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3.82/5 (sur 176 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Stéphanie Leclerc vit à Pézenas, dans la maison de son enfance, entourée des livres qu’elle a lus avec avidité de six à seize ans. Elle s’est ensuite détournée des romans et de la littérature pendant de nombreuses années, jusqu’à très récemment où, prise d’une impulsion, elle a fait installer sur son ordinateur un logiciel de traitement de texte. Elle s’est aussitôt mise à écrire, et n’a plus jamais cessé depuis. Ce qui lui fait dire que ses jeunes années essentiellement occupées à lire ont été sa formation à l’écriture, formation qu’elle a mis du temps, des dizaines d’années, à mettre en pratique.

Source : http://www.ecoledesloisirs.fr
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Avec la participation des autrices Caroline Lamarche, Stéphanie Leclerc et des auteurs-illustrateurs Simon Bournel-Bosson, Thomas Lavachery. Et la classe de 4èmeA du collège Saint-Michel, Guéméné-Penfao (44). Un grand merci à la professeure Claire Blet. Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles Paris. Avec la séquence La Tête dans les images Salah Elmour, Sauvage, texte de Layla Zarqa, trad. de l'arabe Nada Issa, le port a jauni

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
-Tu écris quoi?
-Je m'amuse à réfléchir sur ma position actuelle sur l'état de mon coeur, dans cette époque de ma vie.
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J'ai remarqué que les morts ne se contentent pas d'être enterrés et oubliés. Ils continuent d'exister. Nous vivons avec les morts autant qu'avec les vivants. Tout le monde le sait mais préfère l'ignorer. C'est pourtant une vérité assez incontestable. Allumez la radio, regardez la télévision, ouvrez un livre: les morts appartiennent à notre quotidien. Chanteurs morts, acteurs morts, écrivains et poètes morts inlassablement continuent de s'adresser à nous. Anonymes mais non moins présents sont les morts familiaux, tous ces ancêtres décédés dont nous conservons quelque part - dans le salon, au cimetière, dans notre patrimoine génétique - une trace : une photo, un objet intime, une pierre tombale marquée d'un nom, des yeux bleus, un trait de caractère...
Les morts sont là, partout, toujours. Ils nous accompagnent. Ils nous parlent. Et sans même y prêter attention, nous les entendons, nous les écoutons, nous recevons leurs messages.
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Ma mère et moi avons été heureux ensemble jusqu'à ce que j'aie dix ans. Entre nous deux l'amour coulait de source. Après ça a été plus difficile, je ne sais pas pourquoi. Quand j'ai grandi, elle m'a moins aimé. Elle a dit de plus en plus souvent que je tournais mal. C'est plus facile de dire que les enfants tournent mal. D'ailleurs, c'est peut-être vrai. Quand on les aime moins, les enfants tournent mal."
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Moi, je n'étais pas amoureuse d'Alexandre, alors je n'ai pas pris latin, et je n'étais pas amoureuse de Ludo, alors je n'ai pas fait de théâtre. Moi, je n'ai pris aucune option facultative, et ma seule activité extrascolaire depuis des années, c'est la natation. Et il n'y a rien à en déduire sur ma vie amoureuse : aucun beau gosse ne vient barboter avec moi dans le grand bassin.
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Il ne faut pas se laisser atteindre par le chaos du monde. Il existera toujours.
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Nous nous sommes assis à l'abri d'un buisson à une centaine de mètres à peine de l'autoroute. Colin a allumé la cigarette et a commencé à fumer. Il m'a semblé qu'il s'en sortait mieux que la première fois, qu'il avalait vraiment et ça m'a inquiété. Ce truc devenait sérieux. Et puis j'étais un peu vexé aussi. Après tout, c'était moi l'aîné. C'était à moi de lui montrer comment se ruiner les poumons avec désinvolture. Il m'a tendu la clope.
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- Écoute, mec, je ne sais pas ce que tu cherches, et je ne te demande pas de me le dire. Sans doute que c'est important pour toi. Mais peut-être que tu cherches quelque chose que tu as déjà. Quelque chose qui est ici. Dans le présent, dans le futur, dans nos gestes de tous les jours, dans les gens qu'on aime bien et puis dans tout le reste.
Et peut-être que le passé mérite juste de rester dans ces cartons. Qu'est-ce que tu en penses?
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Douleurs, joies, ennuis, jeux, chaque jour apportait son lot de vie, chaque nuit un rêve chassait l'autre. C'est ainsi que le temps empoussière les songes, qu'il les minéralise, en fait des statues qu'il recouvre d'un drap et repousse aux confins des greniers de la mémoire.
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- TU CROIS VRAIMENT QU'ON A BESOIN DE ça
EN CE MOMENT ?
Je comprenais ce qu'elle voulait dire. En même temps, on pouvait aussi en discuter calmement. Pas la peine de s'énerver. Je ne me sentais même pas ivre. Juste léger et bienheureux. Était-ce un mal étant donné les circonstances ? Je ne croyais pas, non. Je ne savais pas trop comment engager la conversation sur un mode plus serein. Il valait mieux attendre qu'elle se calme.
- BIZARRE ! vociférait ma mère. GOTHIQUE ! DIABÉTIQUE ! ET MAINTENANT ALCOOLIQUE ! UN SACRÉ BOULET, HEIN !
Heureusement qu'elle ne m'avait pas vu fumer.
- Je sais, je sais, ai-je bafouillé sur un ton que je voulais conciliant. Je sais que l'alcool c'est pas bien. Mais d'abord, je ne suis pas saoul, et ensuite je me sens bien. C'est sûr que les alcooliques ont tort. Ils boivent trop. Il faudrait peut-être leur dire d'envisager l'alcool pas comme un loisir, tu sais, avec les bars, la musique, la fête, tout ça, mais comme... (j'ai réfléchi afin de bien préciser ma pensée), mais comme un médicament (j'étais fier de ma trouvaille) ! Parce que ça détend vachement quand même. Je me sens bien. Si bien si tu savais. Par exemple tu gueules et ça me fait rien. Je ne suis pas stressé ou tendu, rien. Toi aussi tu devrais boire quelque chose. ça te détendrait.
J'étais bavard, bavard, bavard. Je ne pouvais pas m'arrêter de parler. Ma mère fulminait.
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Il ne faut pas se laisser atteindre par le chaos du monde. Il existera toujours. Mais le bonheur aussi existera toujours. Il faut juste le vouloir. Et y travailler. Pour qu'il dure.
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