, et tenté de reproduire leurs techniques pendant mes voyages. Savez-vous que j’ai momifié des cadavres de nouveaux-nés au Tibet et en Nouvelle-Guinée ?
Schmundt mentionnait cette anecdote comme s’il était agi de la vivisection d’une grenouille dans un cours de sciences naturelles.

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Depuis l’enfance ils s’étaient bercés des illusions d’une nouvelle civilisation barbare. Ils avaient brûlé des livres en chantant, dansé d’innocentes rondes enfantines autour de bambins sanglotants, coupables d’embrasser une religion différente de la leur, dénoncé le père, le frère, le camarade de classe, le voisin féru de politique ou le professeur idéaliste, à une police d’hommes en noir qui venaient chercher leurs proies au beau milieu de la nuit. Ils avaient crié leur haine dans de curieuses retraites aux flambeaux qui n’étaient pas sans nous rappeler les ridicules pantomimes de la « place du serpent ». Comme les Mayas, ils avaient voué leurs âmes à des chamans grotesques et grimaçants qui annonçaient la fin de l’ancien monde, l’avènement d’un « ordre nouveau » et la disparition des prétendus responsables de tous les maux de la société dans de gigantesques holocaustes.
Nous ne sommes pas des êtres miséricordieux.
Quand nous avons vu ces deux-là s’aventurer dans nos souterrains, quand ils ont brisé les portes et profané notre sanctuaire, riant des sépultures de nos frères, nous avons compris qu’ils étaient venus ici pour effacer jusqu’au souvenir des civilisations des siècles passés.
Alors nous sommes devenus impitoyables.

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L'antique cité maya de Cancuen est perdue au cœur de la jungle. Vue du ciel, sa plus haute pyramide semble surgir de l'océan de verdure qui l'entoure. Elle évoque le dernier sommet émergé d'un continent englouti.
Nous utilisons souvent cet endroit pour nous dissimuler à vos yeux lors de nos séjours terrestres. Le lieu est isolé. Peu d'entre vous s'aventurent jusqu'ici.
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- Le combat est mon idéologie. N’oublie pas que Hitler a appelé son livre Mein Kampf. Voilà pourquoi je me suis senti si proche de lui. Tout le reste, les discours sur la race, les communistes ou le traité de Versailles n’est que « fatras idéologique », comme le dit si bien Goering lorsqu’il a trop fumé d’opium.
- Je doute qu’un Juif soit d’accord avec toi !

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— Vous savez ce qui se passe, mon cher Albrecht, quand les proches conseillers du roi finissent par diriger l’État à sa place à force de courtisanerie.
— Rappelez-le-moi.
— Dans une dictature, cela provoque un bordel qui vous fait perdre une guerre mondiale. Dans une démocratie, la gouvernance du peuple par le peuple devient un merveilleux trompe-l’œil dissimulant un carcan administratif, une nuée de conseillers, de lobbyistes qui dirigent le système à leur guise.
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- Toutes les élites de ce pays ont un point commun : une sainte horreur du ridicule. Et « Club Uranium » ne fait décidément pas très sérieux. C’est comme si on cachait quelque chose dans une boîte et qu’on écrivait sur le couvercle : »Ici se trouvent toutes les réponses aux mystères de l’univers. » Pas un reporter, encore moins un politicien, et surtout pas un historien dans le futur n’oserait s’intéresser à un truc pareil et en faire état en public, de peur de perdre sa crédibilité.
- Je vois, dit l’agent.
- Cette Affaire doit ressembler à un gigantesque canular, Johnston. Afin qu’aujourd'hui, et dans les années à venir, toute apparition malencontreuse de ces étrangers, toute fuite dans notre organisation puissent être étouffées au plus vite : en balançant un Brandowski en pâture aux journalistes, en niant l’évidence ou en servant aux médias une explication fumeuse à une vérité impossible à croire. Ici aussi, les méthodes des nazis nous seront d’un précieux secours. Nous allons procéder comme Goebbels, leur ministre de la Propagande, qui répète à qui veut l’entendre : « Plus un mensonge est gros et plus les gens y croiront ».
- Très bien, patron. Je vais annoncer aux gars la nouvelle : on s’appelle désormais Club Uranium !

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"Que dirait-on de nous, si l'un d'entre nous déclarait que le régime actuel en France ou en Angleterre ne lui convient pas et qu'en conséquence, nous lui déclarions la guerre ? Ce serait une incommensurable absence de conscience de notre part !"
Dans les premiers rangs de l'assistance, les pontifes du régime avaient ri de bon cœur. Certains s'étaient même tapés sur les cuisses.
Tels étaient les propos d'Adolf Hitler en ce 19 septembre 1939. Le Führer était prêt à toutes les calomnies, à toutes les menaces, à tous les mensonges, y compris celui consistant à déclarer que l'Allemagne était désormais disposée à faire la paix. Capable de distordre la réalité au point d'imprimer à l'histoire du monde sa propre version des faits et sa vision des choses, le chancelier était conscient, surtout, que les livres et les manuels scolaires du futur étaient toujours écrits par les vainqueurs...
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− Vous êtes bien plus malin que vous ne le laissez paraître, Herr Schmundt…
− Nous nous devons de l’être si nous voulons survivre au milieu des serpents et des hyènes. Savez-vous que Mussolini a dit à Hitler lors d’une de leurs premières rencontres ? « Ave ! Imitator ! » Le Duce rêve de restaurer la Rome du temps des Césars, mais il a mal jugé notre chef. Le Führer a une toute autre ambition. Hitler veut que Germania soit plus grande que l’Empire romain. Il est capable de mener le monde à sa perte pour satisfaire cette ambition. Les gens de la Thulé-Gesellschaft partagent le rêve de leur maître. Peu leur importe que des millions de gens périssent s’ils voient triompher le national-socialisme !
Saxhauser fixa Schmundt, stupéfait par l’aplomb de ce dernier. L’archéologue poursuivit.
− Vous et moi sommes comme Romulus et Remus : tout ce que nous pouvons espérer du système, c’est téter ses mamelles jusqu’à l’ivresse. Si nous tentons de nous draper dans la pourpre de l’Imperator, nous serons crucifiés ! Voilà pourquoi je n’ai jamais essayé de pénétrer le cercle restreint autour du Führer.
− Je comprends…
− Vous me comprenez d’autant plus que vous-même regrettez aujourd’hui d’être si proche des dieux !
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Retrouvant le page en question marquée d’un signet, le SS relut le paragraphe qui l’avait tant inspiré :
« Ils lui demandèrent où il se rendait, et il répondit : ‘‘Vous êtes parvenus à la Lisière de la Sauvagerie, comme certains d’entre vous le savent. Cachée quelque part devant nous se trouve la belle vallée de Fendeval qui abrite la Dernière Maison Hospitalière, la demeure d’Elrond. Mes amis lui ont transmis mon message, et nous sommes attendus.’’ »
Cela avait été écrit par un certain Tolkien deux ans plus tôt.
« La Lisière de la Sauvagerie »… Ziegler possédait quelques idées sur un tel lieu, et ce à quoi il pouvait ressembler…

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L’histoire officielle n’avait rien à voir avec ce qui se tramait dans cette chambre d’hôtel de Stockholm. Cette conversation entre un Américain et un Allemand en pleine Seconde Guerre mondiale ne pouvait être qu’une élucubration. Une « histoire secrète » pas plus crédible que ne le serait le destin d’un soldat de Louis XVI devenant général de la République française puis maréchal d’Empire, avant d’affronter Napoléon Ier à Leipzig et finir souverain de Suède ; conservant jusqu’à sa mort, en 1844, « Mort aux Rois ! » tatoué sur sa poitrine.
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